7 astuces pour garder votre bureau bien rangé

Êtes-vous du genre à perdre beaucoup de temps à chercher des objets ou des documents sur votre bureau parce qu’il n’est pas bien rangé ?

La vérité est que si nous ne sommes pas vigilants, des choses peuvent s’amasser rapidement sur le bureau. Et là, bonjour la galère lorsqu’on cherche un doucement bien précis !

Dans cet article, je partage avec vous 7 astuces pour garder votre bureau propre et toujours bien rangé.

1 – Mettez en place un système pour gérer vos dossiers papier

La plupart des documents qui encombrent votre bureau sont des papiers. Je vous propose le système ci-dessous que vous pouvez utiliser pour bien gérer vos documents et dossiers divers. L’idée ici est d’assigner un lieu de rangement à chacun des éléments de votre bureau.

Pour cela, vous aurez besoin de :
Une boîte de réception : il s’agit d’un bac à papier standard empilable. Mettez-y tous vos documents dont l’emplacement n’a pas encore été défini. Il peut s’agir de mémos, de documents imprimés ou tout autre objet.
Un bac à incubation : au-dessus de votre bac de réception, empilez un autre bac à papier pour y mettre tous les dossiers qui sont “en attente”. Il peut s’agir de dossiers que vous avez commencé mais sur lesquels il vous manque des éléments pour avancer, d’articles que vous envisagez de lire, de plans de projets en attente de validation, etc.
Un bac de projets en cours : au-dessus de votre bac à incubation, mettez un autre bac pour y ranger les dossiers des projets en cours. Créez un dossier par projet.
Un bac de choses à faire : au-dessus de votre bac de projets en cours, mettez un autre bac et placez-y les documents nécessitant des actions rapides de votre part. Il peut s’agir d’éléments tels que des formulaires à remplir ou des documents à relire et pour lesquels il faut faire un retour.
Une boîte à archives : il s’agit de l’endroit dédié à vos projets terminés que vous pourrez consulter à l’avenir. Placez dans un classeur les projets terminés et tous les documents y afférant que vous pourriez vouloir consulter à nouveau. Organisez-les de préférence par ordre alphabétique. Vous pouvez utiliser une armoire pour les stocker ou alors un tiroir du caisson de votre bureau.
Les boîtes à ordures : il s’agit de la poubelle et de la déchiqueteuse (si vous en avez une).
La poubelle vous permet de vous débarrasser de tout ce que vous n’utilisez plus. Quant à la déchiqueteuse, elle vous permet de détruire en toute sécurité les documents confidentiels.

2 – Bannissez les Post-it

N’utilisez plus de Post-it pour vous rappeler des informations importantes. Ils sont trop faciles à perdre et si vous vous amusez à les coller sur votre écran, ils risquent de s’accumuler et occuper une bonne partie de votre écran. À la place, gardez un petit carnet sur votre bureau pour y noter vos rappels. Si vous voulez utiliser des Post-it, faites-le pour laisser des mémos à vos collègues pour des dossiers sur lesquels vous travaillez ensemble.

3 – Jetez les documents imprimés dont vous n’avez plus besoin

Beaucoup de documents imprimés encombrent nos bureaux alors que nous n’en avons plus besoin. Après avoir imprimé un fichier et effectué l’action qui lui est associée, jetez-le. Vous en avez déjà une copie sur votre ordinateur, vous n’avez donc pas besoin de la laisser traîner sur votre bureau.

4 – Gardez des chemises vierges et un moyen d’étiquetage à portée de main

Si vous ne classez pas, c’est probablement qu’il est trop fastidieux de trouver des dossiers et de les étiqueter. Avec une pile de chemises vierges et une étiqueteuse ou un marqueur à portée de main, vous n’avez plus d’excuse.

Comment organiser son bureau pour être productif ?

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5 – Jetez les stylos inutilisés

Pourquoi avez-vous besoin de tant de stylos ? Jetez tous ceux que vous n’utilisez plus surtout ceux-là qui n’ont pas de capuchons et qui salissent votre boîte à stylos avec l’encre qui coule. Gardez juste 2 ou 3 stylos (bleu, rouge, noir), 1 ou 2 crayons et 2 ou 3 surligneurs. C’est largement suffisant pour faire votre travail.

6 – Évitez de manger sur votre bureau

J’avoue que je ne respecte pas strictement cette règle puisqu’il m’arrive souvent de grignoter à mon bureau. Bonjour les miettes sur le clavier !

Manger à votre bureau encourage à laisser traîner des choses telles que les sacs en papier, les tasses, les couverts sur votre bureau. Pour éviter cela, mangez ailleurs.

Cela vous permettra également de faire une pause mentale et de savourer votre repas sans être interrompu par les emails qui arrivent sur votre ordinateur.

7 – Mettez les choses en ordre et nettoyez votre bureau une fois par semaine

Il peut arriver que vous vous trompiez sans vous en rendre compte en affectant un dossier à un mauvais bac, ou que vous ayez laissé traîner un peu trop longtemps sur le bureau, une tasse ou encore des couverts de l’un de vos déjeuners.

 

En prenant un temps spécifique pour mettre les choses en ordre et nettoyer, vous aurez l’occasion de remettre chaque chose à sa place. Ce sera aussi l’occasion de dépoussiérer et de nettoyer votre clavier et votre écran.

Conclusion

Comme vous avez pu le voir tout au long de l’article, il existe des astuces toutes simples pour garder votre bureau bien rangé.

Voici ce qu’il convient de retenir :

1. Mettez en place un système pour gérer vos dossiers papier

2. Bannissez les Post-it

3. Jetez les documents imprimés dont vous n’avez plus besoin

4. Gardez des chemises vierges et un moyen d’étiquetage à portée de main

5. Jetez les stylos inutilisés

6. Évitez de manger sur votre bureau

7. Mettez les choses en ordre et nettoyez votre bureau une fois par semaine

Il ne vous reste plus qu’à les en pratique ces astuces pour votre bureau.

Comment mettre en place la méthode P.A.R.A : le guide pas-à-pas

Dans un précédent article, j’ai expliqué ce qu’est la méthode P.A.R.A et comment elle pouvait facilement être adoptée comme méthode d’organisation en raison de son caractère universel, flexible, simple, adaptable, transverse, modulable et orienté résultats.

Mais avant de l’adopter, il se peut que vous ayez déjà un autre type d’organisation en place. Comment donc faire pour basculer de votre organisation actuelle à l’organisation P.A.R.A ? 

En prenant comme hypothèse que vos informations et documents devant être organisés se trouvent dans votre ordinateur, dans cet article, nous verrons en 5 étapes majeures, comment implémenter la méthode P.A.R.A dans votre ordinateur.

Étape 1 – Créez un nouveau fichier appelé “Archives [date du jour]” et déplacez-y les fichiers existants

L’idée ici est de faire table rase du passé et recommencer à zéro au lieu d’essayer de faire “migrer” des centaines d’anciens fichiers vers un nouveau système. Cela risquerait de vous prendre tellement de temps que vous pourriez abandonner en chemin.

En déplaçant les anciens fichiers dans le nouveau dossier, vous ne les perdez pas. Si vous avez vraiment besoin de retrouver un document d’un ancien projet, il vous suffira simplement de vous plonger dans les archives et de faire quelques recherches. Vous retrouverez tout exactement comme vous l’avez laissé. Mais en attendant, ils sont hors de votre vue et de votre esprit, ce qui vous permet de vous concentrer sur vos nouveaux projets.

Dans le dossier Documents de votre ordinateur, vous passerez de ce qui est probablement un ensemble de fichiers mal organisés qui encombrent votre espace de travail, à des archives centralisées :

Méthode PARA

Étape 2 – Créez des dossiers pour chacun de vos projets en cours

Après que vous ayez fait table rase du passé, vous pouvez à présent structurer votre espace pour stocker les nouvelles informations que vous allez capturer et les nouveaux documents que vous allez créer.

Mais avant de créer un dossier pour chacun de vos projets, prenez quelques instants pour faire un travail d’identification de vos différents projets. Vous pouvez pour cela passer en revue les domaines de votre vie (spirituel, familial, couple, santé, financier, professionnel, etc.) pour voir ce qui est actuellement en cours et ce que vous avez prévu de faire.

Maintenant, créez un dossier (et un seul) pour chacun de vos projets en cours. Une fois que vous aurez créé un dossier pour chacun des projets que vous avez identifiés, vous disposerez à présent de dossiers pour stocker tout ce sur quoi vous travaillez :

Méthode PARA
Building a Second Brain: A Proven Method to Organize Your Digital Life and Unlock Your Creative Potential

Étape 3 – Créez un nouveau dossier appelé “Projets” et déplacez-y tous les dossiers des différents projets

L’idée ici est de déplacer tous ces dossiers projets dans un dossier principal appelé “Projets”, afin de pouvoir les retrouver à un seul endroit.

Méthode PARA

Étape 4 – Créez un nouveau dossier “Archives” et déplacez-y le dossier “Archives [date du jour]”

Déplacez l’archive des fichiers existants dans un nouveau dossier appelé simplement “Archives”, afin de pouvoir séparer ce qui a été enregistré avant la date d’aujourd’hui de ce qui sera enregistré dans le futur :

Méthode PARA
Il vous reste donc les deux dossiers P.A.R.A essentiels : Projets et Archives. Le premier sera utilisé utilisé pour stocker les fichiers sur lesquels vous travaillez actuellement, et le second pour archiver tout ce dont vous avez fini de vous occuper. 

Étape 5 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Vous vous dites peut-être que vous pourriez déplacer des anciens fichiers dans vos dossiers de projets nouvellement créés, mais il n’est pas recommandé de le faire. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il faudrait passer du temps pour trier les fichiers afin de savoir lesquels peuvent être utiles, et pour quels projets actuels ou futurs. Du coup, il est préférable de les laisser là où ils sont. Au lieu de faire un gros travail pour les organiser et les affecter à des projets, vous pouvez les rechercher seulement si et quand vous en avez besoin.

Les deux autres dossiers P.A.R.A restants – Areas (Sphères de responsabilité) et Ressources – peuvent et doivent venir plus tard, une fois que vous avez quelque chose à y mettre. Les nouvelles informations arrivent généralement par le biais de vos projets sur lesquels vous travaillez activement en ce moment. Mais une fois en action, vous constaterez souvent que certains éléments d’information sont utiles au-delà de ce seul projet.

Par exemple, vous pouvez vous rendre compte qu’une checklist que vous avez utilisée pour organiser un mariage (un projet) est quelque chose que vous aimeriez continuer à faire. Vous pouvez créer un nouveau dossier intitulé “Mariage” et l’y déplacer, afin de toujours savoir où le trouver. Placez ce dossier “Mariage” dans un nouveau dossier appelé “Areas” :

Méthode PARA

Ou peut-être avez-vous appris une nouvelle méthodologie d’optimisation de processus au cours d’une mission pour un client, mais une fois celle-ci terminée, vous décidez que ces connaissances doivent rester disponibles pour de futurs projets. Vous pouvez déplacer la note contenant ces connaissances vers un nouveau dossier intitulé “Méthodologies”, et la placer dans un nouveau dossier “Ressources” :

Méthode PARA

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi les numéroter de 1 à 4 pour les classer par ordre d’applicabilité :

Méthode PARA

Vous avez maintenant un système P.A.R.A entièrement fonctionnel !

Vos projets vous apportent un flux constant d’idées et d’apprentissages, et une partie de ces connaissances est classée dans les “Areas” et les “Ressources” pour vous en servir dans le futur.

Conclusion

Nous venons de voir un guide pratique pas-à-pas pour organiser vos informations et vos documents dans votre ordinateur selon la méthode P.A.R.A en 5 étapes majeures :

Étape 1 – Créez un nouveau fichier appelé “Archives [date du jour]” et déplacez-y les fichiers existants

Étape 2 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Étape 3 – Créez un nouveau dossier appelé “Projets” et déplacez-y tous les dossiers des différents projets 

Étape 4 – Créez un nouveau dossier “Archives” et déplacez-y le dossier “Archives [date du jour]”

Étape 5 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et à l’implémenter dans votre ordinateur.

Si vous voulez en savoir plus sur la philosophie de productivité de Tiago Forte, je vous recommande fortement son livre Building a Second Brain: A Proven Method to Organize Your Digital Life and Unlock Your Creative Potential.

Comment optimiser son organisation avec la mise en place ?

Lorsque j’étais au lycée, je travaillais le week-end et pendant les vacances scolaires dans un restaurant à Paris. Employé polyvalent, j’ai été plongeur, commis du chef cuisinier, second du barman et également serveur. De ces années de travail en restauration, j’ai été marqué par une pratique qui avait un impact certain sur la performance de l’équipe : il s’agit de la mise en place.

C’est une technique d’organisation utilisée dans le domaine de la restauration ou encore dans le milieu culinaire. Elle consiste à préparer en amont tout ce dont on a besoin (ingrédients et ustensiles) avant de commencer à cuisiner. Mais la mise en place ne s’arrête pas à la cuisine. Elle est également utilisée par les serveurs pour préparer la salle à manger qui accueillera les clients.

Cette technique d’organisation est utilisée par les plus grands chefs et est enseignée dans les prestigieuses écoles de restauration. C’est dire à quel point son importance est capitale pour la gestion quotidienne d’une cuisine professionnelle ou d’une activité de restauration.

Dans cet article, nous verrons premièrement en quoi consiste réellement la mise en place. Dans un deuxième temps, nous nous en inspirerons pour l’appliquer à l’organisation personnelle. Nous terminerons en soulignant quelques bénéfices de cette technique pour l’organisation.

Comprendre ce qu’est la technique de la mise en place

Avant de cuisiner un repas chez vous, vous décidez d’abord en amont de la recette que vous allez faire. Vous vous demandez ensuite si vous avez les ingrédients et les ustensiles nécessaires pour la réaliser.
Une fois que vous avez vérifié la disponibilité de ce dont vous avez besoin, vous ne commencez pas à faire à manger immédiatement, mais vous préparez d’abord le terrain en sortant les ustensiles, en pesant les quantités, en découpant les ingrédients qui le nécessitent, en préchauffant le four, etc. Quand les préparations sont prêtes, on dira que vous avez fait la mise en place. Vous êtes maintenant dans les conditions optimales pour réaliser votre recette.

Dans une cuisine professionnelle, la mise en place se passe d’une manière similaire avec quand même quelques différences significatives en ce qui concerne la précision et la rigueur. En effet, les professionnels feront preuve d’une attention particulière en ce qui concerne les ustensiles et les appareils utilisés. Sans être exhaustif, le chef cuisinier veillera à ce que :

– ses couteaux soient bien limés ;

– les quantités d’ingrédients lui permettent d’assurer ses différents services de la journée ;

– l’huile de la friture soit remplacée à l’issue de plusieurs utilisations ;

– le four soit en excellent état de fonctionnement ;

– il n’y ait aucun problème avec la chambre froide ;

– Etc.

Que pourrait-il se passer si le cuisinier amateur à la maison ou le chef cuisinier au restaurant procédaient sans mise en place ? Ils risquent par exemple d’oublier des ingrédients ou des ustensiles dont ils ont besoin et qu’ils n’ont pas en stock ou qui sont en panne.

La technique de la mise en place appliquée à l’organisation personnelle

En nous inspirant de la technique de la mise en place, nous pouvons tirer quelques principes applicables à l’organisation quotidienne pour optimiser la productivité et améliorer la manière dont nous gérons nos tâches.

Commençons en faisant d’abord quelques parallèles :

– la recette que le cuisinier veut réaliser peut s’assimiler à un projet sur lequel vous travaillez

– les ingrédients constituent l’ensemble des tâches que vous avez identifiées et qu’il faut exécuter pour mener à bien votre projet

– les ustensiles sont les outils que vous allez utiliser pour faciliter l’exécution de vos tâches

– la cuisine dans laquelle intervient le cuisinier correspond à votre environnement de travail (bureau fermé, open space, coworking)

Même si les contextes culinaire et personnel sont différents, nous pouvons quand même identifier des similitudes en ce qui concerne les apports de la mise en place : meilleures préparation et planification, organisation en amont pour faciliter l’exécution des tâches.

Voici 4 étapes simples qui vous permettront de tirer profit de la technique de la mise en place :

  • Commencez par lister clairement les tâches que vous envisagez d’exécuter et identifiez ce dont vous aurez besoin pour réaliser chacune d’entre-elles. 

     

  • Assurez-vous que vous avez les ressources nécessaires et les outils adéquats pour réaliser chacune de ces tâches.

     

  • Vérifiez en amont vos ressources et outils et disposez-les dans un ordre optimal afin de ne pas perturber ou interrompre votre exécution des tâches.
  • Préparez votre environnement de travail en disposant d’un bon éclairage et d’une température adéquate (pas trop froid ni trop chaud) et en minimisant les bruits.

Si vous voulez approfondir vos connaissances dans l’implémentation de la technique de la mise en place dans votre organisation personnelle, je vous recommande le livre Work Clean : The life-changing of mise-en-place to organize your life, work and mind.

Work Clean: The life-changing power of mise-en-place to organize your life, work, and mind

Les bénéfices de la mise en place

Utiliser la technique de la mise en place dans l’organisation d’une cuisine ou dans la vie quotidienne comprend plusieurs bénéfices :

Premièrement, la mise en place vous permet d’anticiper vos besoins et de planifier votre travail en avance. En faisant les choses en avance, vous avez la possibilité de faire des ajustements ou des modifications si vous le jugez nécessaire avant de passer réellement à l’action. Ce n’est pas le cas lorsque vous faites les choses sans préparation. 

Deuxièmement, la mise en place favorise l’optimisation de votre manière de travailler. Cela est rendu possible en vous assurant que les ressources et les outils dont vous avez besoin sont préparés, organisés et disposés de manière à faciliter votre passage à l’action et à minimiser les interruptions. Vous pourrez ainsi travailler de manière plus focalisée. 

Troisièmement, la mise en place vous permet de vous sentir en confiance et d’avoir le contrôle de la situation. Ceci est vrai car l’organisation en amont apporte la tranquillité d’esprit, minimise les risques d’oubli et les erreurs, et fait gagner du temps lors de l’exécution grâce à une anticipation des étapes requises pour bien effectuer le travail.

Sans être exhaustifs, ces 3 bénéfices nous montrent que la mise en place réduit la charge mentale, facilite le passage à l’action et permet de réaliser ses projets plus aisément. 

Conclusion

Technique d’organisation utilisée dans l’univers culinaire, la mise en place est transposable à l’organisation personnelle et peut être implémentée en suivant ces 4 étapes :

1. Commencez par lister clairement les tâches que vous envisagez d’exécuter et identifiez ce dont vous aurez besoin pour réaliser chacune d’entre-elles. 

2. Assurez-vous que vous avez les ressources nécessaires et les outils adéquats pour réaliser chacune de ces tâches.

3. Vérifiez en amont vos ressources et outils et disposez-les dans un ordre optimal afin de ne pas perturber ou interrompre votre exécution des tâches.

4. Préparez votre environnement de travail en disposant d’un bon éclairage et d’une température adéquate (pas trop froid ni trop chaud) et minimisant les bruits.

Vous voulez aller plus loin en approfondissant vos connaissances sur la mise en place et l’organisation personnelle, je vous recommande de lire le livre Work Clean : The life-changing of mise-en-place to organize your life, work and mind.

Comment s’organiser avec la méthode NERAC ?

Dernière mise à jour : le 28/09/2023

La méthode NERAC est une méthode moins populaire que GTD, PARA ou encore ZTD. Néanmoins, elle fait partie des méthodes permettant d’améliorer son organisation quotidienne, comme nous l’avons souligné dans l’article Comment bien s’organiser au quotidien ? 

Dans le présent article, nous allons nous intéresser à la méthode NERAC en voyant ce qu’elle est et comment vous pouvez vous l’approprier et la personnaliser le cas échéant selon vos besoins et vos attentes, dans votre organisation quotidienne.

Comprendre ce qu’est la méthode NERAC

Cette méthode tire son origine de l’acronyme NERAC qui signifie :

Noter les tâches à effectuer

Estimer le temps nécessaire pour les réaliser

Réserver du temps pour les imprévus

Arbitrer les priorités selon le niveau d’importance et d’urgence

Contrôler la réalisation des tâches

Bien plus qu’une méthode théorique, c’est un véritable outil opérationnel que vous pouvez adopter pour optimiser votre organisation personnelle ou professionnelle et exécuter vos tâches de manière plus efficace.

Pour faciliter la compréhension de la méthode, elle est souvent illustrée visuellement sous la forme d’un tableau.

Méthode NERAC

Comment utiliser la méthode NERAC de manière pratique ?

Après avoir défini succinctement la méthode NERAC, voyons à présent voir comment la mettre en oeuvre dans votre organisation quotidienne.

1- Noter

Cette première étape consiste à mettre à l’écrit ce que vous avez à faire. Notez-y en vrac toutes vos tâches sans vous préoccuper de l’importance, de l’urgence ou encore de la date d’échéance. Ces éléments seront pris en compte à l’étape 4 – Arbitrer.

L’objectif de cette étape est d’éviter d’oublier ce que vous avez à faire et de vous vider l’esprit. Si vous décidez d’adopter cette méthode dans votre fonctionnement quotidien, notez tout au long de la journée ce qui vous viendra à l’esprit. Vous serez ainsi sûr d’avoir à un endroit l’ensemble de vos tâches.

Méthode NERAC - Etape 1 - Noter

2- Estimer

Maintenant que les tâches sont notées, il est nécessaire d’évaluer le temps que cela vous prendra pour les réaliser. L’estimation de la durée peut sembler difficile de prime abord mais vous pouvez arriver à faire une estimation juste en vous référant à des tâches similaires que vous avez pu effectuer dans le passé. Vous l’aurez bien compris, vos expériences passées vous seront utiles dans cette étape. 

L’objectif de cette étape est que vous sachiez le temps nécessaire dont vous aurez besoin pour exécuter correctement vos tâches. Veillez à ne pas le sous-évaluer ou le surévaluer. Si jamais vous vous trompez, vous corrigerez l’estimation pour les prochaines fois.

Méthode NERAC - Etape 2 - Estimer

3- Réserver

Cette troisième étape consiste à se prémunir des imprévus. La vérité est qu’on a beau prendre le temps de bien planifier le travail que nous avons à faire, il peut y avoir des éléments extérieurs hors de notre contrôle.
Les choses peuvent donc ne pas se passer comme prévu et retarder l’exécution des tâches.

Pour faire face à cela, il faut prévoir une marge de manoeuvre. Vous pouvez par exemple prévoir 50 % de temps en plus pour une tâche que vous maîtrisez et 100 % de temps en plus pour une tâche non maîtrisée. Cela veut dire que si la tâche vous prend habituellement 1 heure, vous réservez 30 min si vous la maîtrisez et 1h si ce n’est pas le cas.

L’objectif de cette étape est d’apprendre à anticiper les imprévus en prévoyant une marge de manoeuvre pour pouvoir dans tous les cas exécuter vos tâches.

Méthode NERAC - Etape 3 - Réserver
.

4- Arbitrer

Cette quatrième étape consiste à prioriser les tâches que vous avez à effectuer en vous basant sur le niveau d’importance et d’urgence. 

Lorsqu’on parle des notions d’importance et d’urgence, on pense nécessairement à la matrice d’Eisenhower qui permet d’effectuer une hiérarchisation des tâches en 4 catégories :

les tâches importantes et urgentes : ces tâches sont à exécuter le plus rapidement possible

les tâches importantes et non urgentes : ces tâches sont à planifier pour une exécution ultérieure

les tâches non importantes et urgentes : ces tâches sont à déléguer

les tâches non importantes et non urgentes : ces tâches sont à reporter ou même à supprimer dans certains cas

Après avoir décidé quoi faire pour chaque tâche, vous pourrez alors renseigner l’échéance d’exécution.

L’objectif de cette étape est de vous aider à identifier l’ordre d’exécution de vos tâches. Cela vous permettra de ne pas vous disperser et de faire les bonnes choses au bon moment.

Méthode NERAC - Etape 4 - Arbitrer

5- Contrôler

La cinquième et dernière étape consiste à suivre votre travail en faisant le point sur le travail accompli et en mesurant vos progrès.

Il s’agit notamment de :

– examiner si vos tâches ont été réalisées dans les temps

– identifier les tâches en retard et pourquoi

– faire les ajustements nécessaires dans votre planification en décalant par exemple certaines échéances ou en supprimant certaines tâches dont le niveau d’importance et/ou d’urgence a évolué

L’objectif de cette étape est de vous aider à faire des points réguliers sur l’état d’avancement de la réalisation de vos tâches, analyser votre travail pour vous ajuster et apprendre de vos erreurs pour aller plus vite et travailler de manière plus efficace à l’avenir.

Méthode NERAC - Etape 5 - Contrôler

Conclusion

La méthode NERAC peut être considérée comme un outil opérationnel qui vous permet de bien vous organiser au quotidien et d’exécuter vos tâches efficacement. Elle se décompose en 5 étapes : 

1 – Noter les tâches à effectuer

2 – Estimer le temps nécessaire pour les réaliser

3 – Réserver du temps pour les imprévus

4 – Arbitrer les priorités selon le niveau d’importance et d’urgence

5 – Contrôler la réalisation des tâches

Il ne vous reste plus qu’a vous approprier ces différentes étapes et à les adopter dans votre fonctionnement quotidien.

4 erreurs à éviter pour bien gérer son agenda

L’agenda fait partie des outils incontournables à utiliser lorsqu’on aspire à bien organiser. Encore faut-il savoir bien l’utiliser pour tirer profit des différents avantages qu’il procure. Bien utiliser un agenda comprend deux dimensions : premièrement savoir quels types d’activités y positionner, deuxièmement être conscient des erreurs à ne pas faire dans son utilisation au quotidien. C’est sur cette deuxième dimension que je vais me concentrer dans le cadre de cet article.

J’ai identifié quatre erreurs principales que je vais partager avec vous et je vous propose sans plus tarder de rentrer dans le vif du sujet.

Erreur 1 – Accepter toutes les réunions

Dans la sphère professionnelle, il est courant d’envoyer les invitations aux réunions par email. Et très souvent, nous avons tendance à répondre “Oui” par défaut, à partir du moment où aucun évènement n’est positionné dans notre agenda sur le créneau proposé. Mais ce n’est pas parce que vous êtes invité à une réunion et que vous êtes disponible au créneau proposé, que vous devez nécessairement y participer. 

Il faut au préalable s’interroger sur l’objectif de ladite réunion et surtout la valeur ajoutée de votre participation. Vous interroger sur la pertinence de votre participation à une réunion vous fait en réalité gagner du temps et vous évite d’encombrer votre agenda avec des activités sans valeur ajoutée pour votre travail ou vos objectifs.

En effet, d’après une étude réalisée en France par l’institut de sondage OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, les cadres en entreprise passent 6,2 semaines par an en réunion et 48 % des réunions sont jugées non productives. En d’autres termes, presqu’une réunion sur deux n’est pas productive. Ceci s’explique par l’absence d’ordres du jour précis, d’objectifs clairement identifiés et une mauvaise identification des participants à la réunion.

Ces statistiques mettent en évidence la nécessité de prendre un temps de réflexion avant de confirmer votre participation à une réunion. Vous l’aurez bien compris, avant de dire “Oui” à la prochaine invitation de réunion, réfléchissez à deux fois !

Erreur 2 – Planifier sans marge de manoeuvre

Lorsque j’accompagne des clients dans leur organisation personnelle et/ou professionnelle, je fais souvent avec eux l’exercice de réalisation de leur planning hebdomadaire. Et j’ai remarqué une chose : beaucoup de personnes ont souvent un planning serré avec presqu’aucune marge de manoeuvre. Mais la vérité est que, aussi organisée soit une personne, elle devra tôt ou tard faire face à des imprévus. Par exemple, lorsque vous acceptez de participer à une réunion de 10h à 11h et que vous positionnez dans votre agenda un rendez-vous de 11h à 12h, que se passera-t-il si votre réunion se termine en retard ? Cela va inévitablement vous faire arriver en retard à votre rendez-vous.

Il est donc important de toujours laisser un temps de battement ne serait-ce que de 10-15 minutes entre 2 évènements positionnés dans votre agenda. Cela vous permettra non seulement de faire face à un éventuel imprévu mais également de “souffler” avant d’enchaîner avec la prochaine activité. Vous pourrez ainsi faire un tour aux toilettes, aller à la machine, vous rafraîchir ou simplement vous changer les idées. Dans ce cas, le temps de battement vous permet de faire une pause.

D’ailleurs, plusieurs études ont démontré ces dernières années que faire des pauses dans son travail augmente le niveau de productivité en permettant aux personnes qui en prennent d’être plus alertes que celles qui n’en prennent pas.

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Erreur 3 – Ne pas planifier des blocs de temps pour vos projets

Parmi les types d’activités à positionner absolument dans votre agenda, il y a ce qu’on appelle les blocs de temps. Ils sont basés sur une technique appelée la technique du time-blocking qui consiste à bloquer dans votre agenda des plages horaires spécifiques durant lesquelles vous allez travailler de manière dédiée sur une thématique particulière. 

Si vous êtes par exemple un blogueur, vous avez besoin de positionner dans votre agenda des blocs de temps pour rédiger de manière efficace vos articles. Si vous êtes un responsable marketing, en plus des différentes réunions avec votre équipe, il est nécessaire d’avoir des blocs de temps qui vous permettront de réfléchir aux stratégies marketing à implémenter pour les différents projets que vous pilotez.

Les blocs de temps sont le meilleur moyen d’avancer rapidement dans la réalisation de vos projets. De manière générale, la durée d’un bloc de temps peut varier entre 90 et 120 minutes. Afin de bien en tirer profit, il est recommandé de travailler de manière focalisé en vous éloignant de toutes les sources de distraction. Vous pouvez également si vous le jugez nécessaire, prendre de courtes pauses durant votre bloc de temps pour optimiser votre productivité.

Erreur 4 – Avoir plusieurs agendas

En matière d’utilisation d’agenda, la règle d’or est d’avoir un seul et unique agenda, qu’il soit papier ou électronique. Évitez de jongler entre un format et l’autre. Sinon vous risquez de vous en mêler les pinceaux.

Certaines personnes ont deux agendas : un pour la sphère personnelle et un pour la sphère professionnelle. C’est une mauvaise idée si vous les gérez de manière indépendante, parce que cela vous empêche d’avoir une vision globale et consolidée de ce que vous avez à faire dans votre vie.
De plus, si vous êtes un utilisateur d’agendas papier, cela suppose donc d’avoir en permanence sur vous vos 2 agendas, pour ne rien louper.

En revanche, si vous utilisez un agenda électronique comme Google Agenda, il est possible d’afficher vos 2 agendas à un même endroit pour ainsi avoir une vision consolidée. Cela est rendu possible grâce à la fonctionnalité de partage d’agendas.

Si vous voulez vous organiser de manière optimale au quotidien, vous avez tout intérêt à utiliser un seul agenda en adoptant un agenda papier ou en centralisant vos différents agendas électroniques dans un agenda électronique principal. 

Conclusion

Bien utiliser un agenda peut paraître simple de prime abord, mais comme vous avez pu le constater tout au long de l’article, il est facile de faire des erreurs qui peuvent impacter la stabilité de votre organisation ainsi que votre productivité. Nous avons notamment passé en revue 4 erreurs majeures :

Erreur 1 – Accepter toutes les réunions

Erreur 2 – Planifier sans marge de manoeuvre

Erreur 3 – Ne pas planifier des blocs de temps pour vos projets

Erreur 4 – Avoir plusieurs agendas

Il vous appartient maintenant d’identifier l’erreur dans laquelle vous vous retrouvez le plus souvent et de définir les actions à mettre en oeuvre pour reprendre le contrôle de la situation.

 

Comment s’organiser avec la méthode ZTD ?

Proposée par le blogueur Léo Babauta, auteur du blog Zen Habits, la méthode ZTD (Zen To Done) est une version simplifiée et allégée qui s’inspire de la méthode GTD dont le principe de fonctionnement est rappelé par le schéma synthétique ci-dessous :

Comment s'organiser avec la méthode GTD ?

Grand admirateur de la méthode GTD, Léo Babauta reprend ses meilleures pratiques tout en comblant ses lacunes. En effet, il a identifié 5 problèmes majeurs que rencontrent la plupart des personnes ayant adopté la méthode GTD, et propose donc des solutions pour les résoudre.

Après avoir passé en revue les 5 problèmes de la méthode GTD, nous verrons les 10 habitudes proposées par la méthode ZTD.

Les 5 problèmes de la méthode GTD

Problème 1 – GTD requiert plusieurs changements d’habitudes 

Le premier problème auquel sont confrontés les utilisateurs de la méthode GTD et qui les empêche d’ailleurs de réussir à bien l’utiliser est qu’elle demande une série de plusieurs changements d’habitudes à faire en même temps. Or pour obtenir des résultats durables, il faut se concentrer sur une habitude à la fois et l’intégrer à sa vie avant d’adopter une nouvelle. En effet, lorsqu’on veut changer plusieurs choses en même temps, on finit très rapidement par revenir en arrière à nos vieilles habitudes sans avoir réussi à changer quoi que ce soit.

La solution préconisée par ZTD est donc de changer les habitudes une par une et au fur et à mesure. Cela veut dire qu’il n’est pas recommandé d’essayer de maîtriser le fonctionnement du système GTD d’un coup car cela serait fastidieux, pénible et décourageant. Il est donc plus adapté de l’adopter en plusieurs étapes.

Problème 2 – GTD ne met pas suffisamment l’accent sur l’action

Bien que GTD (Getting Things Done) signifie faire les choses ou encore avancer dans l’exécution des choses, on réalise que dans la pratique, c’est un système qui est plutôt très efficace dans le tri, l’organisation et le classement des informations (idées, projets, activités, tâches) mais qui ne pousse pas tellement à l’action proprement dite. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’on décide d’adopter la méthode GTD, on se retrouve très rapidement à passer plus de temps à se poser des questions sur la meilleure façon de classer ou d’organiser, que de passer à l’action. Ce qui alourdit et complexifie l’organisation personnelle.

La solution préconisée par ZTD est de se focaliser davantage sur l’action. Cela signifie qu’il est plus important de consacrer son énergie à trouver la meilleure façon d’exécuter ses tâches pour obtenir les résultats escomptés.

Problème 3 – GTD n’est pas assez structuré pour beaucoup de personnes

Avoir une structure est fondamental pour travailler efficacement et avancer dans l’accomplissement de ses objectifs, parce qu’on a une visibilité globale de l’organisation de notre travail.

Avec la méthode GTD, l’accent est mis sur la prise de décision instantanée et il y a peu ou pas de planification. Ce qui peut être frustrant, désorientant ou encore source de confusion pour la plupart des personnes car un cadre d’organisation est quand même nécessaire pour mieux appréhender ses journées.

La solution préconisée par ZTD est développer une série de plusieurs petites habitudes telles que définir ses 3 TPIs (Tâches les Plus Importantes) de la journée, créer des routines quotidiennes et hebdomadaires de fonctionnement et prendre le temps de se poser pour planifier ses activités et ses tâches.

Problème 4 – GTD en fait un peu trop

Le système GTD ne fait pas de distinction particulière entre les éléments qui rentrent dans la boîte de réception. Il permet de classer absolument tout ! A première vue, cela est une très bonne chose. Mais à trop faire rentrer des éléments dans la boîte de réception, on peut se retrouver rapidement en situation de surcharge et de stress parce qu’on peut se sentir dans une sorte d’obligation de tout classer en permanence. Et dans le cas où on ne le fait pas, on aura alors le sentiment de ne pas bien faire les choses.

La solution préconisée par ZTD est de se focaliser sur la simplification. L’idée ici est de ne pas chercher continuellement à tout trier mais de se concentrer sur l’essentiel, ce qui est réellement important.

Problème 5 – GTD n’est pas suffisamment orienté vers les objectifs

Avec le système GTD, il n’y a aucune réflexion sur le lien entre les tâches exécutées et les objectifs qu’on souhaite atteindre. On trie simplement les informations au fur et à mesure qu’elles arrivent et on décide de ce qui sera ou pas fait. Mais peut-être que les choses qui seront faites ne sont pas les plus importantes, ni les plus alignées avec les objectifs. On constate donc que l’approche ici est davantage réactive que proactive. 

La solution préconisée par ZTD est d’identifier les activités et les tâches les plus importantes de votre journée et de votre semaine. S’agissant de ce que vous jugez comme le plus important, vous devez donc les réaliser en priorité.

Après avoir vu les problèmes majeurs rencontrés avec la méthode GTD et les solutions proposées par la méthode ZTD, voyons à présent les caractéristiques de la méthode ZTD.

Les 10 habitudes de la méthode ZTD

Léo Babauta résume sa méthode à 10 habitudes majeures. Son approche est de pousser la personne qui veut les adopter à les tester les unes après les autres et d’observer le changement qu’elles produiront dans sa vie. Ceci étant dit, il ne faut donc aucunement considérer ces habitudes comme des règles à respecter mais plutôt comme des pistes d’organisation à explorer.

Habitude 1 – La capture

Cette première habitude consiste à collecter, recenser, répertorier les idées, les projets, les activités et les tâches qui vous viennent à l’esprit.

Vous pouvez utilisez le système que vous voulez (bloc-notes, post-it, application mobiles, etc), cela importe peu. Le plus important est que votre système de capture soit facile à utiliser et à transporter.

L’objectif visé par cette première habitude est de désencombrer et de libérer votre esprit. 

Habitude 2 – Le traitement

Cette deuxième habitude consiste à prendre l’habitude de traiter au moins une fois par jour, les informations se trouvant dans votre système de capture et de ne pas les laisser s’accumuler sans agir car cela impacte négativement la prise de décisions. 

Traitez les différentes informations en vous basant sur le circuit décisionnel de la méthode GTD :

  • Si l’information à traiter prend moins de 2 min, vous la traitez tout de suite
  • Si elle n’est pas importante, vous la jetez à la poubelle
  • Si elle s’adresse à quelqu’un d’autre, vous la déléguez
  • Si vous souhaitez la sauvegarder, vous pouvez alors l’archiver 
  • Si vous souhaitez la planifier, ajoutez-la à votre calendrier ou mettez-la dans votre to-do list

L’objectif visé par cette deuxième habitude est de prendre la meilleure décision pour chaque information dans votre système de capture.

Habitude 3 – La planification

Cette troisième habitude consiste à choisir chaque jour entre 1 et 3 TPIs qu’on souhaite avoir absolument réalisé avant la fin de la journée. En raison de leur niveau d’importance, les TPIs doivent être accomplies en priorité, idéalement en début de journée, au moment où l’énergie et la concentration sont à leur maximum

L’objectif visé par cette troisième habitude est de passer à l’action et de s’assurer de faire le plus important chaque jour.

Habitude 4 – L’action

Cette quatrième habitude est l’une des plus importantes de la méthode ZTD. Elle consiste à se concentrer exclusivement sur la tâche qu’on a choisi d’exécuter en évitant les distractions. Cela sous-entend bien évidemment qu’il faut éviter le multitâche.

Pour y arriver plus facilement, il convient de se déconnecter de toutes les sources de distraction (boîte email, téléphone, réseaux sociaux, etc.) Si jamais une personne vous interrompt pour une demande quelconque, il est recommandé de la noter quelque part pour se souvenir de s’en occuper plus tard. Vous l’aurez bien compris, une telle interruption ne doit pas vous empêcher de continuer votre travail. 

L’objectif visé par cette quatrième habitude est de passer à l’action de manière focalisée chaque jour.

Habitude 5 – La systématisation

Cette cinquième habitude consiste à construire et à maintenir des listes simples à utiliser. Pour rendre cela possible, la méthode ZTD utilise des liste contextuelles telles que @travail pour toutes les tâches professionnelles, @famille pour les tâches relatives à vos obligations familiales, @courses pour toutes les tâches relatives aux courses. En fonctionnant ainsi, les choses restent simples et lisibles, et on passe moins de temps à gérer le système et plus de temps à avancer sur l’accomplissement des objectifs. 

L’objectif visé par cette cinquième habitude est de garder les choses très simples pour en faciliter la gestion.

Habitude 6 – L’organisation

Cette sixième habitude consiste à s’assurer régulièrement que chaque information ou chaque élément soit au bon endroit c’est-à-dire dans la bonne liste contextuelle ou le bon dossier. Cela permet bien évidemment de gagner du temps lorsque vient le moment de passer l’action.

L’objectif visé par cette sixième habitude est de ne pas attendre que les choses s’entassent pour les classer mais de garder constamment votre système organisé.

Habitude 7 – L’examination

Cette septième habitude consiste à vérifier régulièrement le fonctionnement de votre système et à passer en revue vos objectifs de manière hebdomadaire. De manière pratique, il s’agit d’examiner votre progression dans l’accomplissement de vos objectifs et d’identifier ce qui vous reste à faire, ce que vous pouvez optimiser, ce que vous pouvez améliorer, etc. Vous pouvez en plus faire des revues mensuelles et trimestrielles.

L’objectif visé par cette septième habitude est de vous assurer que vous avancez bien dans la bonne direction et ne vous laissez pas distraire par des choses qui ne sont pas importantes.

Habitude 8 – La simplification

Cette huitième habitude est l’essence même de la philosophie de la méthode ZTD. Elle consiste à apprendre à toujours aller à l’essentiel et à ne pas s’encombrer de choses inutiles qui pourraient vous empêcher de progresser vers l’atteinte de vos objectifs.

L’objectif visé par cette huitième habitude est comme vous vous doutez la simplicité pour éviter de se surcharger de choses inutiles. 

Habitude 9 – Des routines

Cette neuvième habitude consiste à définir des routines car elles aident à mieux structurer ses journées et à créer une certaine régularité dans son fonctionnement quotidien. La particularité des routines est qu’elles doivent vous être propres. N’essayez donc pas de reproduire mécaniquement ce que fait une autre personne. Au contraire, testez des choses et trouvez ce qui fonctionne pour vous et vous convient. Vous pouvez par exemple commencer vos journées en regardant votre agenda, en examinant vos listes contextuelles et en définissant vos TPIs pour la journée, etc.

L’objectif visé par cette neuvième habitude est d’arriver à automatiser certaines de vos actions quotidiennes. 

Habitude 10 – La passion

Cette dixième habitude consiste à orienter vos efforts et votre énergie vers un travail qui vous passionne. La passion a ceci de particulier qu’elle vous permet de travailler avec plaisir. En effet, quand on est passionné par son travail, on se lève chaque matin pleinement motivé et rempli d’énergie positive. De plus, on procrastine rarement dans la mesure où on aime beaucoup ce qu’on fait. 

L’objectif visé par cette dixième habitude, qui peut d’ailleurs être considérée comme la plus importante, est de vous aider à trouver ce qui vous fait vibrer dans la vie et vous met des étoiles dans les yeux. Si vous aimez ce que vous faites, la réussite sera toujours à portée de main. 

Conclusion

La méthode ZTD prend appui sur la méthode GTD, conserve ses points forts, l’allège et propose des solutions face aux problèmes rencontrés par ceux qui l’utilisent. Son objectif ultime est de la simplifier afin de la rendre plus pratique. 

Pour rappel, les 5 problèmes majeurs rencontrés avec la méthode GTD sont les suivants :

  • Problème 1 – GTD requiert plusieurs changements d’habitudes
  • Problème 2 – GTD ne met pas suffisamment l’accent sur l’action 
  • Problème 3 – GTD n’est pas assez structuré pour beaucoup de personnes
  • Problème 4 – GTD en fait un peu trop 
  • Problème 5 – GTD n’est pas suffisamment orienté vers les objectifs

Et voici les 10 habitudes sur lesquelles repose la méthode ZTD :

  • Habitude 1 – La capture : désencombrez et libérez votre esprit
  • Habitude 2 – Le traitement : prenez la meilleure décision pour chaque information
  • Habitude 3 – La planification : passez à l’action en faisant le plus important chaque jour
  • Habitude 4 – L’action : passez à l’action de manière focalisée chaque jour
  • Habitude 5 – La systématisation : gardez les choses simples dans un système pour en faciliter la gestion 
  • Habitude 6 – L’organisation : gardez votre système constamment ordonné 
  • Habitude 7 – L’examination : assurez-vous régulièrement que vous avancez dans la bonne direction
  • Habitude 8 – La simplification : évitez de vous surcharger de choses inutiles, allez à l’essentiel 
  • Habitude 9 – Des routines : mettez en place des rituels pour automatiser certaines de vos actions quotidiennes
  • Habitude 10 – La passion : trouvez un travail qui vous passionne et passez à l’action avec plaisir 

Il ne vous reste plus qu’a tester ces différentes habitudes et à les adopter dans votre fonctionnement quotidien.