Comment mettre en place la méthode P.A.R.A : le guide pas-à-pas

Dans un précédent article, j’ai expliqué ce qu’est la méthode P.A.R.A et comment elle pouvait facilement être adoptée comme méthode d’organisation en raison de son caractère universel, flexible, simple, adaptable, transverse, modulable et orienté résultats.

Mais avant de l’adopter, il se peut que vous ayez déjà un autre type d’organisation en place. Comment donc faire pour basculer de votre organisation actuelle à l’organisation P.A.R.A ? 

En prenant comme hypothèse que vos informations et documents devant être organisés se trouvent dans votre ordinateur, dans cet article, nous verrons en 5 étapes majeures, comment implémenter la méthode P.A.R.A dans votre ordinateur.

Étape 1 – Créez un nouveau fichier appelé “Archives [date du jour]” et déplacez-y les fichiers existants

L’idée ici est de faire table rase du passé et recommencer à zéro au lieu d’essayer de faire “migrer” des centaines d’anciens fichiers vers un nouveau système. Cela risquerait de vous prendre tellement de temps que vous pourriez abandonner en chemin.

En déplaçant les anciens fichiers dans le nouveau dossier, vous ne les perdez pas. Si vous avez vraiment besoin de retrouver un document d’un ancien projet, il vous suffira simplement de vous plonger dans les archives et de faire quelques recherches. Vous retrouverez tout exactement comme vous l’avez laissé. Mais en attendant, ils sont hors de votre vue et de votre esprit, ce qui vous permet de vous concentrer sur vos nouveaux projets.

Dans le dossier Documents de votre ordinateur, vous passerez de ce qui est probablement un ensemble de fichiers mal organisés qui encombrent votre espace de travail, à des archives centralisées :

Méthode PARA

Étape 2 – Créez des dossiers pour chacun de vos projets en cours

Après que vous ayez fait table rase du passé, vous pouvez à présent structurer votre espace pour stocker les nouvelles informations que vous allez capturer et les nouveaux documents que vous allez créer.

Mais avant de créer un dossier pour chacun de vos projets, prenez quelques instants pour faire un travail d’identification de vos différents projets. Vous pouvez pour cela passer en revue les domaines de votre vie (spirituel, familial, couple, santé, financier, professionnel, etc.) pour voir ce qui est actuellement en cours et ce que vous avez prévu de faire.

Maintenant, créez un dossier (et un seul) pour chacun de vos projets en cours. Une fois que vous aurez créé un dossier pour chacun des projets que vous avez identifiés, vous disposerez à présent de dossiers pour stocker tout ce sur quoi vous travaillez :

Méthode PARA
Building a Second Brain: A Proven Method to Organize Your Digital Life and Unlock Your Creative Potential

Étape 3 – Créez un nouveau dossier appelé “Projets” et déplacez-y tous les dossiers des différents projets

L’idée ici est de déplacer tous ces dossiers projets dans un dossier principal appelé “Projets”, afin de pouvoir les retrouver à un seul endroit.

Méthode PARA

Étape 4 – Créez un nouveau dossier “Archives” et déplacez-y le dossier “Archives [date du jour]”

Déplacez l’archive des fichiers existants dans un nouveau dossier appelé simplement “Archives”, afin de pouvoir séparer ce qui a été enregistré avant la date d’aujourd’hui de ce qui sera enregistré dans le futur :

Méthode PARA
Il vous reste donc les deux dossiers P.A.R.A essentiels : Projets et Archives. Le premier sera utilisé utilisé pour stocker les fichiers sur lesquels vous travaillez actuellement, et le second pour archiver tout ce dont vous avez fini de vous occuper. 

Étape 5 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Vous vous dites peut-être que vous pourriez déplacer des anciens fichiers dans vos dossiers de projets nouvellement créés, mais il n’est pas recommandé de le faire. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il faudrait passer du temps pour trier les fichiers afin de savoir lesquels peuvent être utiles, et pour quels projets actuels ou futurs. Du coup, il est préférable de les laisser là où ils sont. Au lieu de faire un gros travail pour les organiser et les affecter à des projets, vous pouvez les rechercher seulement si et quand vous en avez besoin.

Les deux autres dossiers P.A.R.A restants – Areas (Sphères de responsabilité) et Ressources – peuvent et doivent venir plus tard, une fois que vous avez quelque chose à y mettre. Les nouvelles informations arrivent généralement par le biais de vos projets sur lesquels vous travaillez activement en ce moment. Mais une fois en action, vous constaterez souvent que certains éléments d’information sont utiles au-delà de ce seul projet.

Par exemple, vous pouvez vous rendre compte qu’une checklist que vous avez utilisée pour organiser un mariage (un projet) est quelque chose que vous aimeriez continuer à faire. Vous pouvez créer un nouveau dossier intitulé “Mariage” et l’y déplacer, afin de toujours savoir où le trouver. Placez ce dossier “Mariage” dans un nouveau dossier appelé “Areas” :

Méthode PARA

Ou peut-être avez-vous appris une nouvelle méthodologie d’optimisation de processus au cours d’une mission pour un client, mais une fois celle-ci terminée, vous décidez que ces connaissances doivent rester disponibles pour de futurs projets. Vous pouvez déplacer la note contenant ces connaissances vers un nouveau dossier intitulé “Méthodologies”, et la placer dans un nouveau dossier “Ressources” :

Méthode PARA

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi les numéroter de 1 à 4 pour les classer par ordre d’applicabilité :

Méthode PARA

Vous avez maintenant un système P.A.R.A entièrement fonctionnel !

Vos projets vous apportent un flux constant d’idées et d’apprentissages, et une partie de ces connaissances est classée dans les “Areas” et les “Ressources” pour vous en servir dans le futur.

Conclusion

Nous venons de voir un guide pratique pas-à-pas pour organiser vos informations et vos documents dans votre ordinateur selon la méthode P.A.R.A en 5 étapes majeures :

Étape 1 – Créez un nouveau fichier appelé “Archives [date du jour]” et déplacez-y les fichiers existants

Étape 2 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Étape 3 – Créez un nouveau dossier appelé “Projets” et déplacez-y tous les dossiers des différents projets 

Étape 4 – Créez un nouveau dossier “Archives” et déplacez-y le dossier “Archives [date du jour]”

Étape 5 – Créez de nouveaux dossiers uniquement si et quand vous en avez besoin

Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et à l’implémenter dans votre ordinateur.

Si vous voulez en savoir plus sur la philosophie de productivité de Tiago Forte, je vous recommande fortement son livre Building a Second Brain: A Proven Method to Organize Your Digital Life and Unlock Your Creative Potential.

Résumé du livre Hyperfocus

Rocket Fuel

1. Informations bibliographiques

Titre :
Hyperfocus
Sous-Titre :
How to manage your attention in a world of distraction
Auteur(s) :
Chris Bailey
Editeur :
Pan Books
Date de publication:
Janvier 2020
Categorie :
Productivité
Pages :
256
Ma Note :
3,5/5

2. Synthèse Générale

Ce livre explore comment entraîner les deux modes les plus productifs de votre cerveau : le mode concentré (Hyperfocus) et le mode créatif (Scatterfocus). Le premier est nécessaire pour être très productif, tandis que le second est le plus adapté pour connecter des idées et résoudre des problèmes.

 

Le livre est divisé en 2 parties comprenant chacune 5 chapitres :

– Dans la première partie, l’auteur explique le mécanisme de gestion de l’attention, montre comment dompter les distractions et met un accent sur la puissance de la concentration en soulignant l’importance d’en faire une habitude.

– La deuxième partie est dédiée au pouvoir du “vagabondage intentionnel” de l’esprit et de l’orientation de votre attention vers l’intérieur. D’après l’auteur, c’est le mode le plus créatif du cerveau et il est extrêmement puissant lorsque notre intention est de résoudre des problèmes, de penser de manière plus créative, de trouver de nouvelles idées ou de faire le plein d’énergie.

 

3. Idées Clés

DE L’IMPORTANCE DE LA CONCENTRATION

– Nous sommes toujours concentrés sur quelque chose, même lorsque nous sommes perdus dans nos pensées intérieures.

– Pour favoriser la créativité et la productivité, apprenez à vous déconcentrer. Laissez votre esprit vagabonder et vous parviendrez à mieux relier les idées et à en trouver de nouvelles.

– La notion de Hyperfocus signifie hyperfocalisation c’est-à-dire se concentrer profondément sur une chose importante à la fois

– L’attention est la compétence la plus importante pour devenir plus productif, créatif et heureux.

CHAPITRE 1 : DÉSACTIVER LE MODE PILOTE AUTOMATIQUE

– Nous effectuons la plupart de nos actions en pilotage automatique sans même souvent être conscient de ce que nous faisons.

– L’attention est notre ressource la plus limitée et la plus restreinte. Il est donc important de la gérer avec intention pour devenir plus concentré, plus productif et plus créatif.

– Diriger votre attention vers l’objet le plus important de votre choix, puis maintenir cette attention est la décision la plus importante que vous puissiez prendre au cours de la journée.

– Nous devenons ce à quoi nous prêtons attention

– Selon l’auteur, il existe 4 types de tâches :

    • Les tâches productives et attractives : le travail utile
    • Les tâches productives et non attractives : le travail nécessaire
    • Les tâches non productives et attractives : le travail distrayant
    • Les tâches non productives et non attractives : le travail inutile

– Le travail utile est ce qu’il y a d’idéal pour la productivité. Ce sont les tâches dans lesquelles nous sommes le plus engagés et avec lesquelles nous avons le plus d’impact.

CHAPITRE 2 : LES LIMITES DE VOTRE ATTENTION

– Dans ce chapitre, l’auteur introduit une notion importante à savoir l’espace attentionnel. C’est la quantité de capacité mentale dont nous disposons pour nous concentrer sur les choses et les traiter au moment même.

– Les tâches requièrent un espace attentionnel différent selon leur complexité :

    • Les tâches habituelles nécessitent un espace attentionnel minimal
    • Les tâches complexes ne peuvent être accomplies correctement que si l’on s’y consacre pleinement.

– Les 3 combinaisons de tâches qui s’adaptent confortablement à votre espace attentionnel :

1. Quelques petites tâches habituelles. Nous sommes capables de respirer en courant, de faire attention à notre rythme cardiaque et d’écouter de la musique, tout cela en même temps.

2. Une tâche qui requiert la majeure partie de notre attention + une tâche habituelle. Écouter un podcast tout en effectuant des tâches d’entretien.

3. Une tâche complexe. Plus vous consacrez de temps et d’attention à ces tâches, plus vous êtes productif.

L’intention nous permet d’établir des priorités afin de ne pas surcharger notre espace attentionnel.

– Lorsque nous passons continuellement d’une tâche à l’autre, notre travail prend 50 % plus de temps.

CHAPITRE 3 : LE POUVOIR DE L’HYPERFOCALISATION

– Lorsqu’il s’agit de vos tâches les plus importantes, moins vous faites attention à certaines choses, plus vous êtes productif.

– Vous entrez dans l’hyperfocalisation lorsque vous engagez à la fois vos pensées et votre environnement extérieur et que vous les dirigez intentionnellement vers une seule chose.

Les 4 étapes de l’hyperfocalisation :

    • Choisissez un objet d’attention productif ou significatif
    • Éliminez les distractions externes et internes
    • Concentrez-vous sur l’objet d’attention choisi
    • Ramenez continuellement votre attention sur votre objet d’attention.

– L’hyperfocalisation consiste à garder à l’esprit un objet d’attention important et complexe pendant que vous travaillez.

CHAPITRE 4 : APPRIVOISER LES DISTRACTIONS

– L’auteur distingue 4 types de distractions :

    • Les distractions ennuyeuses et sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle
    • Les distractions amusantes et sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle
    • Les distractions ennuyeuses et sur lesquelles nous avons un contrôle
    • Les distractions amusantes et sur lesquelles nous avons un contrôle

– L’auteur donne ensuite des astuces pour dompter les distractions dans plusieurs situations (email, téléphone, réunions) et montre comment mettre en place un environnement de travail productif. 

Comment créer un environnement productif :

    • Éliminez les objets qui peuvent faire dérailler votre concentration.
    • Introduisez des indices plus productifs dans votre environnement (par exemple, des plantes et des tableaux blancs).
    • Ordonnez vos espaces physiques et numériques lorsque vous avez terminé de travailler.
    • Écoutez de la musique simple et familière.

CHAPITRE 5 : FAIRE DE L’HYPERFOCALISATION UNE HABITUDE

– Pour entrer dans un état d’hyperfocalisation :

    • Rendez vos tâches plus complexes
    • Acceptez des tâches plus complexes

– Le défi face à une tâche par rapport à nos capacités :

    • Lorsque le défi est égal à nos capacités, nous sommes totalement immergés dans la tâche.
    • Si la capacité > défi, nous nous ennuyons
    • Lorsque le défi > la tâche, nous nous sentons anxieux

– La capacité de la mémoire de travail : c’est le nombre d’éléments d’information que vous pouvez conserver simultanément dans votre esprit (en général, environ quatre éléments d’information).

– Pour augmenter la capacité de sa mémoire de travail, l’auteur recommande de pratiquer la méditation.

Comment combattre votre résistance initiale à l’hyperfocalisation :

    • Réduisez la période d’hyperfocalisation souhaitée jusqu’à ce que vous ne ressentiez plus de résistance au rituel.
    • Remarquez quand vous “n’avez pas le temps” pour quelque chose. Vous avez toujours du temps, vous le consacrez simplement à d’autres choses.
    • Pratiquez l’hyperfocalisation tous les jours. Incorporez au moins un intervalle d’hyperfocalisation par jour.
    • Rechargez-vous. Résister au rituel peut aussi être un signe que vous avez besoin de vous recharger.

CHAPITRE 6 : LE MODE CRÉATIF CACHÉ DE VOTRE CERVEAU

– Scatterfocus : il s’agit du pouvoir du vagabondage intentionnel de l’esprit et de l’orientation de l’attention vers l’intérieur. C’est le mode le plus créatif du cerveau et il est extrêmement puissant lorsque notre intention est de résoudre des problèmes, de penser de manière plus créative, de trouver de nouvelles idées ou de se ressourcer.

L’hyperfocus consiste à se concentrer sur une seule chose, tandis que le scatterfocus consiste à se concentrer sur rien en particulier. Avec l’hyperfocus, vous dirigez votre attention vers l’extérieur ; avec le scatterfocus, vous la dirigez vers l’intérieur. L’un concerne l’attention, l’autre l’inattention.

–  Lorsque votre esprit vagabonde, il visite trois endroits principaux : le passé, le présent et l’avenir.

– Notre esprit vagabonde pour penser à l’avenir plus qu’à notre passé et notre présent réunis. Nous pensons généralement à l’avenir immédiat. La plupart de ce temps est consacré à la planification. C’est pourquoi le scatterfocus nous permet d’agir plus intelligemment et plus intentionnellement.

Les 3 styles de Scatterfocus :

    • Capturer. Identifiez ce qui vous préoccupe en laissant votre esprit vagabonder librement et en notant tout ce qui vous vient à l’esprit.
    • Résoudre les problèmes. Réfléchissez à un problème ou à une idée spécifique en gardant un problème en tête et en laissant vos pensées vagabonder autour de lui, le retourner et l’explorer sous différents angles.
    • L’habitude. Engagez-vous dans une tâche simple, comme une promenade, et saisissez les idées et les plans précieux qui remontent à la surface en le faisant.

CHAPITRE 7 : RECHARGER SON ATTENTION

– Plus nous nous dispersons souvent pour refaire le plein d’énergie mentale, plus nous avons d’énergie pour nos tâches les plus importantes.

– Les 3 caractéristiques d’une pause de travail rafraîchissante :

    • Elle doit être peu exigeante et habituelle
    • Quelque chose que vous avez réellement envie de faire
    • Quelque chose qui n’est pas une corvée

– Nos pauses doivent comporter quelque chose qui soit agréable et sans effort. Voici quelques exemples :

    • Faire une promenade dans la nature
    • Lire quelque chose d’amusant et non lié au travail
    • Écouter de la musique, un podcast ou un livre audio.
    • Passer du temps avec des collègues de travail ou des amis

– Plus vous devez réguler votre comportement – résister aux distractions et aux tentations ou vous pousser à faire des choses – plus vous aurez besoin de vous recharger souvent.

– Les 2 règles des pauses :

    • Faites une pause au moins toutes les 90 min
    • Faites une pause d’environ 15 minutes pour chaque heure de travail que vous effectuez.

CHAPITRE 8 : RELIER LES POINTS 

– Utilisez le scatterfocus pour devenir plus créatif en :

    • Reliant plus de points
    • Rassemblant des points de plus grande valeur.

– Lorsque nous sommes en mode habituel de dispersion, les déclencheurs potentiels d’idées proviennent de deux endroits : nos esprits errants eux-mêmes et l’environnement extérieur.

– Plus notre environnement et nos expériences sont riches, plus nous sommes en mesure de découvrir de nouvelles idées.

– Comment relier plus de points :

    • Allez dans des environnements plus riches. Immergez-vous dans un environnement qui contient des déclencheurs potentiels d’introspection, par exemple en vous promenant dans une librairie ou en observant les gens dans un restaurant.
    • Notez vos problèmes. Cela aide votre esprit à continuer à les traiter en arrière-plan.
    • Dormez sur un problème. Rêver, c’est se concentrer sur un problème : pendant que vous dormez, votre esprit continue de relier des points.
    • Prenez du recul. Le fait de retarder délibérément les décisions créatives – tant que vous n’êtes pas confronté à une échéance imminente – vous permet de continuer à établir des liens potentiellement plus utiles.
    • Laissez intentionnellement des tâches inachevées. Plus vous arrêtez brusquement de travailler sur une tâche créative, plus vous y penserez lorsque vous passerez à une autre.
    • Consommez des points plus précieux. Nous sommes ce que nous consommons. Consommer de nouveaux points expose une mine de nouvelles informations et de déclencheurs que vous pouvez utiliser pour résoudre des problèmes complexes.

CHAPITRE 9 : COLLECTIONNER LES POINTS

– Plus les points que nous rassemblons sont précieux, plus nous avons de choses à relier. Notre attention est toujours filtrée par ce que nous savons déjà.

– Les 4 types de points :

    • Utiles
    • Équilibrés
    • Divertissants
    • Vulgaires

– En règle générale, nous devrions consommer plus d’informations utiles, en particulier lorsque nous avons l’énergie nécessaire pour traiter quelque chose de plus dense ; consommer des informations équilibrées lorsque nous avons moins d’énergie ; consommer des informations divertissantes avec intention ou lorsque nous sommes à court d’énergie et que nous avons besoin de nous ressourcer ; et consommer moins d’informations vulgaires.

Comment faire du scatterfocus une habitude :

    • Déconnectez-vous d’Internet entre 20 h et 8 h du matin.
    • Utilisez un réveil pour ne pas être immédiatement distrait par votre téléphone au réveil.
    • Prenez une douche extra-longue
    • Faites en sorte de vous ennuyer pendant cinq minutes et remarquez les pensées qui vous traversent l’esprit.
    • Apprivoisez les distractions et simplifiez votre environnement pour vous assurer que votre attention ne déborde pas la prochaine fois que vous vous adonnerez à un passe-temps créatif.
    • Faites de l’exercice sans musique ou podcast

CHAPITRE 10 : TRAVAILLER ENSEMBLE

– Pour travailler de manière plus intelligente, planifiez les tâches qui requièrent une attention soutenue pendant votre temps de travail biologique et celles qui requièrent plus de créativité pendant votre temps de travail créatif. Réservez du temps pour ces tâches dans votre calendrier.

– Utilisez un rituel de concentration pour planifier votre semaine. Programmez-le chaque dimanche soir ou lundi matin. Décidez de vos trois intentions hebdomadaires et évaluez dans quelle mesure vous aurez besoin de vous hyperfocaliser et de vous disperser dans les jours à venir.

4. Mon avis sur le livre

J’ai beaucoup aimé la première partie de ce livre qui permet de bien comprendre le mécanisme de fonctionnement de l’attention et d’avoir une approche structurée pour pouvoir dompter les distractions avec notamment la compréhension des types de distractions.

En revanche, j’ai eu un peu de mal avec la deuxième partie du livre, notamment l’approche du mode créatif de notre cerveau et les chapitres 8 et 9 sur les points à relier et à collectionner dont je n’ai pas trop compris l’intérêt.

Dans l’ensemble, je dirai quand même que c’est un bon livre qui donne des bases solides pour mieux gérer son attention, apprendre à se focaliser et dompter les distractions.

Atteindre ses objectifs en faisant un P.A.C.T.E avec soi-même

Dans un précédent article, j’ai souligné la dimension engageante des objectifs et la nécessité de les écrire pour matérialiser cet engagement vis-à-vis de nous-même, c’est-à-dire établir une sorte de contrat avec soi-même pour travailler à l’atteinte de nos objectifs.

Parmi les différents synonymes du mot contrat, il y a le mot PACTE. Quand j’entends ce mot, il m’a l’air plus fort que le mot contrat, même si les 2 mots signifient dans le fond la même chose.

Vous avez certainement déjà entendu comme moi qu’il y a des personnes qui font des pactes avec le diable pour réussir dans la vie. En le faisant, elles s’engagent à faire “certaines choses” pour obtenir leur réussite.

Et vous, si vous faisiez un pacte (bien évidemment pas maléfique) avec vous-même pour atteindre vos objectifs ? À mon sens, faire un P.A.C.T.E avec soi-même, c’est s’engager aussi à faire “certaines choses”. De façon plus pratique, ces choses c’est décider de se fixer uniquement des objectifs Prioritaires, Actionnables, Continus, Traçables et Evolutifs. C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article.

1 – Des objectifs Prioritaires

Chaque nouvelle année, nous voulons en général réaliser tous les objectifs que nous n’avons pas pu atteindre l’année dernière. Mais la vérité est que tous les objectifs n’ont pas la même importance, ni la même valeur pour nous. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous procrastinons sur certains objectifs. Si un objectif n’est pas si important que cela, pourquoi se casser la tête à l’accomplir ? C’est ce que nous nous disons en réalité de manière inconsciente.

En vous fixant des objectifs, il est donc important d’identifier d’abord vos priorités. C’est elles qui doivent déterminer votre liste d’objectifs.

Pour déterminer vos priorités, passez en revue les différents domaines de votre vie (spirituel, relationnel, familial, couple, santé, loisirs, intellectuel, professionnel, etc.), faites un bilan par rapport à l’année dernière et voyez les domaines qui risquent de causer des impacts négatifs dans votre vie si nous n’atteignez pas certains objectifs.

Voici 2 exemples :

– Si vous avez tellement travaillé l’année dernière que vous n’avez pas pu prendre de vacances et vous reposer, avoir plus de responsabilités et passer au grade supérieur au sein de votre entreprise ne doit pas être votre priorité, parce que vous risquez de faire un burnout. En revanche, prendre plusieurs semaines de vacances l’année prochaine doit faire partie de vos objectifs prioritaires. 

– Si vous avez pris beaucoup de poids l’année passée au point de mal vous sentir dans votre corps, rééquilibrer votre alimentation et faire de l’exercice physique doit être un objectif plus prioritaire que finir les saisons 1, 2 et 3 de la série ABC sur Netflix (qui peut être un objectif dans le domaine Loisirs)

2 – Des objectifs Actionnables

Tout objectif peut être rendu actionnable. Il s’agit simplement de le découper en petites actions avec des résultats tangibles facilement atteignables. Adopter cette approche vous permet d’avancer progressivement vers l’atteinte de vos objectifs sans vous mettre une “pression folle” pour rien, pression qui peut finir par vous décourager et vous paralyser.

Voici 2 exemples :

– Vous voulez perdre 10 kg d’ici la fin de l’année ? Ce n’est pas un objectif actionnable. Ne vous focalisez pas sur ce chiffre, identifiez plutôt des actions que vous pouvez mettre en place pour y arriver et focalisez-vous sur ces actions-là :

  • Faire 5000 pas chaque jour
  • Boire 2 litres d’eau par jour
  • Manger des repas de X calories maximum
  • Réduire de moitié votre consommation quotidienne de sucre (1 morceau au lieu de 2 par exemple)

– Vous voulez développer des compétences dans le domaine de la bourse pour pouvoir investir directement vous-même d’ici la fin de l’année ? Vous pourrez avoir comme objectif : obtenir le diplôme ou la certification XYZ mais ce ne serait pas actionnable. À l’inverse, vous pourrez faire ceci :

  • Visionner 3 vidéos de formation par semaine
  • Lire 1 livre par mois sur le sujet
  • Participer à 3 séminaires sur la bourse au premier semestre

C’est la somme de ces différentes petites actions qui vous permettra d’atteindre votre objectif.

3 – Des objectifs Continus

Un objectif continu est  un objectif actionnable qui se transforme en nouvelle habitude. Ce principe est puissant en ce sens qu’il vous permet de développer de saines habitudes qui deviennent au final bénéfiques pour votre vie.

Vous avez mis en place ces petites actions pour perdre vos 10 kilos ?

  • Faire 5000 pas chaque jour
  • Boire 2 litres d’eau par jour
  • Manger des repas de X calories maximum
  • Réduire de moitié votre consommation quotidienne de sucre (1 morceau au lieu de 2 par exemple)
Et elles ont fait leurs preuves ?
Adoptez-les désormais dans votre fonctionnement quotidien. Pourquoi ? Simplement parce qu’elles vous permettront de ne pas faire marche-arrière et reprendre du poids.

Vous avez pu développer vos compétences dans le domaine de la bourse en suivant les actions suivantes ?

– Visionner 3 vidéos de formation par semaine
– Lire 1 livre par mois sur le sujet
– Participer à 3 séminaires sur la bourse au premier semestre

Faites-en un modèle d’apprentissage à dupliquer dans d’autres domaines pour développer vos compétences. Vous serez ainsi en constant développement personnel.

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4 – Des objectifs Traçables

Un objectif traçable est un objectif dont on peut suivre la réalisation de manière régulière, à l’échelle quotidienne ou hebdomadaire en général, et parfois aussi à l’échelle mensuelle. Cela permet de suivre plus facilement l’état d’avancement de l’objectif et d’effectuer le cas échéant, des ajustements rapidement.

Vous comprenez donc que pour avoir de bons objectifs traçables, il faut en général qu’ils soient actionnables. En effet, ce sont des objectifs actionnables qui peuvent être suivis de manière aussi régulière.

choses que vous voulez accomplir. Vous commencez donc à vous fixer des objectifs dans tous les domaines.

La traçabilité des objectifs est aussi importante parce qu’elle vous permet d’avoir un historique de votre performance sur une durée donnée. Ainsi si vous vous êtes donné pour objectif par exemple de boire 2 litres d’eau par jour, vous pourrez au bout d’une semaine voir les jours où l’objectif a été atteint et les jours où il n’a pas été atteint. Vous pouvez aussi avoir la même information à l’échelle d’un mois. Cela peut vous permettre d’identifier des tendances. Par exemple, si vous constatez que vous vous hydratez moins en fin de semaine, vous pouvez vous interroger sur le pourquoi de cette tendance et comprendre d’où provient le problème. Vous pourrez ainsi mettre en place des actions correctives. 

5 – Des objectifs Evolutifs

Faire un P.A.C.T.E avec soi-même c’est aussi se donner la flexibilité d’avoir des objectifs qui puissent évoluer. La vérité est que les choses ne sont pas statiques, vos priorités peuvent évoluer d’un mois à l’autre ou d’un trimestre à un autre. Dans certains cas, des objectifs peuvent donc tout simplement être dépriorisés ou réaménagés et dans d’autres cas, vous pouvez modifier vos résultats attendus en augmentant le niveau de difficulté.

Voici 2 exemples :

– Vous avez commencé l’année avec un objectif très important pour vous : obtenir une promotion dans votre travail en accédant à un poste de cadre supérieur. Vous travaillez donc plus que l’année précédente pour atteindre votre objectif, et votre management est content et vous félicite. Seulement, vous rentrez de plus en plus tard à la maison le soir et vous voyez de moins en moins vos enfants. Au bout du premier trimestre, vous vous rendez compte qu’à ce rythme, vous obtiendrez certainement votre promotion. Mais quid de la situation familiale ? Voici une situation qui peut vous amener à revoir votre objectif. Vous pouvez peut-être le déprioriser ou alors trouver des aménagements comme faire du télétravail la moitié de la semaine, vous pourrez ainsi déposer vos enfants à l’école et les récupérer durant vos jours de télétravail.

– Vous avez décidé de perdre du poids et l’un de vos objectifs actionnables était de courir 5 km par semaine. Au bout de 2 mois, vous vous rendez compte que vous arrivez à le faire sans trop d’efforts. Et s’il était temps d’augmenter le niveau de difficulté en passant à 8 km par semaine. C’est aussi une manière de faire évoluer votre objectif.

Conclusion

Nous avons pu voir au travers de cet article, l’approche P.A.C.T.E pour fixer ses objectifs. C’est une approche qui vous permet de prendre l’engagement vis-à-vis de vous-même de tout mettre en oeuvre pour atteindre vos objectifs. Pour cela, vous fixez des objectifs :

1 – Prioritaires

2 – Actionnables

3 – Continus

4 – Traçables

5 – Evolutifs

Vous voulez faire un P.A.C.T.E avec vous-même ? Il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique pour vos objectifs, ce que vous avez appris.

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous procurer mon livre CETTE ANNÉE, J’ATTEINS MES OBJECTIFS !

7 erreurs à éviter en se fixant des objectifs

On peut se fixer des objectifs SMART et avoir beaucoup de mal à les atteindre parce qu’on a commis une ou plusieurs des erreurs les plus courantes en matière de fixation des objectifs. En effet, se fixer efficacement des objectifs et les atteindre avec succès requiert, en plus de la mise en application des principes de la science et de la psychologie de l’atteinte des objectifs, d’éviter de commettre certaines erreurs fondamentales. 

Dans cet article, sans être exhaustif, je passerai en revue 7 erreurs que nous commettons souvent lorsque nous nous fixons des objectifs.

Erreur 1 – Ne pas écrire ses objectifs

Beaucoup de personnes ont leurs objectifs dans la tête et ne prennent pas la peine de les écrire. Or lorsqu’on parle d’objectifs, il y a une certaine dimension engageante. Et l’une des meilleures manières de matérialiser cet engagement est de prendre le temps d’écrire vos objectifs pour établir en quelque sorte un contrat avec vous-même.

Écrire ses objectifs comporte de nombreux avantages qui ne peuvent qu’être bénéfiques pour l’atteinte de vos objectifs. Je veux mettre l’accent sur deux d’entre-eux :

Écrire vos objectifs vous permet de les clarifier et de les affiner : très souvent lorsqu’on commence à se fixer des objectifs, au départ tout n’est pas toujours clair dans notre tête. C’est en prenant le temps d’écrire que les choses deviennent en général plus claires. 

Écrire vos objectifs vous permet d’en appréhender les contours et d’évaluer les ressources nécessaires pour les réaliser : il peut s’agir de ressources matérielles, humaines, financières, etc.

Juste au regard de ces 2 avantages, vous êtes sans doute d’accord avec moi qu’écrire ses objectifs ne devrait pas être une option.

Erreur 2 – Se fixer “les objectifs des autres”

Certaines personnes proches telles que vos amis ou les membres de votre famille, peuvent vouloir influencer les objectifs que vous vous fixez. Peut-être pensent-ils qu’ils savent ce qu’il y a de mieux pour vous, ou peut-être veulent-ils que vous suiviez une certaine voie ou fassiez certaines choses.

Il est évident qu’il est important d’entretenir de bonnes relations avec les personnes de votre entourage et que vous devez prendre en compte leurs avis. Mais faites-le toujours faire dans la limite du raisonnable sinon vous risquez de prendre de mauvaises décisions, uniquement dans le but de leur faire plaisir.

Vos objectifs doivent être les vôtres, et non ceux de quelqu’un d’autre. Soyez donc poliment assertif et faites ce que vous voulez faire !

Erreur 3 – Se fixer des objectifs irréalistes

Lorsque vous décidez de vous fixer des objectifs, vous devez laisser libre cours à votre imagination, mettre vos réserves de côté et rêver grand. Cependant, une fois que vous avez identifié un objectif à vous fixer, assurez-vous qu’il soit réaliste et que vous puissiez l’atteindre dans le délai que vous vous êtes fixé.

Par exemple, si votre objectif est de courir un marathon, il est tout à fait irréaliste de vous inscrire au prochain marathon qui aura lieu dans un mois, à moins que vous n’ayez déjà fait plusieurs mois d’entraînement. Prenons un autre exemple, si votre objectif est de devenir millionnaire et que vous n’avez aucune éducation financière et aucune expérience dans le monde des affaires, cet objectif n’est peut-être pas réaliste, du moins pas encore !

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Erreur 4 – Se fixer trop d’objectifs

Lorsque vous commencez à fixer des objectifs, il se peut que vous voyiez beaucoup de choses que vous voulez accomplir. Vous commencez donc à vous fixer des objectifs dans tous les domaines.

Le problème est que vous disposez d’une quantité fixe de temps et d’énergie. Si vous essayez de vous concentrer sur de nombreux objectifs différents en même temps, vous ne pouvez pas accorder à chaque objectif l’attention qu’il mérite.

Au lieu de cela, utilisez la règle de “la qualité, pas la quantité” lorsque vous fixez des objectifs. Déterminez l’importance relative de tout ce que vous voulez accomplir au cours des six à douze prochains mois. Ensuite, ne choisissez pas plus de trois objectifs sur lesquels vous concentrerez vos efforts.

N’oubliez pas que le succès de votre travail en vue d’atteindre un objectif repose sur la focalisation sur quelques éléments à la fois. Si vous limitez le nombre d’objectifs sur lesquels vous travaillez, vous aurez le temps et l’énergie nécessaires pour vraiment faire les choses bien !  

Erreur 5 – Sous-estimer le temps d’exécution

Combien de fois une tâche ou un projet vous a-t-il pris plus de temps que prévu ? Probablement plus de fois que vous ne pouvez en compter ! Vous pouvez également dire la même chose pour les objectifs que vous avez fixés dans le passé.

Si vous n’estimez pas correctement le temps nécessaire à la réalisation d’un objectif, il peut être décourageant de constater que les choses prennent plus de temps que vous ne le pensiez. Et cela peut rapidement vous pousser à abandonner.

C’est la raison pour laquelle vous devez faire des plans d’action et utiliser des stratégies de planification efficaces lorsque vous planifiez la réalisation de vos objectifs. Par ailleurs, prévoyez toujours une marge dans vos échéances pour tenir compte des retards et des contretemps éventuels.

Si vous ajoutez du temps supplémentaire à votre estimation, vous ressentirez moins de pression et vous pourrez travailler de manière plus sereine.

Erreur 6 – Ne pas évaluer ses progrès

Il faut du temps pour atteindre des objectifs. Et parfois, on peut même avoir l’impression de ne pas faire beaucoup de progrès.
C’est pourquoi il est important de faire régulièrement le point sur tout ce que vous avez accompli. Fixez-vous de petits sous-objectifs, célébrez vos réussites et analysez ce que vous devez faire pour continuer à avancer. Même si les choses semblent lentes, vous faites probablement des progrès !

Vous pouvez également profiter de cette occasion pour mettre à jour vos objectifs, en fonction de ce que vous avez appris. Vos priorités ont-elles changé ? Ou devez-vous consacrer plus de temps à une activité particulière ?

Les objectifs ne sont jamais figés, alors n’hésitez pas à les modifier si nécessaire. Cela vous permettra d’ajuster éventuellement la gestion de votre énergie et de votre temps, pour mieux avancer dans l’atteinte de vos objectifs.

Erreur 7 – Se fixer des objectifs avec des paramètres non contrôlables

Il nous arrive très souvent de nous fixer des objectifs qui dépendent en grande partie de paramètres extérieurs sur lesquels nous n’avons pas toujours de contrôle.

Si vous êtes par exemple un chef d’entreprise et vous vous fixez un objectif tel que “Je veux être le leader de mon secteur d’activité avant la fin de l’année”, bien qu’il soit spécifique et mesurable, repose sur des éléments qui échappent à votre contrôle. Vous n’avez notamment aucune maîtrise sur les actions de vos concurrents dans le courant de l’année. C’est pourquoi, il est important de vous concentrer sur ce que vous contrôlez et pouvez réaliser, et non pas sur le fait de dépasser vos concurrents.

Conclusion

Nous en avons fini avec les 7 erreurs à éviter lorsqu’on se fixe des objectifs. J’espère que vous avez pu repérer des choses à ajuster pour la fixation de vos prochains objectifs.

Voici ce qu’il convient de retenir de cet article :

Erreur 1 – Ne pas écrire ses objectifs

Erreur 2 – Se fixer “les objectifs des autres”

Erreur 3 – Se fixer des objectifs irréalistes

Erreur 4 – Se fixer trop d’objectifs

Erreur 5 – Sous-estimer le temps d’exécution

Erreur 6 – Ne pas évaluer ses progrès

Erreur 7 – Se fixer des objectifs avec des paramètres non contrôlables

Il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique ce que vous avez appris, dans la fixation de vos objectifs.

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous procurer mon livre CETTE ANNÉE, J’ATTEINS MES OBJECTIFS !

Comment créer un vision board : le guide pas-à-pas en 6 étapes

Comme nous l’avons vu dans cet article, le vision board est un puissant outil qui vous permet de faire de la visualisation, un exercice nécessaire pour l’atteinte de vos objectifs. Mais qu’est réellement un vision board ?

Encore appelé tableau de visualisation ou tableau créatif, le vision board est un outil de représentation visuelle utilisant des images, des photos, des citations motivantes de ce que vous souhaitez obtenir dans la vie. Son objectif est d’agir comme une source de motivation pour faciliter l’accomplissement de vos objectifs en focalisant vos pensées sur ces représentations visuelles.

Mais comment créer efficacement un vision board ? Quelles sont les étapes à suivre pour y arriver ? De quoi a-t-on besoin pour le réaliser ? Nous répondrons à ces questions dans la suite de cet article.

1 – Déterminez les domaines que vous souhaitez faire apparaître sur votre vision board

En général, nous nous fixons des objectifs dans plusieurs domaines de notre vie (spirituel, professionnel, familial, couple, loisirs, santé, etc.). Mais selon nos aspirations, notre âge, nos besoins du moment, certains domaines peuvent s’avérer être plus prioritaires que d’autres. Dans l’optique de réalisation d’un vision board, il semble tout à fait pertinent de se focaliser sur ses domaines prioritaires.

Comment identifier vos domaines prioritaires ? Il suffit simplement d’évaluer quel serait l’impact négatif dans votre vie si vous veniez à ne pas accomplir vos objectifs dans tel ou tel domaine de votre vie. Les domaines qui auront les impacts négatifs les plus importants sont vos domaines prioritaires, ceux sur lesquels vous devez donc vous focaliser. Je vous donne un exemple : la non atteinte d’un objectif dans le domaine de la santé pourrait avoir plus d’impacts négatifs dans votre vie que la non atteinte d’un objectif dans le domaine scolaire ou professionnel.

Une fois que vous avez identifié vos domaines prioritaires, listez les différents objectifs associés à chaque domaine.

Pour réaliser un vision board efficace, je vous recommande de ne prendre que 1 à 3 objectifs au maximum. Cela vous évitera d’avoir un vision board trop rempli avec plusieurs objectifs différents. Le risque étant de vous disperser au lieu de vous focaliser.

2 – Identifiez le lieu où vous souhaitez positionner votre vision board

Cette deuxième étape est très importante parce que le vision board étant un outil visuel, il doit être positionné à un endroit où vous pourrez le visualiser régulièrement.

Selon la superficie dont vous disposez dans votre appartement ou maison, vous pouvez par exemple lui dédier un espace dans votre bureau ou votre chambre ou tout autre endroit où vous pourrez le voir assez souvent afin de visualiser régulièrement l’accomplissement de vos objectifs.

Une fois l’espace identifié, vous pouvez des mesures pour savoir les dimensions dont vous disposez et imaginer comment vous pouvez exploiter l’espace disponible.

3 – Recherchez les représentations visuelles correspondant à vos objectifs

Maintenant que vous avez identifié les objectifs que vous souhaitez visualiser sur votre vision board et que vous savez où vous allez le positionner, il est temps de rechercher les représentations visuelles les plus pertinentes pour vos objectifs.

La principale option qui s’offre à vous est d’effectuer des recherches sur Internet. Il existe de nombreux sites avec des images et des illustrations gratuites et payantes. C’est notamment le cas de Freepik. Vous pouvez également vous rendre sur Pinterest qui est une excellente source d’inspiration.

Vous avez également la possibilité de réaliser vous-même vos images et illustrations. Et si vous vous mettiez en scène en utilisant vos propres photos ? C’est un excellent moyen de personnaliser votre vision board et de donner encore plus de réalisme à votre visualisation.

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4 – Réalisez votre vision board

À présent, vous avez tous les éléments en main pour passer à la réalisation proprement dite de votre vision board.

Vous aurez besoin d’imprimer vos différentes images, photos et représentations visuelles. Selon la structure utilisée pour votre vision board (bois, papier kraft, tableau aimanté…), il vous faudra également un peu de matériel : ciseaux, ruban adhésif, punaises, colle, aimants, etc.

En fonction du nombre d’objectifs, vous pouvez diviser votre vision board en plusieurs parties et allouer chaque partie à un objectif.

Si vous n’avez pas la possibilité de réaliser un vision board physique, il est également possible d’en faire un au format digital. Le principe reste le même sauf que vous utilisez les outils digitaux pour le réaliser. Selon vos compétences, vous pouvez soit utiliser PowerPoint ou alors des plateformes en ligne telles que Canva.

Après avoir réalisé votre vision board digital, téléchargez-le et mettez-le en fond d’écran de votre ordinateur. Vous pourrez ainsi le visualiser à chaque fois que vous utiliserez votre ordinateur.

5 – Passez à l’action et travaillez à l’accomplissement de vos objectifs

Le vision board n’est pas un outil magique qui permet d’atteindre ses objectifs sans rien faire. Il est là pour stimuler votre imagination et orienter vos pensées vers ce que vous souhaitez obtenir, en agissant sur votre subconscient.
 
Une fois que ce mécanisme est en marche, il vous appartient maintenant de poser toutes les actions nécessaires pour atteindre vos objectifs. Pour cela, planifiez dans votre agenda des créneaux spécifiques pour travailler sur vos objectifs, entourez-vous de personnes qui sauront vous encourager, et faites des revues périodiques régulières pour évaluer votre état d’avancement pour chacun de vos projets.

Si vous mettez cela en place de manière rigoureuse, vous serez surpris de la vitesse à laquelle vous atteindrez vos objectifs.

6 – Mettez à jour votre vision board en fonction de l’atteinte de vos objectifs

Cette sixième et dernière étape a pour objectif de faire vivre votre vision board.

Comme nous l’avons souligné à l’étape 1, pour faire efficacement votre vision board et rester un maximum focalisé sur l’atteinte de vos objectifs, il ne fallait pas le surcharger avec plusieurs objectifs.

Selon la taille ou la complexité de vos objectifs, vous pouvez opter pour une mise à jour mensuelle ou trimestrielle de votre vision board. En autres termes, une fois que vous avez atteint vos objectifs mensuels ou trimestriels, vous enlevez les représentations visuelles associées. Vous les remplacez par de nouvelles représentations, correspondant à vos objectifs du nouveau mois ou trimestre. Vous ferez ainsi vivre votre vision board tout au long de l’année.

Conclusion

Le vision board est un puissant outil de visualisation, qui associé à un travail d’exécution rigoureux vous permettra d’atteindre vos objectifs avec succès.

Voici les 6 étapes à retenir pour créer efficacement votre vision board :

1. Déterminez les domaines que vous souhaitez faire apparaître sur votre vision board

2. Identifiez le lieu où vous souhaitez positionner votre vision board

3. Recherchez des représentations visuelles correspondant à vos objectifs

4. Réalisez votre vision board

5. Passez à l’action et travaillez à l’accomplissement de vos objectifs

6. Mettez à jour votre vision board en fonction de l’atteinte de vos objectifs

Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action pour réaliser votre vision board.