Comment choisir les bons outils numériques pour ta productivité ?

Dans notre quête constante de productivité, nous avons souvent recours à une multitude d’outils numériques censés nous faciliter la vie. Cependant, il est de plus en plus fréquent de se retrouver submergé par une myriade d’applications, ce qui peut finalement entraver notre efficacité.

Cet article explore comment éviter le piège des outils numériques trop nombreux en choisissant avec discernement. Tu apprendras pourquoi la multitude d’outils peut nuire à ta productivité, comment choisir efficacement tes outils numériques, et comment gérer de manière pratique ton écosystème numérique.

1 – La multitude d’outils numériques et ses conséquences

Dans notre monde numérique en constante évolution, il est tentant de se laisser emporter par la profusion d’outils et d’applications à notre disposition. Cependant, cet excès peut entraîner un certain nombre de conséquences néfastes sur notre productivité, notre qualité de travail et notre bien-être.

Voici 3 exemples concrets des problèmes liés à l’utilisation excessive d’outils numériques :

– La dispersion de l’attention : bon je vais exagérer un peu ! Imagine un professionnel qui jongle avec six applications de messagerie instantanée, trois outils de gestion de projet et cinq applications de prise de notes. J’avoue, j’ai abusé dans mon exemple LOL. Non seulement cela peut être accablant, mais cela peut également entraîner une dispersion de l’attention. Au lieu de se concentrer sur des tâches importantes, on devient constamment interrompu par des notifications, ce qui diminue la qualité du travail.

– Le stress et la surcharge cognitive : l’utilisation excessive d’outils numériques peut entraîner un stress considérable. On se sent rapidement submergé par le nombre d’outils à maîtriser, les mises à jour constantes et la nécessité de passer d’une application à l’autre. Cela peut créer une surcharge cognitive, rendant plus difficile la prise de décisions importantes.

– La perte d’un temps précieux : en multipliant les outils, on peut perdre un temps précieux à chercher des informations, à passer d’une interface à l’autre et à former son équipe à utiliser de nouveaux logiciels. Cette perte de temps peut avoir un impact significatif sur la productivité globale.

2 – 7 critères efficaces de sélection de ses outils numériques 

Maintenant que nous avons identifié les problèmes liés à l’utilisation excessive d’outils numériques, il est temps d’aborder la manière de choisir judicieusement les outils qui t’aideront à améliorer ta productivité tout en réduisant la surcharge numérique.

Dans cette deuxième partie, nous allons explorer les critères clés que tu peux utiliser pour évaluer les outils existants et déterminer ceux qui correspondent le mieux à tes besoins et objectifs.

1. L’alignement sur tes objectifs

Le premier critère de sélection d’un outil numérique efficace est son alignement sur tes objectifs personnels ou professionnels. Demande-toi ceci : “Cet outil m’aide-t-il réellement à atteindre mes objectifs, ou est-il superflu ?” Évite les outils qui ne contribuent pas directement à tes priorités.

2. La facilité d’utilisation

La simplicité est essentielle. Opte pour des outils faciles à prendre en main, qui n’ajouteront pas de complexité inutile à ton travail. Les interfaces intuitives et la convivialité sont des atouts majeurs pour garantir que tu puisses utiliser l’outil sans effort.

3. La compatibilité avec tes autres outils

Assure-toi que l’outil que tu envisages d’adopter est compatible avec les autres outils que tu utilises déjà au quotidien. L’intégration fluide entre tes différentes applications est essentielle pour éviter les frictions et les pertes de temps.

4. La fiabilité

La fiabilité est cruciale. Vérifie la réputation de l’outil en termes de performances, de temps de disponibilité et de support technique. Un outil qui plante fréquemment ou qui connaît des temps d’arrêt peut entraver considérablement ta productivité.

5. Le coût

Considère le coût de l’outil. Certains outils numériques peuvent devenir coûteux avec le temps, en particulier si tu optes pour des abonnements mensuels ou annuels. Assure-toi que l’outil offre un rapport qualité-prix intéressant par rapport à ses avantages.

6. Les mises à jour et les évolutions

Vérifie comment l’outil est mis à jour et s’il est évolutif. Les outils qui reçoivent régulièrement des mises à jour pour s’adapter aux besoins changeants des utilisateurs sont un choix judicieux. Assure-toi également que l’outil peut évoluer avec tes besoins au fil du temps.

7. Les retours d’expérience et les évaluations

Consulte les retours d’expérience et les évaluations d’autres utilisateurs de l’outil. Les témoignages de personnes partageant leur expérience avec un outil peuvent fournir des informations précieuses sur ses avantages et ses inconvénients.

Critère Bonus : Réduire le nombre d’outils inutiles

En plus de choisir judicieusement de nouveaux outils, il est important de revoir régulièrement ton ensemble d’outils existants et de te débarrasser de ceux qui ne sont plus nécessaires. Cette étape peut être difficile, car elle nécessite de surmonter la résistance au changement, mais elle contribue grandement à simplifier ton écosystème numérique.

En combinant ces critères de sélection avec une évaluation honnête de tes besoins, tu seras en mesure de choisir des outils numériques qui renforceront ta productivité tout en réduisant la surcharge numérique. La sélection judicieuse d’outils est une étape essentielle pour améliorer ta productivité au quotidien.

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3 – La gestion pratique de ton écosystème numérique

Après avoir identifié les conséquences de l’excès d’outils numériques et établi des critères pour choisir judicieusement les outils, il est temps d’aborder la phase pratique de gestion de ton écosystème numérique.

Cette troisième partie te guidera à travers les étapes essentielles pour une utilisation optimale de tes outils tout en minimisant les distractions et les perturbations.

Voici comment gérer ton “arsenal numérique” de manière efficace :

1. L’inventaire de ton écosystème numérique

Commence par dresser un inventaire de tous les outils que tu utilises actuellement. Cela peut inclure des logiciels, des applications, des plateformes en ligne, et même des appareils. Identifie clairement leurs rôles et leur pertinence par rapport à tes objectifs. Je t’assure que tu seras surpris de constater combien d’outils tu utilises peut-être de manière inutile…

2. La rationalisation de ton écosystème

Une fois que tu as identifié l’ensemble de tes outils, pose-toi la question suivante : “Ces outils contribuent-ils réellement à ma productivité et à la réalisation de mes tâches ?” Si la réponse est non, envisage sérieusement de les éliminer de ton écosystème. Moins d’outils signifie moins de distractions et une meilleure concentration sur tes tâches essentielles.

3. L’intégration et l’automatisation

Assure-toi que les outils que tu conserves sont bien intégrés les uns aux autres. L’automatisation des tâches répétitives entre les outils peut te faire gagner un temps précieux. Tu peux configurer des flux automatisés pour transférer des informations entre différentes applications. Par exemple, si tu utilises Evernote pour la prise de notes et Instapaper pour lire des articles et surligner des passages importants, ces passages importants peuvent être exportés directement dans Evernote via des outils d’automatisation. Je ferai prochainement un numéro de la newsletter sur les outils d’automatisation.

4. L’organisation de tes données

Organise soigneusement tes données et fichiers dans tes outils numériques. Utilise pour cela des structures de dossiers cohérentes et des étiquettes (tags) pour faciliter la recherche et la récupération d’informations. Un système d’organisation efficace peut réduire le temps que tu passes à chercher des documents.

5. La maintenance et la mise à jour

Veille à ce que tes outils numériques soient constamment maintenus et mis à jour. Les correctifs de sécurité, les nouvelles fonctionnalités et les améliorations de performance peuvent contribuer à une expérience de travail plus fluide.

6. L’évaluation continue

N’oublie pas de réévaluer régulièrement ton écosystème numérique. Tes besoins évoluent, tout comme la technologie. Ce qui était un outil efficace pour toi il y a un an peut ne plus l’être aujourd’hui. Reste donc à l’affût des nouvelles solutions qui pourraient mieux répondre à tes besoins.

En appliquant ces principes de gestion pratique de ton écosystème numérique, tu pourras profiter pleinement de la technologie tout en évitant les pièges de la surcharge. L’efficacité, la clarté et la sérénité qui en résulteront seront des atouts majeurs pour ta productivité personnelle et professionnelle.

Conclusion

Bien choisir et gérer tes outils numériques est essentiel pour éviter la surcharge et maximiser ta productivité. En suivant les critères de sélection proposés et en rationalisant ton écosystème numérique, tu pourras réduire les distractions, diminuer le stress et gagner un temps précieux. Adopte une approche réfléchie pour évaluer et maintenir ton arsenal numérique afin de soutenir tes objectifs personnels et professionnels. Mets en pratique ces conseils pour créer un environnement numérique qui optimise ton efficacité et ton bien-être au quotidien.

Comment organiser son espace de travail

Un espace de travail bien organisé peut grandement améliorer ta productivité, réduire ton stress et favoriser ta concentration. Pourtant, de nombreux obstacles peuvent empêcher de maintenir cet ordre essentiel.

Dans cet article, nous examinerons pourquoi l’organisation de ton espace de travail est cruciale, les défis courants auxquels tu peux faire face, et je te proposerai un guide pratique en quatre étapes pour organiser efficacement ton bureau. Prépare-toi à transformer ton espace de travail en un environnement optimisé pour la productivité et le bien-être.

1 – L’importance de l’organisation de l’espace de travail

L’espace de travail est d’une importance cruciale parce qu’il peut affecter aussi bien positivement que négativement notre productivité. Voici 3 raisons majeures pour lesquelles tu devrais organiser ton espace de travail :

– L’organisation de ton espace de travail améliore ton efficacité : un espace de travail organisé te permet de trouver rapidement ce dont tu as besoin, ce qui accélère ton travail. Cela signifie moins de temps perdu à chercher des fournitures, des documents ou des dossiers.

– L’organisation de ton espace de travail réduit ton stress : un environnement propre et ordonné favorise un esprit tranquille et réduit le stress. À l’opposé, un espace de travail désorganisé peut faire en sorte que tu te sentes submergé.e.

– L’organisation de ton espace de travail améliore ta concentration : l’absence par exemple de distractions visuelles t’aide à rester concentré.e sur tes tâches, alors qu’un espace encombré peut entraîner une perte de concentration.

Bien sûr que la liste n’est pas exhaustive. J’ai mis l’accent sur ces 3 points qui peuvent te sembler basiques mais qui sont tout de même très importants.

2 – Les obstacles à l’organisation de l’espace de travail

Il existe une multitude de choses sur lesquelles nous pouvons nous appuyer pour justifier le manque d’organisation de notre espace de travail. Voici quelques-uns des obstacles les plus courants :

– Le désordre accumulé : si tu n’as pas l’habitude de ranger tes affaires, il y a de fortes chances que les choses se soient accumulées et forcément ça peut rendre la tâche intimidante. Les objets inutiles s’entassent, et il peut être difficile de savoir par où commencer.

– Le manque de temps : nos vies professionnelles parfois trépidantes peuvent laisser peu de temps pour l’organisation. C’est une réalité. Du coup, beaucoup de personnes remettent l’organisation à plus tard faute de temps.

– La résistance au changement : certaines personnes ont des bureaux mal rangés tout simplement parce qu’elles ont du mal à abandonner des objets ou des habitudes de travail, même s’ils sont inefficaces.

– La mauvaise planification : un manque de planification préalable peut entraîner un désordre chronique. Du coup, sans une structure claire, l’espace de travail devient rapidement chaotique.

Il est important d’identifier l’obstacle le plus courant chez toi et de voir ce que tu peux mettre en place comme action corrective pour t’en sortir.

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3 – 4 étapes pratiques pour organiser ton espace de travail  

Maintenant que nous avons compris l’importance de l’organisation de l’espace de travail et que nous avons identifié les obstacles potentiels, passons aux étapes pratiques pour organiser son espace de travail en un rien de temps :

Étape 1 : Le désencombrement

L’étape initiale du processus d’organisation de ton espace de travail consiste à éliminer le superflu et à ne conserver que ce qui est vraiment nécessaire. Voici ce que tu peux faire :

– Trie et élimine : commence par passer en revue tous les éléments présents dans ton espace de travail, des documents aux fournitures en passant par les objets personnels. Pose-toi la question suivante pour chaque élément : “Est-ce que j’en ai réellement besoin pour mon travail ou ma vie quotidienne ?”. Si la réponse est non, envisage de t’en débarrasser.

– Classe tes affaires en 3 catégories :

À garder : identifie les éléments essentiels et fonctionnels que tu utilises régulièrement dans ton travail. Ces éléments sont ceux que tu souhaites garder à portée de main pour travailler efficacement.

À donner/recycler : pour les objets ou fournitures en bon état dont tu n’as plus besoin, tu peux les donner à des collègues ou les recycler si possible en les utilisant autrement.

À jeter : élimine de manière appropriée les objets cassés, usagés ou irrécupérables. Assure-toi si cela est possible de respecter les règles de recyclage et de gestion des déchets si cela est pratiqué dans ta région ou ton pays 😉

– Organise ton désencombrement : une fois que tu as trié les éléments en ces trois catégories, organise la mise en œuvre de ces actions. Range immédiatement les éléments à garder dans des endroits appropriés. Prépare les objets à donner ou à recycler pour une utilisation ultérieure.

Le désencombrement est une étape cruciale pour créer un espace de travail plus fonctionnel, moins stressant et plus productif. Il te permet de te débarrasser du superflu, de libérer de l’espace et de te concentrer sur ce qui compte réellement. Une fois cette étape franchie, tu peux passer à l’organisation efficace de ton espace de travail.

Étape 2 : La planification de l’espace de travail

La planification de l’espace de travail consiste à concevoir la disposition idéale de ton bureau pour maximiser ton confort et ta productivité. Voici quelques points clés à considérer :

– Réfléchis à la disposition idéale : prends le temps de réfléchir à la meilleure disposition de ton espace de travail. Pense à l’emplacement de ton bureau, de ta chaise, de ton écran d’ordinateur et de tes fournitures. L’objectif est de créer un agencement qui te permette d’accéder facilement à ce dont tu as besoin et qui favorise ta concentration.

– Optimise ton espace de rangement : réfléchis à la manière dont tu peux optimiser l’espace de rangement pour tes fournitures, tes documents et tes dossiers. Si tu le peux, utilise des étagères, des tiroirs et des organisateurs pour garder les éléments essentiels à portée de main. Veille à ce que ton espace soit bien rangé et que chaque chose ait sa place.

– Minimise les distractions : lors de la planification de ton espace de travail, pense également à minimiser les distractions visuelles et sonores. Si tu le peux, évite de placer ton bureau près de zones très fréquentées, de fenêtres bruyantes ou d’éléments visuels distrayants. Crée un environnement propice à la concentration.

– Si possible, personnalise ton bureau selon tes besoins : enfin, personnalise ton espace de travail en fonction de tes besoins spécifiques. Tu peux par exemple ajouter des touches de décoration. Si tu as besoin d’un espace pour la créativité, tu peux te créer une zone dédiée pour cela. Et si tu utilises fréquemment des documents, prévois un espace pour les ranger de manière organisée.

La planification de l’espace de travail vise à créer un environnement où tu peux travailler efficacement, confortablement et sans distractions inutiles. En optimisant la disposition de ton espace, tu contribues grandement à améliorer ta productivité et ton bien-être au travail.

Étape 3 : L’organisation des fournitures

L’organisation des fournitures est une étape essentielle pour maintenir un espace de travail efficace. Voici comment procéder de manière efficace :

– Range-les de manière logique et accessible : trie tes fournitures en fonction de leur fréquence d’utilisation et de leur pertinence pour tes tâches quotidiennes. Les choses que tu utilises couramment doivent être à portée de main, tandis que celles utilisées moins fréquemment peuvent être placées dans des zones moins accessibles. Par exemple, garde tes stylos, tes crayons et ton bloc-notes à portée de main sur ton bureau, tandis que les fournitures moins utilisées, comme des archives peuvent être placées dans un tiroir ou sur une étagère à proximité.

– Utilise des boîtes de rangement ou des organisateurs : utilise des boîtes, des bacs ou des organisateurs pour regrouper des articles similaires. Par exemple, tu peux avoir une boîte pour les fournitures de bureau (agrafeuses, trombones, etc.), une autre pour les articles de papeterie, et ainsi de suite.

Étiquette ensuite ces contenants de manière claire pour savoir rapidement ce qu’ils contiennent. L’étiquetage contribue à maintenir l’ordre au fil du temps.

– Mets en place un système de rangement : crée un système de rangement cohérent et logique. Cela signifie que chaque type de fourniture a sa place définie. Par exemple, les dossiers peuvent être rangés dans un classeur, les stylos dans un porte-stylos, et ainsi de suite. Évite de laisser des fournitures en vrac sur ton bureau. Un espace de travail organisé est également un espace visuellement agréable.

Assure-toi de la facilité d’accès: assure-toi que les fournitures dont tu as besoin fréquemment sont facilement accessibles. Tu gagneras du temps et tu éviteras des interruptions inutiles si tu peux atteindre ce dont tu as besoin rapidement.

L’organisation des fournitures contribue à la fois à l’efficacité et à la propreté de ton espace de travail. En regroupant et en rangeant de manière logique tes fournitures, tu crées un environnement plus ordonné, où chaque objet a sa place définie, facilitant ainsi la réalisation de tes tâches quotidiennes.

Étape 4 : La routine d’entretien

Une routine d’entretien régulière est essentielle pour maintenir un espace de travail organisé sur le long terme. Pour en définir une, il convient de considérer les points suivants :

– Planifie une routine quotidienne : alloue quelques minutes chaque jour pour ranger et organiser ton espace de travail. Je te recommande cette routine quotidienne en fin de journée avant de quitter le bureau. C’est ce que je fais personnellement. Utilise ce temps pour remettre en ordre ton bureau, ranger les fournitures, et vérifier que tout est en place.

– Inclus des tâches spécifiques : tu peux intégrer des tâches spécifiques à ta routine, comme par exemple trier et classer les documents entrants, vider ta poubelle, essuyer ton bureau, dépoussiérer ton ordinateur, etc. En incluant des tâches spécifiques, tu éviteras que le désordre ne s’accumule au fil du temps.

– Sois consistant.e : la clé de la réussite de cette routine est la constance. Fais-en réellement une habitude quotidienne. Plus tu la pratiques, plus elle devient automatique et moins elle te prendra de temps.

– Aide-toi d’outils de productivité : utilise des outils de productivité tels que des rappels ou des listes de tâches pour ne pas oublier de pratiquer ta routine.

La routine d’entretien quotidienne garantit que ton espace de travail reste organisé et fonctionnel jour après jour. Elle empêche le désordre de s’accumuler et te permet de profiter des avantages d’un environnement de travail propre et ordonné en permanence.

Conclusion

L‘organisation de ton espace de travail est un facteur clé pour booster ton efficacité, réduire le stress et améliorer ta concentration. En identifiant et en surmontant les obstacles courants, et en suivant les quatre étapes pratiques de désencombrement, de planification, d’organisation des fournitures et de mise en place d’une routine d’entretien, tu pourras créer un espace de travail fonctionnel et inspirant. Mets en pratique ces conseils pour profiter d’un environnement qui soutient pleinement ta productivité et ton bien-être au quotidien.

Lecture productive : comment maximiser son temps en lisant un livre ?

La lecture, acte universel et intemporel, est fait avec de multiples motivations, se déployant à travers les sphères de l’information, de l’apprentissage, et du divertissement. Au cœur de ces différentes raisons de lire, émerge la notion cruciale de lecture productive, centrée sur une absorption stratégique de l’information. Alors que l’abondance d’informations caractérise notre ère moderne, la lecture productive se profile comme une compétence essentielle.

Dans cet article, nous explorons les trois principales raisons qui sous-tendent notre acte de lire, mettant en lumière l’enjeu particulier de la lecture active dans le processus d’apprentissage. Par la suite, nous plongeons dans des astuces concrètes pour adopter une approche productive de la lecture, transformant ainsi chaque session de lecture en une opportunité de croissance personnelle et d’action concrète.

1 – Les 3 raisons majeures pour lesquelles nous lisons

Nous lisons tous pour de multiples raisons différentes, mais elle peuvent se regrouper en 3 catégories principales :

– L’Information : nous lisons très souvent pour nous informer à propos d’un sujet donné et obtenir un certain nombre d’éléments de base. Lire à des fins informatives ne demande une charge cognitive importante puisque nous ne faisons généralement pas d’efforts conscients pour traiter l’information. C’est ce qui se passe généralement lorsqu’on lit un journal ou un magazine, des actualités ou alors la biographie d’une personne célèbre.

– L’Apprentissage : lorsque nous lisons pour apprendre, nous ne nous arrêtons pas à l’information mais nous cherchons à comprendre et analyser cette information pour en faire quelque chose. Contrairement à la lecture de type “Information”, la charge cognitive nécessaire ici est élevée. Ce type de lecture a lieu lorsqu’on lit par exemple un livre sur une thématique donnée (alimentation, parentalité, productivité, informatique, etc.) afin d’augmenter tes connaissances, développer une expertise ou tout simplement apporter des changements dans ta vie.

– Le Divertissement : il nous arrive aussi de lire non pas pour nous informer ou pour apprendre mais simplement pour nous détendre, nous évader, rêver quoi… C’est ce qui se passe lorsqu’on lit par exemple un magazine de voyages, une revue de décoration d’intérieur, une revue nautique ou encore une revue automobile. Toutes les images que nous y trouvons ne peuvent que nous faire rêver et nous faire oublier notre quotidien pendant quelques instants.

Tu l’auras certainement remarqué, les lectures de type “Information” et “Divertissement” sont plutôt passives alors que celle de type “Apprentissage” est une lecture active, qui nécessite l’implication de la personne qui lit. 

C’est donc sur la lecture de type “Apprentissage” qu’il y a un enjeu de lecture productive.

2 – Pourquoi est-il important de lire de manière productive ?

Lire de manière productive c’est effectuer l’exercice de lecture en optimisant l’utilisation de son temps. 

Il est important de le faire pour plusieurs raisons :

– Ne pas passer plus de temps que nécessaire sur un livre : lorsque nous lisons un livre dans l’optique d’apprendre et d’augmenter nos connaissances, cela demande un certain temps surtout si c’est un nouveau sujet. Il est donc primordial de le faire de manière astucieuse pour en sortir les idées clés sur une durée de temps convenable.

– Extraire l’essentiel de chaque livre lu : en lisant de manière productive, il est plus facile de se fixer un objectif de lecture, de chercher à comprendre la pensée de l’auteur et d’identifier les idées principales qui soutiennent cette pensée. Ainsi la lecture est effectuée avec précision.

– Éviter la lecture passive : toute lecture non effectuée de manière productive devient en général passive. Et voici ce qui se passe : nous lisons sans nous engager activement avec le contenu et cela peut réduire notre compréhension et impacter négativement notre capacité à retenir des informations.

– Éviter de passer de livre en livre sans en achever un seul : lorsque nous tombons dans la lecture passive alors que ce n’était pas notre objectif initial, la prochaine étape en général est de ne pas terminer la lecture du livre en question. Nous accusons alors l’auteur du livre, son style d’écriture ou encore le manque d’intérêt pour la thématique. Nous décidons donc d’entamer la lecture d’un autre livre, et souvent, le même scénario se reproduit.

Sur la base des quelques points évoqués ci-dessus, je crois que tu as compris l’intérêt de la lecture productive et je n’ai pas besoin de te convaincre.

Passons à présent à la dernière section pour voir quelques astuces pratiques pour lire de manière productive.

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3 – Astuces pratiques pour une lecture productive  

Dans cette dernière partie, je partage avec toi quelques conseils que tu peux mettre en oeuvre en lisant un livre :

 1 – Change ta perspective en allant à l’essentiel : lire un livre ne veut pas dire le lire de la première à la dernière page. Il s’agit d’en extraire les idées essentielles ou encore les principes clés et d’identifier des actions à mettre en oeuvre pour les mettre en pratique dans ta vie.

2 – Commence par le chapitre introductif du livre : cela te permet d’appréhender le contexte général du livre et d’identifier quel est l’objectif visé par l’auteur. 

3 – Parcours la table des matières avant d’aller plus loin : c’est un exercice qui te permet de comprendre la structure du livre et d’identifier la logique utilisée par l’auteur. À ce stade, tu peux savoir si le livre doit être lu ou pas de manière chronologique. La lecture chronologique est souvent nécessaire dans le cas où l’auteur du livre expose une méthodologie en X étapes interdépendantes.

– Si le livre doit se lire de manière chronologique, lis chaque chapitre de manière analytique en allant droit au but : extraire les principes clés sans s’attarder sur les détails (parfois inutiles dans certains livres)

– Si le livre n’a pas besoin d’être lu de manière chronologique, commence par le chapitre qui l’intéresse le plus. Tu peux en général l’identifier par son titre accrocheur. Identifie ensuite les autres chapitres qui te semblent les plus pertinents pour extraire l’essentiel du livre. Peut-être qu’il te suffira juste de lire quelques chapitres pour obtenir ce que tu as besoin de savoir sur le sujet. Parfois aussi, il faudra passer plus de temps dans certains chapitres et moins de temps dans d’autres pour extraire les principes. 

4 – Prends des notes : en lisant, je te recommande premièrement de surligner les passages qui te marquent. Ensuite, aies toujours de quoi écrire pour prendre des notes au fur et à mesure de ta lecture. À la fin du chapitre, fais une synthèse en tes propres mots.

5 – Fais une synthèse générale à la fin : compile à présent tes différentes synthèses intermédiaires et tu auras ainsi ton résumé du livre. C’est ton résumé à toi, qui peut être différent du mien. L’idée est d’avoir des éléments actionnables que tu pourras mettre en pratique dans ta vie.

Conclusion

La lecture productive émerge comme une compétence cruciale dans notre ère d’abondance d’informations. Elle offre une approche stratégique pour optimiser notre temps de lecture, extraire l’essentiel de chaque ouvrage, et éviter la passivité. Ces astuces pratiques transforment la simple acquisition de connaissances en une expérience active et enrichissante. En fin de compte, la lecture productive devient une passerelle entre la connaissance et l’action, transformant chaque livre en une source d’inspiration pour des changements tangibles dans notre vie quotidienne. En adoptant ces pratiques, chaque lecteur devient l’architecte de sa propre croissance intellectuelle, libérant le potentiel transformateur de chaque page lue. La lecture productive devient ainsi le catalyseur qui propulse notre compréhension du monde vers une mise en œuvre significative dans notre vie.

Infobésité : comment faire face à la surcharge d’informations ?

Dans une époque où l’information inonde nos vies de toutes parts, le concept d’infobésité émerge comme une réalité pertinente et pressante. L’infobésité, issue de la surabondance d’informations provenant de multiples sources, du monde numérique aux réunions professionnelles, est devenue un défi majeur.

Dans cet article, nous plongerons dans les méandres de ce phénomène, explorant ses implications et fournissant des stratégies pratiques pour maîtriser cette avalanche d’informations qui peut entraver notre bien-être et notre productivité.

1 – Qu’est-ce que l’infobésité ?

Le terme “infobésité” est issu de la contraction des mots “information” et “obésité”. Elle désigne la surabondance d’informations ou encore l’excès d’informations provenant en général de multiples sources (Internet, télévision, smartphones, messageries instantanées, réseaux sociaux, etc.), auxquelles nous sommes confrontés chaque jour. 

De manière pratico-pratique, on considère qu’une personne est “infobèse” quand le volume d’informations qu’elle reçoit dépasse sa capacité productive de traitement de ces informations. En d’autres termes, c’est lorsqu’elle passe plus de temps à collecter de l’information qu’à produire quelque chose avec cette information collectée.

2 – Quelques statistiques clés

Les statistiques que je partage avec toi dans cette section sont issues des travaux de l’Observatoire de l’Infobésité et de la Collaboration Numérique (OICN) :

EMAILS

– Nous recevons en moyenne 29 emails quotidiennement 

– Le créneau le plus chargé d’envoi des emails est 10h-11h

– Dans 49 % des cas, la fonction “Répondre à tous” est utilisée dans des conversations de plus de 3 personnes

RÉUNIONS

– Nous passons en moyenne 4h25 min en réunion chaque semaine

– 28 % des réunions auxquelles nous participons durent plus de 3 heures

– 15 % des réunions auxquelles nous participons laissent moins de 30 minutes de battement avec la précédente

USAGES COLLABORATIFS

– 4h16 min : c’est le temps moyen passé en visio chaque semaine 

– Nous échangeons en moyenne 90 messages par tchat 

– 50 % des personnes utilisent plus le tchat que l’email 

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3 – Pourquoi est-il important de lutter contre l’infobésité ?  

L’infobésité est un véritable fléau ayant des conséquences négatives aussi bien pour les individus que pour les entreprises ou les organisations. Il est donc plus que jamais nécessaire de lutter contre elle.

Voici quelques raisons principales qui justifient cette nécessité :

– L’infobésité est à l’origine de l’hyperconnexion : il s’agit de notre état de connexion permanente à Internet et à nos appareils numériques (smartphones, ordinateurs portables et tablettes). Selon une étude Adobe, 84 % des salariés consultent leur emails professionnels en dehors des heures de travail. Et d’après les chiffres de l’OICN , 31 % des salariés sont hyperconnectés. Cette frontière presqu’inexistante entre la vie pro et la vie perso, résultat de l’hyperconnexion, peut causer du stress, la perte de sommeil, l’isolement social ou encore la dépendance aux outils digitaux.

– L’infobésité cause la paralysie décisionnelle : plus nous avons d’informations pour prendre une décision, plus il est difficile de se décider. L’excès d’informations étouffe le processus décisionnel, nous empêchant ainsi de prendre des décisions éclairées.

– L’infobésité fait perdre du temps et impacte négativement la productivité : l’infobésité peut nous faire passer beaucoup de temps à lire des informations inutiles ou peu pertinentes, ce qui nous empêche d’être productifs. En effet, la surabondance d’informations nous rend moins efficaces parce qu’on perd le sens des priorités. De plus, on n’a de plus en plus de mal à se concentrer car qui dit plus d’informations dit aussi plus de distractions.

4 – Astuces pratiques pour maîtriser l’infobésité  

Après avoir compris ce qu’est l’infobésité et pourquoi il est important de lutter contre elle, voici quelques stratégies pratiques pour la maîtriser :

– Effectuer une diète informationnelle : il s’agit de limiter le nombre de canaux entrants d’informations en sélectionnant soigneusement les applications, les sites et les réseaux sociaux que nous allons utiliser.

– Planifier des moments de déconnexion :  il est recommandé de planifier des moments de déconnexion réguliers. Cela est possible en limitant les distractions et en mettant le focus sur des activités qui permettent de se détendre. En effet, ces temps de déconnexion réguliers permettent de réduire le stress et se recentrer sur l’essentiel.

– Éliminer les informations de type “au cas où” : qui n’a jamais sauvegardé une information en se disant “on ne sait jamais, je peux en avoir besoin à l’avenir” ? C’est souvent le cas lorsque tu tombes sur un article, un podcast ou une vidéo intéressante et que tu l’enregistres en pensant la consulter plus tard. Mais très souvent tu oublies de le faire…

– Privilégier les outils digitaux tout-en-un : avoir un outil tout-en-un t’évite de jongler entre plusieurs applications différentes et te permet d’avoir tout ce dont tu as besoin à un seul endroit. En entreprise, des solutions collaboratives comme Teams ou Slack peuvent faire l’affaire avec documents, messagerie, appels, tchat, agenda au même endroit. En termes d’organisation personnelle, un outil comme Notion peut être une excellente alternative pour avoir son agenda, ses notes, sa to do list, sa base documentaire à un seul endroit.

– Utiliser des outils de curation de contenu : la curation de contenu est une pratique qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents d’Internet sur un sujet donné. Parmi les solutions les plus populaires de ce segment, nous pouvons citer Scoop.It ! et Feedly. N’hésite pas à les tester, elles peuvent te faire gagner beaucoup de temps.

Conclusion

En réaction à l’infobésité omniprésente, il devient impératif de prendre des mesures pour préserver notre bien-être et notre productivité. Les statistiques exposent la réalité du défi, avec des flux constants d’emails, de réunions et d’interactions numériques. Lutter contre l’infobésité est essentiel, car elle conduit à l’hyperconnexion, à la paralysie décisionnelle et à une perte de temps préjudiciable.

Les astuces pratiques présentées, de la diète informationnelle à l’utilisation d’outils tout-en-un, offrent des moyens tangibles de reprendre le contrôle. En privilégiant la qualité sur la quantité, ces stratégies permettent de naviguer à travers le flot d’informations de manière intentionnelle, préservant ainsi notre espace mental et favorisant une productivité épanouissante.

L’hyperproductivité : de l’obsession de la productivité à l’équilibre pour des résultats durables

À l’ère de la constante recherche de l’efficacité, le mythe de l’hyperproductivité est omniprésent. Les pressions de la société moderne nous incitent souvent à croire que pour réussir, il faut travailler de manière acharnée, sacrifiant parfois notre bien-être et nos relations personnelles. Cependant, cette quête incessante de productivité peut se révéler non seulement épuisante mais également contre-productive à long terme.

Dans cet article, nous explorerons la nécessité de cultiver un équilibre sain pour une productivité durable, rejetant ainsi le mythe de l’hyperproductivité au profit d’une approche plus épanouissante

1 – Le mythe de l’hyperproductivité

De nos jours, partout où nous allons, nous sommes confrontés à des messages qui nous poussent à être constamment plus productifs, à en faire toujours plus en moins de temps. Ce mythe de l’hyperproductivité peut nous amener à croire que nous devons travailler sans relâche, sacrifier notre bien-être et nos relations personnelles pour atteindre des résultats exceptionnels. Cependant, cette mentalité peut être épuisante et contre-productive à long terme.

La vérité est que la productivité ne se résume pas à la quantité de travail accomplie. Elle repose sur la capacité à atteindre des objectifs significatifs tout en préservant notre énergie et notre bien-être. La qualité du travail effectué et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont des facteurs essentiels pour une productivité réellement épanouissante.

2 – Cultiver l’équilibre pour des résultats durables 

Il est essentiel de cultiver un équilibre sain entre nos différents domaines de vie afin de maintenir une productivité durable. Voici quelques conseils pour t’aider à y parvenir :

– Définis tes priorités : identifie les domaines de ta vie qui sont les plus importants pour toi. Cela peut être ta carrière, ta famille, ta santé ou tes loisirs. En accordant la bonne quantité de temps et d’énergie à chacun de ces domaines, tu créeras un équilibre global qui favorisera ton bien-être et ta productivité.

– Fixe-toi des limites : apprends à dire non lorsque tu es surchargé(e) et respecte tes limites personnelles. Établir des frontières claires entre ton travail et ta vie personnelle t’aidera à maintenir un équilibre sain et à éviter l’épuisement professionnel.

– Prends soin de toi : lorsque tu prends soin de ton bien-être physique et mental, tu es plus en mesure de maintenir une productivité élevée sur le long terme. Accorde-toi des moments de détente, pratique une activité physique régulière, adopte des habitudes de sommeil saines et nourris-toi de manière équilibrée.

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3 – Stratégies pratiques pour une productivité épanouissante  

Maintenant que nous avons abordé l’importance de l’équilibre, voici quelques stratégies pratiques pour cultiver une productivité épanouissante :

– Planification intelligente : utilise des outils de planification tels qu’un agenda, un gestionnaire de tâches, ou encore des méthodes de gestion de projet pour organiser efficacement tes tâches et priorités. Une planification intelligente t’aidera à te concentrer sur les tâches les plus importantes et à éviter la surcharge de travail.

– Pratique la gestion du temps basée sur les priorités : au lieu de te laisser submerger par une liste de tâches interminable, identifie les quelques tâches les plus importantes et concentre-toi sur elles en premier. La gestion du temps basée sur les priorités te permet de diriger ton énergie vers les activités qui ont le plus d’impact.

– Pratique la délégation : ne sois pas réticent(e) à déléguer des tâches lorsque cela est possible. Identifier les tâches qui peuvent être confiées à d’autres personnes te permet de te concentrer sur les aspects les plus importants de ton travail et de libérer du temps pour des activités plus significatives.

Conclusion

La véritable productivité ne se mesure pas à la quantité de travail accomplie, mais plutôt à la capacité de réaliser des objectifs significatifs tout en préservant notre bien-être physique et mental.

Cultiver un équilibre entre les différents aspects de notre vie devient alors une clé essentielle pour maintenir une productivité durable. En définissant nos priorités, en fixant des limites, et en prenant soin de notre bien-être, nous créons un terrain propice à une productivité épanouissante.

De plus, en adoptant des stratégies pratiques telles que la planification intelligente, la gestion du temps basée sur les priorités, et la délégation, nous pouvons transcender le mythe de l’hyperproductivité pour embrasser une approche plus équilibrée et épanouissante de notre vie professionnelle et personnelle.