10 secrets pour vous fixer des objectifs et les atteindre

Plus que quelques semaines et la nouvelle année nous ouvrira grand ses portes ! Certains d’entre nous avons sûrement commencé à faire le bilan de l’année qui se termine. Et d’autres songent certainement déjà aux résolutions à prendre pour la nouvelle année. 

Comme à l’accoutumée, après les fêtes de fin d’année, viendra le temps des résolutions. Mais force est de constater qu’il suffit de quelques semaines ou de quelques mois tout au plus pour que s’évaporent comme la brume du matin les résolutions de nombreuses personnes. Pourquoi ce phénomène est-il aussi courant chaque année ?

La réponse est toute simple : VOUS N’AVEZ PAS BESOIN DE RÉSOLUTIONS POUR LA NOUVELLE ANNÉE MAIS D’OBJECTIFS !

En effet, il existe une différence entre une résolution et un objectif. Dans la résolution, il y a une dimension passive car c’est un souhait, un vœu, quelque chose que vous aimeriez bien voir dans votre vie. À l’opposé, un objectif est un but que vous vous fixez et désirez atteindre. Il revêt une dimension active qui vous amène à passer de la parole à l’action en posant des actes qui vous permettront d’atteindre le but visé. 

Dans cet article, vous allez découvrir 10 secrets qui vous permettront de de bien vous fixer des objectifs et de les atteindre avec succès. 

1 – Visualisez votre année avant de la commencer

Ce premier secret se base sur la loi de la visualisation créatrice dont l’objectif est d’activer le fonctionnement de votre subconscient. La visualisation créatrice consiste à former dans votre esprit des images mentales de votre futur désiré grâce à la combinaison de votre imagination, de vos émotions fortes, de vos dons et talents ainsi que des battements de votre cœur. Plus vous vous projetez dans votre esprit vers votre futur désiré, plus vous conditionnez votre subconscient à agir dans ce sens pour la réalisation de ce futur désiré.

Cette technique a été éprouvée scientifiquement puisque des expériences ont permis de constater que la visualisation d’une action active les mêmes zones cérébrales que l’exécution même de cette action. En fait, quand une action est imaginée, les zones cérébrales s’activent et créent des circuits neuronaux c’est-à-dire des passerelles entre les neurones via des synapses. Ce qui crée un chemin qui sera ensuite directement emprunté lors du passage à l’action proprement dite. Ainsi le cerveau ne fera pas de différence entre un événement vécu et un événement imaginé.

Alors, comment mettre en pratique cette loi ? L’exercice que je vous propose ici est de vivre en avance votre nouvelle année.

Prenez quelques instants au calme et imaginez-vous en décembre de l’année prochaine. Vous êtes sur le point de terminer l’année… Comment vous sentez-vous ? Où vous voyez-vous ? Qu’avez-vous réalisé durant ces 11 derniers mois ? Où en êtes-vous dans vos finances ? Votre foyer, comment se porte-t-il ? Et vos projets personnels ? Êtes-vous toujours en location ou bien avez-vous pu acquérir cet appartement que vous souhaitiez acheter l’année dernière ? Faites maintenant un retour en arrière petit à petit… en novembre, en octobre,….jusqu’en janvier. Votre fil conducteur est la situation dans laquelle vous voulez être à ce moment précis que vous visualisez. Pour chacun de ces mois, prenez le temps de noter ce que vous voulez voir dans votre vie.

Qu’on se le dise clairement, il ne suffit pas de visualiser les choses pour qu’elles arrivent dans votre vie. Ce n’est pas de la magie ! Vous devez bien évidement poser ensuite des actions pour les amener à manifestation. L’avantage ou la puissance de la loi de la visualisation créatrice réside simplement dans le fait qu’elle conditionne votre esprit à agir dans le sens de ce que vous désirez voir dans votre vie.

Pour vous aider de manière tangible à faire cet exercice, je vous suggère un outil puissant : le vision board. Créez-vous un coin de mur dans votre bureau ou votre chambre et collez-y des images de ce que vous voulez voir dans votre vie l’année prochaine. Vous voulez acheter un appartement ou une voiture l’année prochaine ? Collez-y une photo du type d’appartement ou de voiture que vous désirez. Vous voulez aller en vacances au Kenya l’année prochaine ? Quelques photos de Safari sauront stimuler votre subconscient. Votre Master 2 est votre priorité ? Imprimez un exemple de diplôme de type Master et inscrivez-y votre nom et la mention que vous voulez avoir. Collez-le sur votre mur. Cela vous stimulera dans vos révisions et dans la résolution de vos études de cas. Vous voulez sortir un album l’année prochaine, préparez une maquette avec votre nom et le titre principal et affichez-la sur votre vision board.

Une fois que votre vision board est prêt, regardez-le régulièrement en vous imaginant obtenir ce que vous désirez et mettez en oeuvre les actions nécessaires pour y arriver. Vous risquez d’être surpris d’obtenir des résultats plus rapidement que prévu…

2 – Revoyez les méthodes / techniques qui n’ont pas fonctionné l’année dernière

On a souvent coutume de dire qu’on ne change pas l’équipe qui gagne. Quid de celle qui perd alors ? Il convient certainement de la changer ou du moins de revoir sa composition. Nous devons adopter une attitude similaire concernant les choses qui ne fonctionnent pas dans notre vie.

Si durant l’année A, face à une situation S, dans des conditions C, vous avez appliqué une technique T et obtenu un résultat R non satisfaisant, il y a de fortes chances que vous obteniez le même résultat R face à une situation S similaire durant l’année A+1.

Avant de rentrer dans la nouvelle année, prenez le temps d’évaluer les différentes situations pour lesquelles vous n’avez pas eu de résultats satisfaisants cette année et voyez dans quelle mesure, vous pouvez corriger, ajuster ou encore modifier les techniques et les méthodes utilisées et qui n’ont pas complètement fait leurs preuves.

Si l’année prochaine, vous utilisez les mêmes formules qui n’ont pas fait leurs preuves durant cette année, vous ne risquez pas d’avoir de meilleurs résultats. Si vous voulez changer votre vie, changez les choses que vous faites habituellement et dont l’efficacité n’a pas été démontrée.

3 – Si vous voulez accéder à une dimension supérieure l’année prochaine, vous devez augmenter votre niveau

Si vous avez déjà pris des escaliers dans un immeuble sans ascenseur, vous êtes sûrement d’accord avec moi pour dire que l’effort dont vous avez besoin pour monter 2 étages est supérieur à celui requis pour monter 6 étages. Il en est de même de votre avancement dans la vie. Pour opérer à une dimension supérieure, peu importe le domaine, vous devez développer les caractéristiques, les qualités, les attitudes des personnes qui opèrent déjà dans cette dimension. Supposons que vous ayez l’habitude de courir 10 Km tous les week-ends. C’est une très bonne habitude pour garder la forme physique et avoir une vie saine ! Mais si vous décidez l’année prochaine de faire le Marathon de New-York, vous allez rapidement vous rendre compte qu’un seul entraînement par semaine n’est pas suffisant pour affronter les 42 Km du Marathon. Vous allez ainsi devoir changer vos habitudes en augmentant la fréquence de vos entraînements, en vous renseignant sur les types d’exercices physiques, en vous procurant des chaussures de course plus adaptées, en faisant davantage attention à votre alimentation.

Cet exemple sur le sport est transposable à d’autres domaines de votre vie. Si vous voulez par exemple amener votre foyer à une autre dimension, vous allez devoir mieux vous organiser et faire la part des choses entre vos différentes activités pour consacrer plus de temps à votre conjoint et à vos enfants. Si vous voulez améliorer votre situation financière, vous allez sûrement apprendre à optimiser votre planification financière, à passer du statut de consommateur compulsif à celui d’investisseur.

Votre esprit vif et éclairé l’a bien compris, personne n’a jamais accédé à un niveau supérieur dans quelque domaine que ce soit, sans avoir accepté de payer un prix. Vous devez vous sacrifier pour aller à un niveau supérieur. L’année prochaine, vous allez donc devoir payer un prix pour monter vers le sommet.

4 – Revoyez vos priorités et optimisez l’utilisation de votre temps

Lorsque vous faites le bilan de vos activités de cette année, que constatez-vous ? Quel a été le retour sur effort de vos activités ? C’est-à-dire le ratio entre l’impact positif de ces activités sur l’atteinte de vos objectifs versus l’effort que vous avez déployé pour les réaliser ?

En analysant vos activités selon ces 2 paramètres (effort/impact), on peut dégager globalement quatre types d’activités :

– Les activités dites “ingrates” qui vous consomment beaucoup d’énergie et ne vous font pas vraiment avancer dans l’atteinte de vos objectifs.

– Les activités dites “à gains rapides” qui demandent peu d’effort mais ont un impact positif significatif dans l’atteinte de vos objectifs.

– Les activités dites “bouche-trous” qui demandent peu d’effort et qui produisent un impact positif insignifiant pour vos objectifs.

– Les activités dites “majeures” qui vous demandent beaucoup d’effort et qui produisent également un impact positif considérable sur l’atteinte de vos objectifs.

Dans quelle(s) catégorie(s) vous êtes-vous souvent retrouvé durant cette année ? Pourquoi et pour qui avez-vous fait ces activités ? Pour vous-même ou pour d’autres personnes ? 
Étaient-elles prioritaires pour vous ou pour d’autres personnes ? Vous devez le savoir, ce que vous estimez prioritaire pour vous ne l’est pas nécessairement pour les autres et vice-versa.

Si vous voulez bien gérer vos priorités l’année prochaine, vous allez souvent devoir vous poser les deux questions suivantes avant d’engager des actions :

– Quel effort me demande cette activité ?

– Que me rapporte-t-elle ? 

Durant la nouvelle année, apprenez à focaliser votre attention constamment sur les activités de type “gains rapides” et “majeures”. Évitez les activités dites “ingrates” et reléguez automatiquement au second plan les activités dites “bouche-trous”. Vous les ferez quand vous aurez du temps libre.

Retenez également ce mot : NON… Il vous aidera à bien gérer vos priorités durant la nouvelle année si vous l’utilisez à bon escient. La clé de son utilisation est la suivante : votre temps, c’est vous qui le gérez, pas les autres ! Si vous comprenez ce principe, vous ne culpabiliserez plus quand vous direz non à une sollicitation extérieure car vous saurez pourquoi vous avez dit non.

5 – Entourez-vous de bonnes personnes

“Toute personne qui entre dans votre vie y est pour une raison, une saison ou pour toute la vie”. Vous avez sans doute déjà entendu ce dicton populaire. Les relations sont primordiales dans la vie. Cela n’est plus à démontrer. Peu importe vos talents, vous aurez besoin des autres tôt ou tard. Par conséquent, il est primordial d’identifier et de déterminer le but et le rôle de chacune de vos relations.

Les personnes qui vous entourent et avec lesquelles vous passez régulièrement du temps déterminent grandement votre échec ou votre réussite dans la vie. Ces personnes constituent ce qu’on appelle votre groupe de référence. Jim Rohn, le célèbre coach en développement personnel a dit que nous devenons la combinaison moyenne des cinq personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps. Et le Dr David McClelland, ancien professeur et chercheur en psychologie à la prestigieuse Université d’Harvard estime que ces personnes vont même jusqu’à déterminer 95 % de notre réussite ou de notre échec dans la vie.

Lorsque vous faites votre bilan relationnel de cette année, est-il plutôt positif ou négatif ? Pourquoi ? Des personnes ont-elles abusé de votre confiance ? Quelqu’un vous a-t-il détourné des objectifs majeurs de votre vie ? Peu importe ce qui est arrivé cette année, le plus important va être les décisions que vous allez prendre pour l’année prochaine au regard de cette année qui s’achève.

Vous l’avez sans doute bien compris, votre altitude l’année prochaine dépendra de l’altitude de ceux qui vous entoureront. Comme le dit le dicton populaire, si vous voulez apprendre à voler comme un aigle, vous n’allez sûrement pas traîner dans un poulailler !

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6 – Prenez le temps d’écrire vos objectifs pour la nouvelle année

Comme nous l’avons mentionné en introduction, un objectif se différencie d’une résolution par sa dimension active, en ce sens qu’il vous pousse à poser des actes en vue de sa réalisation.

Pourquoi est-il si important d’écrire vos objectifs ? Il existe de nombreuses raisons. Je veux partager avec vous ici 3 d’entre-elles qui nous semblent essentielles :

Raison 1 : vous ne pouvez pas faire entièrement confiance à votre mémoire. Votre cerveau traite tellement d’informations à la journée que votre mémoire viendra à perdre au bout de quelques semaines ou de quelques mois, les détails de tous les objectifs que vous vous fixez “dans votre tête”.

Raison 2 : écrire vos objectifs vous permet de les clarifier et de les affiner. Très souvent lorsqu’on commence à se fixer des objectifs, au départ les choses sont un peu floues. C’est en prenant le temps de les coucher sur le papier qu’elles deviennent en général plus claires. 

Raison 3 : écrire vos objectifs vous permet d’en appréhender les contours et d’évaluer les ressources (matérielles, humaines, financières, etc.) nécessaires pour les réaliser.

Pour écrire vos objectifs, il est communément recommandé d’utiliser la méthode SMART. En d’autres termes, votre objectif doit être :

Spécifique : définissez exactement ce que vous voulez. Avoir pour objectif “devenir riche l’année prochaine” ne veut pas dire grand-chose. Vous pouvez être plus spécifique si vous dites “avoir un revenu annuel au moins égal à un million d’euros”.

Mesurable : vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer. Vous devez pouvoir mesurer l’atteinte de vos objectifs si vous voulez pouvoir les gérer. Fixez-vous des objectifs simples à mesurer. Au lieu de dire “faire plus de sport l’année prochaine”, vous pouvez simplement vous fixer pour objectif “courir 1 heure tous les matins avant de partir au travail”.

Atteignable : vous devez vous fixer des objectifs dans la limite de vos capacités. Votre ambition doit être mesurée c’est-à-dire que vous devez faire preuve de pragmatisme. En effet, si vous vous fixez des objectifs trop ambitieux, vous risquez de vous décourager rapidement. Vous êtes d’accord avec moi que si vous n’avez jamais couru plus de 2 Km, vous n’allez pas vous lever un matin avec pour objectif de faire 20 Km !

Réaliste : la réalisation de votre objectif doit totalement être sous votre contrôle. Tout élément extérieur que vous ne maîtrisez pas risque de compromettre son atteinte. Si votre objectif est de vous marier d’ici Juin de l’année prochaine avec un milliardaire et que vous ne côtoyez pas le milieu des milliardaires, la probabilité que vous en rencontrez un est très faible. Si la notion de “peut-être” rentre dans la réalisation de votre objectif, alors il n’est plus sous votre contrôle.

Temporellement défini : Napoléon Hill a déclaré qu’un objectif n’est rien d’autre qu’un rêve avec une échéance. Pour chacun de vos objectifs, vous devez donc définir un intervalle de temps pour l’accomplir. Sinon, l’objectif ne passera jamais du rêve à la réalité. C’est pourquoi, vous devez toujours associer à vos objectifs une “date limite” de réalisation. Elle vous rappellera ce que vous avez à faire, vous stimulera et vous mettra une sorte de pression pour accomplir ce que vous désirez voir dans votre vie.

Cette année est presque terminée…Avez-vous écrit vos objectifs pour la nouvelle année ?

Prenez simplement une feuille de papier ou bien ouvrez une page Word sur votre ordinateur et commencez à les écrire selon les différents domaines (santé, familial, professionnel…).

7 – Déterminez les ressources dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs

Après avoir fixé vos objectifs, vous devez à présent réfléchir aux ressources dont vous avez besoin pour les atteindre. En effet, vous ne pouvez pas accomplir vos objectifs si vous n’identifiez pas les ressources qu’il vous faut. Ces ressources peuvent être matérielles, financières, humaines, etc. Vous disposez sûrement déjà de certaines ressources mais vous devez certainement en acquérir d’autres en retournant par exemple à l’école (ou en vous auto-formant) ou en ayant recours à d’autres personnes qui disposent de compétences, de moyens matériels ou financiers dont vous avez besoin.

Parler de la notion de ressources revient donc à un moment ou un autre à se poser la question des relations que vous entretenez avec votre entourage. Comme vous le savez, les relations sont primordiales. Pour accomplir des choses importantes dans la vie, vous aurez besoin de l’aide d’autres personnes. Plus vous développez de bonnes relations avec ceux qui vous entourent, plus vous créez des ponts pour des associations et des possibilités de collaboration pour la réalisation de vos objectifs.

Quelles sont les ressources dont vous disposez actuellement ? Quels sont vos besoins de formation ou d’auto-formation ? Quelles sont les personnes de votre entourage dont la coopération, l’assistance, l’aide et la collaboration peuvent vous être nécessaires ?

Prenez le temps de réfléchir à ces questions en ayant une perspective globale. Ce dont vous avez besoin, vous pouvez le trouver dans les différents environnements dans lesquels vous évoluez : familial, professionnel, associatif, etc.

8 – Définissez un plan d’action

Vous avez écrit vos objectifs ? Vous avez identifié les ressources (matérielles, financières, humaines…) dont vous avez besoin ? C’est très bien ! Mais quel est votre plan d’action ? Par où et par quoi allez-vous commencer et quel sera votre cheminement ? Vos objectifs sont peut-être un peu trop vastes et vous avez du mal à voir sous quel angle les attaquer ? Dans ce cas, vous pouvez les découper en sous-objectifs. La définition d’un plan d’action pourrait vous aider à faire ce travail. Mais qu’est-ce qu’un plan d’action ?

Le plan d’action c’est  la définition de la stratégie que vous allez mettre en œuvre pour atteindre vos objectifs au travers de l’identification et de la planification des actions nécessaires. Prenons quelques exemples en guise d’illustration :

Exemple 1 – Votre objectif d’ordre financier est d’ouvrir une assurance-vie et d’y placer 2000 euros d’ici la fin de l’année prochaine.

Votre plan d’action pourrait se définir comme suit :

1- Prendre rendez-vous avec votre conseiller bancaire pour mi-janvier 2014 pour ouvrir l’assurance-vie et faire un premier versement de 200 euros.

2- Planifier des versements mensuels de 175 euros à partir de février

Exemple 2 – Acheter un appartement de 50 m² dans une région donnée d’ici avril de la nouvelle année

Votre plan d’action pourrait se définir comme suit :

1- Définir le trio de vos villes préférées dans le région concernée (Janvier)

2- Fixer votre budget et faire une simulation avec votre banquier (Janvier)

3- Constituer votre apport personnel pour payer notamment les frais de notaire et de crédit logement (Janvier-Mars)

4- Commencer à faire votre prospection dans votre trio de villes et faire les visites d’appartement (Février-Mars)

5- Signer le compromis de vente et engager les démarches auprès de la banque et du notaire (Mars)

6- Signer le contrat de vente et récupérer les clés (Mai)

Avoir un plan d’action est véritablement important. Cela vous aide à avoir une vision claire et précise de là où vous allez et vous permet de bien gérer votre énergie et vos ressources.

9 – Chaque jour, posez une action qui vous rapproche de l’accomplissement de vos objectifs

Avant que la nouvelle année ne commence, assurez-vous d’avoir rédigé vos objectifs et affichez-les à un endroit où vous pouvez les voir tous les jours. C’est un excellent moyen de vous rappeler que vous avez des choses importantes à accomplir cette année.

Pour atteindre vos objectifs, vous devez poser de façon consistante, chaque jour des actions – aussi petites soient-elles – qui vous conduiront vers leur atteinte. Ne négligez jamais les petites actions ! Lorsque vous mettez toutes vos petites actions bout à bout dans la durée, vous réalisez alors ce qu’on appelle les bénéfices de l’effet cumulé. C’est comme le principe des intérêts composés. Au départ, les bénéfices vous semblent insignifiants mais plus le temps passe, plus vous mesurez les résultats dans votre vie.

Si vous avez par exemple décidé cette année de faire plus attention à vos finances, vous pouvez d’ores et déjà vous mettre en tête ceci : “Il n’y a pas de petites économies” ! Cherchez tous les moyens à réduire vos dépenses. Vous êtes peut-être célibataire et avez la flemme de faire à manger ? Vous mangez 3 soirs par semaine à l’extérieur à raison de 8 euros par soir ? Si vous prenez la décision de manger désormais uniquement 2 soirs à l’extérieur au lieu de 3 soirs, vous ferez une économie de 8 euros par semaine, soit 32 euros par mois. Si vous le faites de manière consistante tous les mois, vous économiserez alors 384 euros sur l’année. Souvenez-vous, au départ, c’était juste une économie de 8 euros…

10- Faites une revue périodique de vos objectifs

Écrire vos objectifs c’est bien. Identifier les ressources qu’il vous faut c’est encore mieux. Mais que faites-vous ensuite ? Vous les rangez quelque part dans votre bureau et vous les ressortez le jour de l’échéance que vous avez fixée pour leur réalisation ? Sûrement pas ! C’est malheureusement ce que la plupart des personnes font. En début d’année, elles sont fougueuses et motivées et écrivent alors des objectifs. Mais plus le temps passe, plus elles se laissent absorber par les préoccupations quotidiennes de la vie et finissent par “oublier” leurs objectifs. Or vous ne pouvez pas accomplir vos objectifs si vous ne prenez pas le temps de vous en imprégner et de les avoir constamment à l’esprit.

Voici 2 choses que vous pouvez faire pour vous imprégner de vos objectifs et les avoir constamment à l’esprit :

  • Affichez-les à un endroit où vous pouvez les voir tous les jours
  • Lisez-les régulièrement et visualisez-vous en train de les réaliser

Être en contact régulier avec vos objectifs vous donne des occasions de les revoir. Vous vous demandez peut-être à quoi sert la revue des objectifs ? De manière générale, lorsqu’on se fixe des objectifs, ils sont très rarement bien fixés au premier jet. Les revoir périodiquement permet donc de les corriger, de les compléter ou encore de les ajuster.

La revue périodique de vos objectifs vous permet également de réajuster les ressources et les moyens dont vous avez besoin pour les réaliser. Par ailleurs, faire une revue de vos objectifs vous permet de suivre votre avancement dans leur réalisation.

Prenez donc le temps dès le mois de février de l’année prochaine, de faire une petite pause afin de faire un mini-point sur les objectifs que vous avez rédigés en début d’année, et veillez à mettre en œuvre toutes les actions nécessaires pour rester focalisé sur la réalisation de vos rêves pour cette nouvelle année.

Conclusion

Nous en avons fini avec nos 10 secrets et je crois que vous avez appris beaucoup de choses. Voici ce qu’il convient de retenir :

1. Visualisez votre année avant de la commencer

2. Revoyez les méthodes / techniques qui n’ont pas fonctionné l’année dernière

3. Revoyez vos priorités et optimisez l’utilisation de votre temps

4. Revoyez vos priorités et optimisez l’utilisation de votre temps

5. Entourez-vous de bonnes personnes

6. Prenez le temps d’écrire vos objectifs pour la nouvelle année

7. Déterminez les ressources dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs

8. Définissez un plan d’action

9. Chaque jour, posez une action qui vous rapproche de l’accomplissement de vos objectifs

10. Faites une revue périodique de vos objectifs

Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : METTEZ-LES EN PRATIQUE DANS VOTRE VIE ! Comme le disait Stephen Covey, “Apprendre et ne pas faire c’est ne pas vraiment apprendre. Savoir et ne pas mettre en pratique, c’est ne pas vraiment savoir”.

Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez vous procurer mon livre CETTE ANNÉE, J’ATTEINS MES OBJECTIFS !

Comment savoir si vous êtes un procrastinateur ?

Tout le monde procrastine d’une manière ou d’une autre, un jour ou un autre. Et selon votre situation, cela peut avoir des conséquences négatives dans votre vie scolaire, votre vie professionnelle, votre vie de couple ou tout simplement votre vie personnelle.

Cependant, ce n’est pas parce que tout le monde procrastine que tous sont des procrastinateurs. C’est pourquoi il est important de savoir si vous êtes un procrastinateur, et si oui, dans quelle mesure.

Dans cet article, nous verrons premièrement les symptômes courants de la procrastination. Ensuite nous passerons en revue les principales caractéristiques de la procrastination, et nous terminerons en nous penchant sur les éléments à prendre en compte pour évaluer la procrastination d’une personne.

1 – Les symptômes majeurs de la procrastination

Il existe de nombreux symptômes de la procrastination. Mais il y en a qui sont plus courants que d’autres. Nous voulons donc dans cette section mettre l’emphase sur 10 des symptômes les plus courants :

  • Attendre d’être la veille d’une échéance pour passer à l’action.
  • Se retrouver à effectuer des tâches que vous aviez l’intention de faire plusieurs jours auparavant.

  • Dire continuellement “Je le ferai plus tard”.

  • Rester au point mort sur une tâche, même si vous savez qu’il est important de la commencer.
  • Retarder inutilement l’achèvement de certaines tâches, même si elles sont importantes.
  • Remettre à plus tard des tâches que vous n’aimez pas faire.
  • Vous promettre de faire quelque chose, puis traîner des pieds au lieu de le faire.
  • Retarder le début des tâches qui semblent peu attrayantes, ennuyeuses, frustrantes ou encore tout simplement difficiles.
  • Toujours trouver des excuses pour ne pas faire les choses à temps.

  • Remettre à plus tard la prise de décisions importantes.
Plus ces symptômes sont présents de manière régulière dans votre vie, et plus il est probable que vous soyez un procrastinateur.

2 – Les principales caractéristiques de la procrastination

La caractéristique majeure de la procrastination, qui peut être utilisée comme indicateur qu’une personne est un procrastinateur, est la tendance à décider de passer à l’action dans des délais déraisonnables, inappropriés ou encore extrêmement courts. Par conséquent, si vous essayez de déterminer si vous procrastinez, il est utile de vous concentrer sur un élément clé : est-ce que vous remettez à plus tard quand vous ne devriez pas ? Si la réponse est “oui”, cela signifie que vous procrastinez probablement. Si la réponse est “non”, cela signifie que vous ne procrastinez probablement pas.

Voici d’autres caractéristiques de la procrastination, qui peuvent également être utilisées pour identifier et évaluer la procrastination d’une personne :

  • Le report auquel la personne s’adonne entraîne généralement des conséquences négatives (par exemple, des délais non respectés et un travail de mauvaise qualité) et/ou un inconfort psychologique (par exemple, de l’anxiété et du stress).

  • La personne qui remet à plus tard sait généralement que son retard est susceptible d’entraîner des résultats négatifs.

  • La personne qui remet à plus tard a souvent un décalage entre son intention et son action, en ce sens qu’elle retarde l’action alors qu’elle en avait l’intention.

La procrastination d’une personne peut comporter diverses combinaisons de ces caractéristiques, selon le type de procrastination qu’elle pratique. Par exemple, un procrastinateur anxieux, qui remet les choses à plus tard en raison de ses peurs irrationnelles, peut présenter toutes ces caractéristiques dans sa procrastination, tandis qu’un procrastinateur hédoniste, qui remet à plus tard en raison de la priorité accordée aux activités agréables, peut ne pas avoir d’écart entre son intention et son action et ne pas ressentir de malaise psychologique.

Enfin, il est également important de noter que les gens peuvent procrastiner sur différents types de choses, comme les devoirs scolaires, les projets professionnels ou même le simple fait d’aller se coucher, et que certaines personnes ne procrastinent que lorsqu’il s’agit d’une tâche ou d’un domaine spécifique, alors que d’autres procrastinent sur un éventail plus large de choses.

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3 – Évaluation de la procrastination d’une personne

Lorsque vous évaluez la procrastination d’une personne, y compris la vôtre, vous devez prendre en compte d’autres facteurs que le simple fait qu’elle remette ou non à plus tard ses tâches. Ces autres facteurs peuvent vous aider à mieux comprendre la nature de la procrastination en question et son impact.

Ces facteurs sont notamment les suivants :

 

  • La fréquence à laquelle la personne procrastine. Procrastine-t-elle plusieurs fois par jour ou seulement quelques fois par semaine ?
  • Pendant combien de temps remet-elle à plus tard chaque fois qu’elle procrastine. Tarde-t-elle à se mettre au travail pendant des heures ou des jours ?

  • Depuis combien de temps manifeste-elle cette tendance à la procrastination ? A-t-elle commencé à procrastiner récemment ou le fait-elle depuis des années ?
  • Dans quels domaines procrastine-t-elle ? Procrastine-t-elle uniquement lorsqu’il s’agit de l’école, ou également lorsqu’il s’agit d’autres domaines de la vie ?
  • Sur quels types de tâches procrastine-t-elle ? Procrastine-t-elle uniquement sur les tâches importantes qui demandent beaucoup de travail, ou également sur les petites tâches qui peuvent être accomplies rapidement ?
  • L’importance des choses qu’elle remet à plus tard. Procrastine-t-elle uniquement sur des tâches sans importance, ou même sur des tâches importantes ?
  • Quels sont les conséquences de sa procrastination ? Cela l’amène-t-elle à manquer des échéances et des occasions importantes ?

  • Comment la procrastination la fait se sentir ? Est-ce que la procrastination la fait souffrir d’émotions négatives, comme la frustration ou encore la honte ?

Conclusion

Au travers des symptômes et des caractéristiques de la procrastination, nous avons pu réaliser que le simple fait qu’une personne remette à demain ses tâches n’est pas suffisant pour déterminer si on peut la qualifier de procrastinateur. En effet, il important de répondre à un certain nombre d’autres questions comme la fréquence de sa procrastination, sa durée, le type de tâches qu’elle remet à plus tard, depuis combien de temps, etc.

C’est donc la combinaison de tout l’ensemble des points abordés tout au long de l’article qui permet de se prononcer sur le statut de procrastinateur d’une personne.

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Pourquoi les gens procrastinent : comprendre les causes majeures de la procrastination

La procrastination est un problème courant qui touche de manière chronique environ 20 % des adultes et 50 % des étudiants, et qui peut entraîner des problèmes tels qu’une baisse des performances, des opportunités manquées et un stress accru.

De nombreux procrastinateurs sont conscients de leur comportement et savent qu’il est mauvais pour eux, mais continuent à le faire même s’ils veulent arrêter. Par conséquent, si vous êtes un procrastinateur, il est important de bien appréhender ce qui explique votre comportement actuel car pour vaincre la procrastination, il faut d’abord bien en comprendre les causes.

Dans cet article, vous verrons les causes majeures de la procrastination, telles qu’elles ont été déterminées par des décennies de recherche.

1 – Que disent les recherches sur les causes de la procrastination ?

La compilation des différentes recherches sur la procrastination permet de dégager les principales causes suivantes :
La priorité donnée à l’humeur à court terme : préférer se sentir mieux maintenant même si cela conduit à se sentir moins bien plus tard.
L’aversion pour la tâche : le fait de trouver une tâche frustrante, ennuyeuse ou désagréable.
L’anxiété et la peur : la peur d’être critiqué pour la qualité de son travail.
Le sentiment d’être dépassé : quand vous avez tellement de choses à faire que vous ne savez pas par où commencer.
Le perfectionnisme : le refus de “publier” ou “livrer” un travail qui présente des défauts.
La gratification retardée : le fait de ne pas recevoir de récompense immédiate pour une tâche réalisée mais de l’avoir dans un avenir lointain.
La faible motivation : en raison de résultats de faible valeur.
L’effort attendu : certaines tâches difficiles en raison de leur complexité.
L’inertie : la tendance à continuer à remettre à plus tard une tâche, une fois qu’on a commencé.
Les objectifs abstraits : faire un travail dont les objectifs ne sont pas clairs ou pas bien définis.
Les biais cognitifs : un biais qui vous rend déraisonnablement pessimiste quant à vos chances de réussir ce que vous avez à faire.
Les problèmes de gestion du temps : notamment l’incapacité à bien hiérarchiser vos tâches.
Des traits de caractère problématiques : par exemple l’impulsivité.
Une faible énergie : en raison par exemple d’une grande fatigue ou d’un manque de sommeil.
Une faible capacité de contrôle de soi : la difficulté à maîtriser ses émotions.
Un environnement problématique : un environnement rempli de distractions par exemple

Dans la section suivante de l’article, nous verrons en détail chacune de ces causes. Mais avant cela, il est important de donner quelques précisions.

Notons premièrement que les gens procrastinent généralement pour différentes raisons. Par exemple, une personne peut procrastiner uniquement parce qu’elle est anxieuse. Une autre procrastinera en raison d’une combinaison de perfectionnisme, d’objectifs abstraits et de gratification différée. Par ailleurs, une même personne peut procrastiner pour différentes raisons, à différents moments et dans différentes circonstances, et toutes ces différences se reflètent parfois dans le type de procrastination que les gens pratiquent.

Deuxièmement, de nombreuses causes de la procrastination sont liées entre elles. Par exemple, la dépression peut entraîner un manque d’énergie, qui peut exacerber l’anxiété, laquelle peut augmenter l’aversion pour une tâche, ce qui peut entraîner la procrastination en raison de la priorisation de l’humeur à court terme.

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2 – Les causes majeures de la procrastination

Après avoir listé les causes majeures de la procrastination dans la section précédente, voici venu le moment de les voir en détail.

La priorité donnée à l’humeur à court terme

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils donnent la priorité à leur humeur à court terme plutôt qu’à leur réussite et leur bien-être à long terme. Par exemple, un étudiant peut remettre à plus tard un devoir important qu’il trouve stressant, car cela lui permet de se sentir mieux à court terme.

Ce phénomène se produit principalement lorsque les gens reportent l’exécution d’une tâche qui, selon eux, leur causera des émotions négatives. Cependant, cela peut également se produire lorsque les gens reportent quelque chose à plus tard pour créer, augmenter ou prolonger des émotions positives. C’est généralement ce qui se passe lorsqu’on privilégie par exemple des alternatives divertissantes comme les réseaux sociaux ou d’autres loisirs numériques.

La priorité donnée à l’humeur est une forme de réparation de l’humeur. Elle est étroitement associée aux concepts de retard hédoniste (reporter des choses en raison de la priorité accordée aux activités agréables ou du manque d’intérêt), de gratification instantanée (préférer les choses qui sont immédiatement satisfaisantes même si cela présente des inconvénients à long terme) et de principe de plaisir (tendance à rechercher les activités agréables et à éviter les activités désagréables).


L’aversion pour la tâche
 
Les gens procrastinent parfois parce qu’ils perçoivent leurs tâches comme désagréables. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard un appel téléphonique désagréable, afin de retarder les émotions négatives que cet appel impliquera.
L’aversion pour les tâches dépend de la perception subjective des gens. Par exemple, les introvertis peuvent trouver une certaine tâche sociale désagréable, alors que les extravertis peuvent la trouver agréable.

Une tâche peut être considérée comme aversive (c’est-à-dire désagréable) pour de nombreuses raisons, notamment parce qu’elle est frustrante, ennuyeuse, monotone ou incertaine (par exemple, parce que ses instructions sont incomplètes ou peu claires).

La peur et l’anxiété

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils sont anxieux ou ont peur de quelque chose. Par exemple, une personne peut retarder la vérification de ses factures parce qu’elle a peur de voir combien elle doit payer. De même, un auteur peut retarder l’obtention de commentaires sur son livre par peur d’être critiqué.

Les gens peuvent être anxieux ou avoir peur de beaucoup de choses, comme l’échec ou une évaluation négative par les autres. Ces inquiétudes sont souvent – mais pas toujours – irrationnelles, par exemple parce qu’elles sont injustifiées ou exagérées.

Se sentir dépassé

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils se sentent dépassés. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard le nettoyage de sa maison, s’il y a tellement de choses à faire qu’elle a le sentiment qu’elle ne va jamais finir.

Les gens peuvent se sentir dépassés pour de nombreuses raisons, par exemple parce qu’une tâche semble trop difficile ou comporte trop d’éléments, ce qui peut entraîner des problèmes comme le fait de ne pas savoir par où commencer ou de se sentir paralysé par l’énormité apparente de ce qu’il faut faire.

Le perfectionnisme

Les gens procrastinent parfois à cause de leur perfectionnisme. Par exemple, un blogueur peut ne pas accepter la possibilité d’avoir des défauts dans son article (même si ces défauts sont sans importance) et, par conséquent, continuer à revoir l’ébauche de l’article, même après qu’il soit suffisamment bon pour être publié.

Cette attitude est parfois associée à un désir ou à une intention de poursuivre une meilleure option plus tard, par exemple lorsqu’une personne tarde à commencer à faire de l’exercice physique à la maison parce qu’elle prévoit de s’inscrire dans une salle de sport, même s’il serait préférable pour elle de commencer à faire de l’exercice physique maintenant.

La gratification retardée

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils veulent obtenir une gratification immédiate. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard la réalisation d’un projet dont elle ne recevra les fruits que dans un mois, parce que ces fruits sont si éloignés qu’ils ne lui semblent pas motivants.
Le fait que la gratification ne soit pas immédiate réduit la valeur perçue des résultats, ainsi que la motivation des personnes à agir. Ce phénomène s’applique aussi bien aux résultats positifs (par exemple, les récompenses) qu’aux résultats négatifs (par exemple, les punitions).

Un délai plus long peut affecter de manière plus importante la valeur des résultats, mais cette association tend à se stabiliser, car plus une gratification est éloignée dans le temps, moins un délai supplémentaire a d’importance. Par exemple, cela signifie que la différence entre un retard d’un jour et d’une semaine entraîne généralement le même résultat qu’un retard d’une semaine et de deux semaines.

La faible motivation

Les gens procrastinent parfois parce que leur motivation à agir est faible. Par exemple, un étudiant peut reporter la révision d’un cours pour un examen s’il ne se soucie pas d’obtenir de bonnes notes.

Divers problèmes peuvent réduire la motivation des gens, notamment :
  • Des résultats de faible valeur ;
  • La gratification retardée ;
  • Une faible espérance d’obtenir des résultats positifs (par exemple, en raison d’une faible auto-efficacité, ou d’une faible croyance en sa propre action et en sa capacité à contrôler les résultats).
  • La perception de l’incapacité d’influencer les résultats (par exemple, en raison d’un sentiment d’impuissance et du fait que seule la chance compte).
  • La difficulté à associer les tâches à leurs résultats ;
  • Les résultats et les actions ne sont pas alignées  avec nos valeurs personnelles ;
  • La faible motivation pour l’accomplissement c’est-à-dire un faible désir inné de poursuivre des objectifs.
L’effort attendu
Les gens procrastinent parfois parce que passer à l’action demande un effort qu’ils sont réticents à fournir. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard une tâche parce qu’elle s’attend à ce qu’elle demande beaucoup d’efforts, ce qu’elle ne veut pas faire maintenant.

Plus les gens pensent qu’un effort est nécessaire et plus ils sont réticents à le faire, plus ils sont susceptibles de remettre à plus tard.

L’inertie

L’inertie est la tendance des gens à continuer à faire ce qu’ils font déjà, ce qui peut les amener à continuer à procrastiner une fois qu’ils ont commencé. Par exemple, si quelqu’un sort pour voir ses amis alors qu’il devrait étudier, l’inertie peut l’inciter à continuer de remettre à plus tard, car pour étudier, il devra aussi rentrer chez lui, ce qui demande un effort supplémentaire.

Les objectifs abstraits

Les objectifs qui ne sont pas clairs peuvent rendre les gens plus enclins à la procrastination que les objectifs concrets et bien définis. Par exemple, des objectifs tels que “se mettre en forme” ou “commencer à faire de l’exercice” sont vagues et donc plus susceptibles de conduire à la procrastination qu’un objectif concret tel que “être capable de courir sur le réglage moyen du tapis roulant pendant 30 minutes d’affilée”.

Les objectifs concrets sont particulièrement efficaces lorsqu’ils sont associés à un plan d’action, comme “aller à la salle de sport le lundi, le mercredi et le vendredi juste après le travail, et passer au moins 20 minutes à courir sur le tapis de course à chaque fois”.

Les biais cognitifs
Divers biais cognitifs peuvent conduire à la procrastination. Par exemple, le biais du pessimisme peut conduire à la procrastination si une personne suppose à tort que son projet est susceptible d’échouer, ce qui la décourage de se lancer.

Voici quelques exemples qui peuvent entraîner la procrastination :
  • Le biais d’optimisme peut conduire à la procrastination si une personne suppose à tort qu’elle ne rencontrera aucun problème en travaillant, ce qui l’incite à tort à retarder le démarrage jusqu’à la veille de l’échéance. Cela est lié à l’erreur de planification, qui se produit lorsqu’une personne sous-estime le temps qu’il lui faudra pour accomplir une tâche future, tout en sachant que des tâches antérieures similaires ont pris plus de temps que prévu.
  • L’effet d’entraînement peut rendre une personne plus susceptible de procrastiner si elle voit ses pairs le faire.
  • L’autolimitation morale peut inciter quelqu’un à remettre à plus tard une tâche s’il vient d’agir d’une manière qu’il perçoit comme positive, par exemple lorsqu’il se sent à l’aise de remettre à plus tard sa séance de sport parce qu’il a suivi correctement son régime alimentaire plus tôt dans la journée.
  • La paralysie de l’analyse (ou paralysie du choix) peut amener quelqu’un à remettre à plus tard sa décision, si son indécision l’oblige à trop réfléchir à la situation chaque fois qu’il essaie de choisir. Cette situation peut être exacerbée par de nombreux facteurs, comme une surcharge de choix due à un trop grand nombre d’options.
  • Le biais de projection peut encourager les cycles de procrastination, par exemple si une personne se sent motivée juste avant de s’endormir et qu’elle est sûre d’être aussi motivée le lendemain, ce qui l’empêche de se préparer adéquatement à la procrastination à venir.
Les problèmes de gestion du temps
Certains problèmes de gestion du temps peuvent conduire à la procrastination. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard une tâche importante si elle ne parvient pas à établir correctement la priorité de ses tâches et, par conséquent, ne réalise pas à quel point il est important de terminer cette tâche à temps.

Ces problèmes sont souvent dus à des problèmes sous-jacents de régulation des émotions. Par exemple, si une personne a peur d’une tâche parce qu’elle doute de sa capacité à l’accomplir, elle peut se convaincre que la tâche est plus facile qu’elle ne l’est en réalité, afin de protéger ses sentiments à court terme.

Des traits de caractère problématiques

Certains traits de personnalité peuvent accroître la probabilité de procrastination. Par exemple, deux de ces traits clés sont l’impulsivité (la tendance à agir sur des caprices soudains sans réfléchir à l’avance) et la “distractibilité” (la difficulté à maintenir l’attention et la tendance à être facilement détourné des choses).

En outre, divers autres traits problématiques peuvent favoriser la procrastination, notamment la propension à l’ennui, la sensibilité au retardement des résultats, l’impatience, la paresse, le manque de persévérance, l’insécurité, le manque de confiance en soi et le manque de compassion envers soi-même.

Une faible énergie

Un faible niveau d’énergie mentale et physique peut conduire à la procrastination. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard la vaisselle en rentrant chez elle, parce qu’elle est fatiguée d’avoir travaillé dur toute la journée.

Un manque d’énergie peut être causé par divers problèmes, comme le manque de sommeil, l’épuisement professionnel, l’épuisement émotionnel, etc.

Une faible capacité de maîtrise de soi

La maîtrise de soi (également connue sous le nom d’autodiscipline et de volonté) reflète la capacité des personnes à orienter leur comportement afin de poursuivre leurs objectifs, notamment face à des éléments tels que les tentations. Par conséquent, il est essentiel de pouvoir exercer une maîtrise de soi pour réussir à autoréguler son comportement et éviter la procrastination. On dit parfois que la procrastination est due à l’acrasie, qui est un état d’esprit dans lequel une personne agit contre son meilleur jugement, en raison d’un manque de maîtrise de soi.

Divers problèmes peuvent conduire à une faible maîtrise de soi, comme une prédisposition génétique ou encore l’épuisement.

Un environnement problématique

Divers aspects de l’environnement et des situations dans lesquelles évoluent les gens peuvent les rendre plus enclins à la procrastination. Par exemple, un étudiant peut être plus enclin à procrastiner s’il y a de nombreuses distractions et tentations dans son environnement ou s’il se trouve dans un environnement bruyant qui rend difficile la concentration.

De nombreux autres aspects de l’environnement et de la situation d’une personne peuvent favoriser la procrastination, comme le désordre, les horaires de travail décalés, les directives peu claires, le travail non structuré, une mauvaise adaptation à l’organisation, etc.

Conclusion

Comme nous l’avons vu tout au long de cet article, il existe de nombreuses causes qui poussent les gens à procrastiner. Tout le monde ne procrastine donc pas pour les mêmes raisons et toutes les causes évoquées plus haut ne concernent pas tous les procrastinateurs. Il est donc important d’identifier celles qui vous concernent afin de les juguler plus facilement.

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Les 7 meilleures applications de to do list

Le nombre d’applications de to do list disponibles sur le marché est tellement important qu’il est tout simplement impossible de toutes les tester. Comment donc faire un choix éclairé sans se perdre ?

La vérité est qu’il n’y a pas une seule bonne application qui convienne à tout le monde, parce que nous avons tous des modes de fonctionnement différents.

C’est pourquoi, dans cet article, j’ai regroupé les meilleures applications de to do list en essayant de trouver celles qui conviennent le mieux aux différents cas d’utilisation. De plus, il s’agit des applications les mieux notées par les utilisateurs sur les stores des différentes plateformes : Android, Windows, macOS et iPhone/iPad.

Je vous propose donc ici ce que je pense être la crème de la crème des applications de to do list et je suis convaincu que, quel que soit votre besoin, l’une de ces applications devrait vous convenir.

Avant de passer en revue la liste d’applications, voyons d’abord les caractéristiques principales des meilleures applications de to do list.

Les caractéristiques des meilleures applications de to do list

En testant plusieurs applications de to do list, vous remarquerez que certaines fonctionnalités permettent aux meilleures applications de se démarquer des autres :

– Ajout et organisation rapide des tâches : idéalement, une bonne application de to do list doit permettre l’ajout et le classement d’une tâche en quelques clics, tapotements ou frappes de clavier.

– Diverses manières d’organiser les tâches : il existe plusieurs paramètres ou critères possibles tels que les étiquettes, les listes, les projets et les dates d’échéance pour organiser les tâches, et les meilleures applications proposent au moins quelques catégories de ce type.

– Rappel des échéances fixées : les meilleures applications de to do list vous indiquent quand une tâche doit être accomplie, soit par notification ou par email.

– Synchronisation entre toutes les plateformes utilisées : puisqu’il peut nous arriver d’utiliser simultanément l’ordinateur et le téléphone, il est primordial qu’une application de to do list puisse se synchroniser a minima entre le bureau et le mobile. Et c’est une fonctionnalité qu’on retrouve auprès des meilleures applications de to do list

Les meilleures applications de to do list selon les cas d’utilisation  

1. Todoist : la meilleure application pour allier puissance et simplicité

Todoist

Todoist n’est certainement pas l’appli de to do list la plus puissante qui existe, ni la plus simple. Mais elle allie de manière intéressante ces 2 caractéristiques, tout en fonctionnant sur pratiquement toutes les plateformes existantes. C’est certainement la raison pour laquelle Todoist est à l’heure actuelle, l’une des applications de to do list les plus populaires.

L’ajout de tâches est rapide sur toutes les plateformes utilisées et l’application utilise un langage dit naturel. Par exemple, si vous tapez “acheter du lait lundi”, la tâche “acheter du lait” sera ajoutée avec le lundi suivant comme date d’échéance. Par ailleurs, vous pouvez ajouter de nouvelles tâches dans votre boîte de réception, puis les déplacer plus tard vers des projets pertinents ; vous pouvez également fixer des dates d’échéance.

2. Microsoft To do : la meilleure application pour les inconditionnels de l’écosystème Microsoft

Microsoft To Do

Pour la petite histoire, en 2015, Microsoft a racheté Wunderlist et a mis l’équipe au travail pour concevoir une nouvelle application de to do list. Microsoft To Do en est le résultat.

L’interface principale est propre et conviviale avec un ajout de tâches simple et rapide. Mais la véritable caractéristique marquante est l’intégration profonde avec l’écosystème de Microsoft. Ainsi les utilisateurs d’Outlook peuvent synchroniser leurs tâches avec Microsoft To Do. Les utilisateurs de Windows peuvent ajouter des tâches à l’aide de Cortana ou en tapant dans le menu Démarrer. Par exemple, vous pouvez taper “ajouter du riz à ma liste de courses”, et le riz sera ajouté à une liste appelée “courses”.

Vous pouvez définir des images de fond personnalisées pour chacune de vos listes, ce qui vous permet de savoir d’un seul coup d’œil sur quelle liste vous vous trouvez.

3. Tick Tick : la meilleure application avec des calendriers et des minuteries intégrés

Cold Turkey

TickTick est une application de liste de tâches en plein essor qui offre un large éventail de fonctionnalités sur à peu près toutes les plateformes imaginables. L’ajout de tâches est rapide, un raccourci clavier universel est également proposé sur les versions de bureau et des notifications et widgets sont épinglés sur les versions mobiles, ce qui permet d’ajouter rapidement une tâche avant de revenir à ce que vous êtes en train de faire. Les tâches peuvent être organisées à l’aide de listes, d’étiquettes et de dates d’échéance, et il est même possible d’ajouter des sous-tâches à n’importe quelle tâche.

TickTick offre également quelques fonctionnalités qui vont au-delà de ce que proposent les autres applications. Tout d’abord, il y a un minuteur Pomodoro intégré, qui vous permet de démarrer une session de travail de 25 minutes pour vos tâches. Deuxièmement, il y a l’intégration avec les divers calendriers existants, ce qui vous permet de voir vos tâches et vos rendez-vous au même endroit. Il existe également un outil intégré de suivi des habitudes, qui vous permet de savoir combien de jours vous avez respecté ou non vos engagements en matière d’exercice physique et de régime par exemple. Il s’agit d’un ensemble de fonctionnalités riche qui ne ressemble à rien d’autre sur le marché.

4. Things : la meilleure application pour les amateurs de design élégant

Things

Things est l’application de to do list qui combine à merveille la complexité et le minimalisme des autres applications.

Bien que regorgeant de fonctionnalités, elle est vraiment simple à utiliser. L’ajout de tâches est rapide et leur organisation l’est tout autant, avec des possibilités d’organisation multiples. Les zones peuvent contenir des tâches ou des projets ; les projets peuvent contenir des tâches ou des en-têtes qui peuvent également contenir des tâches ; et les tâches peuvent contenir des sous-tâches si vous le souhaitez. Cela peut sembler déroutant, mais ça ne l’est pas, ce qui témoigne de la qualité de la conception de Things.

Combinez ce mélange de fonctionnalités et de beauté avec des caractéristiques telles que l’ajout rapide des tâches, l’intégration à votre calendrier pour que vous puissiez voir vos rendez-vous tout en planifiant votre journée, des raccourcis clavier intuitifs, des rappels avec des notifications, etc. et vous avez un outil d’une puissance remarquable !

Le seul bémol est l’absence totale de versions pour Windows et Android. Si vous êtes un utilisateur Apple, vous devez absolument essayer Things.

5. Omnifocus : la meilleure application pour les utilisateurs ayant un système d’organisation très spécifique

Omnifocus

S’il fallait utiliser un seul mot pour décrire l’application OmniFocus, ce serait la flexibilité. Cette application exclusivement disponible pour l’écosystème Apple est construite autour de la philosophie GTD (Getting Things Done) de David Allen, mais grâce à une série de fonctionnalités, elle peut être utilisée pour pratiquement tous les systèmes d’organisation que vous pouvez imaginer.

Par exemple, vous pouvez créer trois types de projets différents, selon que vous devez effectuer les tâches dans un ordre précis ou non. Il existe six vues principales par défaut, qui vous permettent d’organiser vos tâches en fonction d’éléments tels que la date d’échéance, les projets et les étiquettes. Et si vous disposez de la version Pro, vous pouvez même ajouter d’autres vues.

Il existe une version Web de l’application destinée à une utilisation occasionnelle en dehors de vos appareils Apple, mais les utilisateurs non-Apple devraient chercher ailleurs. La synchronisation n’est proposée qu’entre les appareils Apple. 

6. Google Tasks : la meilleure application pour les habitués de l’écosystème Google

Google Tasks

Si vous utilisez déjà habituellement Gmail et Google Agenda, il est évident que vous devez essayer Google Tasks. En effet, elle se trouve directement dans la barre latérale de ces deux applications. De plus, elle dispose également d’une application mobile dédiée.

Le fonctionnement est assez intuitif et permet un ajout de tâches rapide avec des dates d’échéance. Vous pouvez aussi créer des listes pour classer vos tâches. Et à l’intérieur d’une tâche donnée, vous pouvez créer des sous-tâches.

Pour la version en ligne de l’application, l’intégration avec Gmail est un véritable avantage. En fait, vous pouvez transformer un email en tâche vers Google Tasks. Vous pouvez également voir vos tâches sur votre agenda Google, si vous le souhaitez.

Pour un utilisateur productif, la meilleure application de to do list est celle qui est toujours à portée de main. Si vous êtes donc le genre de personne qui a toujours Gmail ouvert sur son ordinateur, il est difficile de trouver une application plus pratique que Google Tasks.

7. Any.do : la meilleure application pour les personnes qui oublient d’utiliser des applications de to do list.

Any.do

Any.do propose une application mobile très astucieuse qui permet d’ajouter rapidement des tâches, de les organiser en listes et d’ajouter des dates d’échéance. Mais là où elle brille vraiment, c’est avec sa fonction quotidienne “Planifier ma journée”, qui vous oblige à programmer le moment où vous allez accomplir vos différentes tâches, afin que vous vous souveniez de faire réellement les choses. Any.do s’intègre aussi parfaitement aux calendriers Google et Outlook, ce qui vous permet de voir vos rendez-vous et vos tâches au même endroit. C’est exactement ce dont vous avez besoin si vous êtes le genre de personne qui ajoute des choses à une liste et les oublie.

La version de bureau n’est pas aussi élégante que la version mobile : elle est encombrée et plus que confuse. Néanmoins, la version mobile constitue à elle seule une raison suffisante d’essayer cette application.

Conclusion

Nous avons vu qu’il existe une multitude d’applications de to do list et qu’il était difficile de toutes les tester avant de faire un choix. Néanmoins, un certain nombre de critères distinguent les meilleures applications des autres. Il s’agit de : ajout et organisation rapide des tâches, diverses manières d’organiser les tâches, rappel des échéances fixées, synchronisation avec les plateformes utilisées.

Sur la base de ces critères et des évaluations d’utilisateurs sur les plateformes de téléchargement, nous avons ainsi passé en revue 7 applications qui se distinguent des autres : 

1. Todosist pour allier puissance et simplicité

2. Microsoft To do pour les inconditionnels de l’écosystème Microsoft

3. Tick Tick pour des calendriers et des minuteries intégrés
4. Things pour les amateurs de design élégant
5. Omnifocus pour les utilisateurs ayant un système d’organisation très spécifique
6. Google Tasks pour les habitués de l’écosystème Google
7. Any.do pour les personnes qui oublient d’utiliser des applications de to do list.
Il ne vous reste plus qu’à les tester et à adopter celle qui vous correspond le plus.

Les 7 meilleures applications pour vous aider à bloquer les distractions et à vous concentrer

Nous vivons dans l’ère digitale avec Internet, diverses applications, les réseaux sociaux, etc. Vous comprenez donc que les distractions ne sont pas bien loin. Même lorsqu’on essaie de se discipliner, on a vite fait de se laisser rattraper par la réalité de notre monde digital.

N’y a-t-il donc aucun moyen de s’en sortir ? Oh que non ! Il faut simplement réaliser qu’essayer de s’en sortir avec la seule volonté, n’est pas et ne sera jamais suffisant.

C’est pourquoi il est utile de chercher des outils pour nous aider à nous discipliner. Oui on peut s’en sortir dans la jungle du monde digital avec des outils numériques ! Autrement dit, des outils numériques pour nous protéger d’autres outils numériques qui nous distraient ! Et c’est là qu’interviennent les logiciels de blocage des distractions.

Comment fonctionnent-ils ? Si vous les activez, vous ne pourrez plus ouvrir quoi que ce soit de distrayant. Au lieu de cela, vous verrez un rappel que vous aurez au préalable configuré pour bloquer les applications, et vous serez encouragé à vous remettre au travail.

Dans cet article, nous verrons 7 outils considérés comme les meilleurs en matière de gestion des distractions. Ils facilitent la concentration, améliorant ainsi la productivité de ceux qui les utilisent.

1. Noisli : la meilleure application pour créer un environnement sonore idéal pour travailler et se détendre

Noisli app

Travailler dans un environnement tranquille et propice à la productivité est devenu de nos jours une sorte de luxe. Comment donc créer un environnement de travail permettant d’obtenir des résultats à la hauteur de nos attentes ? C’est précisément à cette problématique que répond l’application Noisli.

C’est un générateur de bruits de fond et de couleurs pour travailler de manière productive et/ou relaxante. L’application propose pas moins de 28 bruits de fond différents (pluie, vent soufflant, feu crépitant, bavardage de café, train en mouvement, oiseaux qui pépient dans une forêt, etc.), ce qui vous donne un large choix d’ambiances de travail.
Noisli dispose également de plusieurs playlists thématiques que vous pouvez choisir en fonction de votre besoin (productivité, motivation, relaxation, écriture, aléatoire, etc.).

Mais ce n’est pas tout ce que l’application offre. Vous pouvez aussi utiliser un minuteur (programmé par défaut à 25 min mais que vous pouvez modifier) pour faire des sessions de travail focalisé. L’outil vous donne également la possibilité d’utiliser un éditeur de texte pour prendre des notes à l’abri des distractions. Vous pourrez ensuite télécharger vos notes au format .txt ou les enregistrer directement dans Dropbox ou dans Google Drive.

Investissement : la version Pro commence à 10 €/mois (pour un paiement mensuel) ou 8 €/mois (pour un paiement annuel).

2. Freedom : la meilleure application de concentration pour bloquer les distractions sur tous vos appareils à la fois 

Freedom app

Une grande majorité des bloqueurs de distraction ne fonctionnent généralement que sur l’appareil il est utilisé directement. La bonne nouvelle est que Freedom peut bloquer les distractions (les sites web et les applications) sur tous vos appareils, simultanément. En effet, vous n’aurez plus besoin de bloquer Instagram sur votre ordinateur, pour ensuite l’ouvrir immédiatement sur votre téléphone. Si vous démarrez une session avec Freedom, vos distractions seront bloquées partout.

Vous avez la possibilité de configurer autant de listes de blocage que vous le souhaitez et de lancer ou de programmer des sessions. Il est important de noter qu’il existe un mode de verrouillage qui rend impossible la modification de vos listes de blocage lorsqu’une session est active. Ce point est à considérer si vous avez tendance à contourner vos bonnes intentions.

L’inconvénient majeur de l’outil est qu’il n’existe pas de version gratuite à long terme, mais seulement une version d’essai limitée qui vous permet d’exécuter six sessions sans distraction. Mais cela devrait largement suffire pour savoir si le programme vous convient.

Investissement : la version Premium commence à 8,99 $/mois (pour un paiement mensuel) ou 3,33$/mois (pour un paiement annuel). Essai gratuit limité à 1,5 heures de bruits de fond par jour.

3. Cold Turkey Blocker : la meilleure application de blocage programmé de l’ensemble de votre système

Cold Turkey

Cold Turkey Blocker est une application de blocage de sites à installer sur votre ordinateur. Elle vous permet de créer des listes de sites web et d’applications de bureau à bloquer, et à définir un calendrier de blocage. Il est par exemple possible de bloquer les réseaux sociaux et les sites de vidéos comme YouTube pendant chaque journée de travail. Vous pouvez également bloquer les applications de messagerie comme WhatsApp ou Slack, en début d’après-midi. C’est vous qui décidez ! Il existe même un mode appelé “Frozen Turkey”, qui vous empêche d’accéder entièrement à votre ordinateur : si vous l’activez, vous verrez un écran vide jusqu’à ce que l’interruption programmée soit terminée.

Vous pouvez bloquer les paramètres d’heure et de langue, ce qui vous empêchera de contourner un blocage programmé en modifiant l’heure de votre ordinateur. Vous pouvez même rendre impossible la désinstallation de Cold Turkey Blocker jusqu’à ce que le blocage programmé soit terminé.

Investissement : le plan Pro est à 35 € (paiement unique) avec un nombre illimité de blocages, la programmation et la possibilité de bloquer les applications de bureau ainsi que les sites Web.

4. Serene : la meilleure application pour la planification et le suivi des sessions de travail profond

serene-for-entrepreneurs

L’application Serene n’est pas seulement un bloqueur de distractions mais c’est un véritable système de productivité construit autour de périodes de profonde concentration dans le travail. Les utilisateurs choisissent une liste de sites web et d’applications qu’ils trouvent distrayants, puis les bloquent lorsqu’il est temps de se concentrer et de travailler. Mais cela va bien plus loin que le simple blocage.

En effet, l’application s’articule autour de la planification de votre journée. Vous dressez la liste des tâches sur lesquelles vous souhaitez travailler et indiquez le temps qu’elles vous prendront. Ensuite, quand il est temps de travailler, vous cliquez sur le bouton “Go Serene” pour lancer un minuteur. Toutes vos distractions seront bloquées, une musique de concentration facultative sera diffusée et vous vous rappellerez qu’il est temps de vous concentrer et l’application affichera votre compte à rebours chaque fois que vous tenterez d’ouvrir un site que vous ne devriez pas. Ces éléments fonctionnent très bien ensemble : non seulement vous bloquez les distractions, mais vous vous rappelez également ce que vous souhaitez accomplir.

Investissement : 4 $/mois (facturation annuelle). Essai gratuit limité à 10 heures de travail en profondeur.

5. LeechBlock NG : le meilleur bloqueur de sites web gratuit basé sur un navigateur

Leech Block

LeechBlock NG fonctionne sur la plupart des principaux navigateurs (Chrome, Edge, Mozilla). Il est gratuit et vous offre un grand nombre d’options pour bloquer les distractions. Vous pouvez établir des listes de sites à bloquer, puis les restreindre de plusieurs manières différentes.

Il est très facile de programmer des heures de blocage des applications. Vous pouvez également limiter le temps que vous passez sur les applications qui constituent de grandes distractions pour vous, en établissant des règles. Par exemple, vous pouvez vous accorder 30 minutes de WhatsApp par jour ou 20 minutes de YouTube. Vous pouvez être encore plus précis, si vous le souhaitez, en combinant les limites de temps avec un calendrier. Exemple : 10 minutes de Facebook toutes les heures entre 8 heures et 17 heures.

Pour un outil gratuit, LeechBlock NG est vraiment puissant. Vous pouvez même verrouiller les paramètres pendant les sessions de blocage si vous le souhaitez. Seul bémol : il s’agit d’une extension de navigateur, et non d’une application. Vous pouvez donc la contourner en changeant de navigateur.

Investissement : Gratuit

6. RescueTime : la meilleure application pour le suivi du temps avec blocage intégré des sites web

Rescuetime

Considérée comme l’une des meilleures applications de suivi du temps, RescueTime est bien plus qu’un bloqueur de distractions. En fait, il comprend une fonction de blocage des distractions appelée FocusTime, qui vous permet de bloquer les distractions en utilisant votre historique de suivi du temps.

Cette fonction est mise en oeuvre à partir des données que vous fournissez déjà à RescueTime, et elles vous permettent de classifier vos applications et sites web : productifs, distrayants ou très distrayants. Vous pouvez choisir de bloquer les applications distrayantes ou tout simplement toutes les applications et sites non étiquetés comme productifs. C’est un excellent moyen de bloquer les distractions sans avoir à créer une liste de blocage distincte.

Investissement : 12 $/mois. Il est à noter que la version gratuite de RescueTime ne comprend pas le blocage des distractions.

7. Forest : la meilleure application de concentration pour vous motiver à poser votre téléphone

Forest app

Forest est une application conçue pour vous aider à protéger votre temps. Mais comment fonctionne-t-elle ?

L’idée est simple et ludique en même temps : vous ouvrez l’application et vous dites que vous voulez planter un arbre. Puis vous posez votre téléphone. Si vous reprenez votre téléphone et passez à une autre application, votre arbre mourra. Mais si vous restez concentré pendant 25 minutes, votre arbre vivra. Au fil du temps, vous ferez pousser une forêt entière d’arbres, et cela vous rappellera que vous avez intentionnellement passé du temps à faire des choses utiles au lieu de vous laisser distraire par exemple par les réseaux sociaux. De plus, si vous utilisez une version payante de l’application, votre temps de concentration pourrait contribuer à financer de vrais arbres grâce à un partenariat avec Trees for the Future.

Forest dispose également d’une extension Chrome, ce qui signifie que vous pouvez également faire pousser des arbres sur votre ordinateur. Cette extension fonctionne comme toutes les autres avec en plus une option permettant de charger des sites distrayants si vous le souhaitez. 

Investissement : gratuit sur Chrome et Android, 1,99 $ pour l’iPhone. La version Android Pro coûte 1,99 $ (paiement unique), et offre la synchronisation entre les appareils et plus de variétés d’arbres.

Conclusion

Nous avons vu qu’il est difficile de ne pas se laisser distraire dans l’ère digitale dans laquelle nous vivons, et que la simple volonté n’était pas suffisante pour s’en sortir. C’est pourquoi il était utile d’utiliser des outils numériques pour nous aider à nous discipliner. Nous avons ainsi passé en revue 7 applications qui se distinguent dans cette catégorie : 

1. Noisli pour créer un environnement sonore de travail idéal
2. Freedom pour bloquer les distractions sur toutes vos applications à la fois
3. Cold Turkey Blocker pour un blocage programmé de l’ensemble de votre système
4. Serene pour la planification et le suivi des sessions de travail profond
5. LeechBlock NG pour bloquer gratuitement des sites sur votre navigateur
6. RescueTime pour suivre votre temps de travail tout en bloquant les sites web distrayants
7. Forest pour vous motiver à poser votre téléphone quand vous travaillez
Il ne vous reste plus qu’à les tester et à adopter celle qui vous correspond le plus.