Comment savoir si vous êtes un procrastinateur ?

Tout le monde procrastine d’une manière ou d’une autre, un jour ou un autre. Et selon votre situation, cela peut avoir des conséquences négatives dans votre vie scolaire, votre vie professionnelle, votre vie de couple ou tout simplement votre vie personnelle.

Cependant, ce n’est pas parce que tout le monde procrastine que tous sont des procrastinateurs. C’est pourquoi il est important de savoir si vous êtes un procrastinateur, et si oui, dans quelle mesure.

Dans cet article, nous verrons premièrement les symptômes courants de la procrastination. Ensuite nous passerons en revue les principales caractéristiques de la procrastination, et nous terminerons en nous penchant sur les éléments à prendre en compte pour évaluer la procrastination d’une personne.

1 – Les symptômes majeurs de la procrastination

Il existe de nombreux symptômes de la procrastination. Mais il y en a qui sont plus courants que d’autres. Nous voulons donc dans cette section mettre l’emphase sur 10 des symptômes les plus courants :

  • Attendre d’être la veille d’une échéance pour passer à l’action.
  • Se retrouver à effectuer des tâches que vous aviez l’intention de faire plusieurs jours auparavant.

  • Dire continuellement “Je le ferai plus tard”.

  • Rester au point mort sur une tâche, même si vous savez qu’il est important de la commencer.
  • Retarder inutilement l’achèvement de certaines tâches, même si elles sont importantes.
  • Remettre à plus tard des tâches que vous n’aimez pas faire.
  • Vous promettre de faire quelque chose, puis traîner des pieds au lieu de le faire.
  • Retarder le début des tâches qui semblent peu attrayantes, ennuyeuses, frustrantes ou encore tout simplement difficiles.
  • Toujours trouver des excuses pour ne pas faire les choses à temps.

  • Remettre à plus tard la prise de décisions importantes.
Plus ces symptômes sont présents de manière régulière dans votre vie, et plus il est probable que vous soyez un procrastinateur.

2 – Les principales caractéristiques de la procrastination

La caractéristique majeure de la procrastination, qui peut être utilisée comme indicateur qu’une personne est un procrastinateur, est la tendance à décider de passer à l’action dans des délais déraisonnables, inappropriés ou encore extrêmement courts. Par conséquent, si vous essayez de déterminer si vous procrastinez, il est utile de vous concentrer sur un élément clé : est-ce que vous remettez à plus tard quand vous ne devriez pas ? Si la réponse est “oui”, cela signifie que vous procrastinez probablement. Si la réponse est “non”, cela signifie que vous ne procrastinez probablement pas.

Voici d’autres caractéristiques de la procrastination, qui peuvent également être utilisées pour identifier et évaluer la procrastination d’une personne :

  • Le report auquel la personne s’adonne entraîne généralement des conséquences négatives (par exemple, des délais non respectés et un travail de mauvaise qualité) et/ou un inconfort psychologique (par exemple, de l’anxiété et du stress).

  • La personne qui remet à plus tard sait généralement que son retard est susceptible d’entraîner des résultats négatifs.

  • La personne qui remet à plus tard a souvent un décalage entre son intention et son action, en ce sens qu’elle retarde l’action alors qu’elle en avait l’intention.

La procrastination d’une personne peut comporter diverses combinaisons de ces caractéristiques, selon le type de procrastination qu’elle pratique. Par exemple, un procrastinateur anxieux, qui remet les choses à plus tard en raison de ses peurs irrationnelles, peut présenter toutes ces caractéristiques dans sa procrastination, tandis qu’un procrastinateur hédoniste, qui remet à plus tard en raison de la priorité accordée aux activités agréables, peut ne pas avoir d’écart entre son intention et son action et ne pas ressentir de malaise psychologique.

Enfin, il est également important de noter que les gens peuvent procrastiner sur différents types de choses, comme les devoirs scolaires, les projets professionnels ou même le simple fait d’aller se coucher, et que certaines personnes ne procrastinent que lorsqu’il s’agit d’une tâche ou d’un domaine spécifique, alors que d’autres procrastinent sur un éventail plus large de choses.

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3 – Évaluation de la procrastination d’une personne

Lorsque vous évaluez la procrastination d’une personne, y compris la vôtre, vous devez prendre en compte d’autres facteurs que le simple fait qu’elle remette ou non à plus tard ses tâches. Ces autres facteurs peuvent vous aider à mieux comprendre la nature de la procrastination en question et son impact.

Ces facteurs sont notamment les suivants :

 

  • La fréquence à laquelle la personne procrastine. Procrastine-t-elle plusieurs fois par jour ou seulement quelques fois par semaine ?
  • Pendant combien de temps remet-elle à plus tard chaque fois qu’elle procrastine. Tarde-t-elle à se mettre au travail pendant des heures ou des jours ?

  • Depuis combien de temps manifeste-elle cette tendance à la procrastination ? A-t-elle commencé à procrastiner récemment ou le fait-elle depuis des années ?
  • Dans quels domaines procrastine-t-elle ? Procrastine-t-elle uniquement lorsqu’il s’agit de l’école, ou également lorsqu’il s’agit d’autres domaines de la vie ?
  • Sur quels types de tâches procrastine-t-elle ? Procrastine-t-elle uniquement sur les tâches importantes qui demandent beaucoup de travail, ou également sur les petites tâches qui peuvent être accomplies rapidement ?
  • L’importance des choses qu’elle remet à plus tard. Procrastine-t-elle uniquement sur des tâches sans importance, ou même sur des tâches importantes ?
  • Quels sont les conséquences de sa procrastination ? Cela l’amène-t-elle à manquer des échéances et des occasions importantes ?

  • Comment la procrastination la fait se sentir ? Est-ce que la procrastination la fait souffrir d’émotions négatives, comme la frustration ou encore la honte ?

Conclusion

Au travers des symptômes et des caractéristiques de la procrastination, nous avons pu réaliser que le simple fait qu’une personne remette à demain ses tâches n’est pas suffisant pour déterminer si on peut la qualifier de procrastinateur. En effet, il important de répondre à un certain nombre d’autres questions comme la fréquence de sa procrastination, sa durée, le type de tâches qu’elle remet à plus tard, depuis combien de temps, etc.

C’est donc la combinaison de tout l’ensemble des points abordés tout au long de l’article qui permet de se prononcer sur le statut de procrastinateur d’une personne.

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Pourquoi les gens procrastinent : comprendre les causes majeures de la procrastination

La procrastination est un problème courant qui touche de manière chronique environ 20 % des adultes et 50 % des étudiants, et qui peut entraîner des problèmes tels qu’une baisse des performances, des opportunités manquées et un stress accru.

De nombreux procrastinateurs sont conscients de leur comportement et savent qu’il est mauvais pour eux, mais continuent à le faire même s’ils veulent arrêter. Par conséquent, si vous êtes un procrastinateur, il est important de bien appréhender ce qui explique votre comportement actuel car pour vaincre la procrastination, il faut d’abord bien en comprendre les causes.

Dans cet article, vous verrons les causes majeures de la procrastination, telles qu’elles ont été déterminées par des décennies de recherche.

1 – Que disent les recherches sur les causes de la procrastination ?

La compilation des différentes recherches sur la procrastination permet de dégager les principales causes suivantes :
La priorité donnée à l’humeur à court terme : préférer se sentir mieux maintenant même si cela conduit à se sentir moins bien plus tard.
L’aversion pour la tâche : le fait de trouver une tâche frustrante, ennuyeuse ou désagréable.
L’anxiété et la peur : la peur d’être critiqué pour la qualité de son travail.
Le sentiment d’être dépassé : quand vous avez tellement de choses à faire que vous ne savez pas par où commencer.
Le perfectionnisme : le refus de “publier” ou “livrer” un travail qui présente des défauts.
La gratification retardée : le fait de ne pas recevoir de récompense immédiate pour une tâche réalisée mais de l’avoir dans un avenir lointain.
La faible motivation : en raison de résultats de faible valeur.
L’effort attendu : certaines tâches difficiles en raison de leur complexité.
L’inertie : la tendance à continuer à remettre à plus tard une tâche, une fois qu’on a commencé.
Les objectifs abstraits : faire un travail dont les objectifs ne sont pas clairs ou pas bien définis.
Les biais cognitifs : un biais qui vous rend déraisonnablement pessimiste quant à vos chances de réussir ce que vous avez à faire.
Les problèmes de gestion du temps : notamment l’incapacité à bien hiérarchiser vos tâches.
Des traits de caractère problématiques : par exemple l’impulsivité.
Une faible énergie : en raison par exemple d’une grande fatigue ou d’un manque de sommeil.
Une faible capacité de contrôle de soi : la difficulté à maîtriser ses émotions.
Un environnement problématique : un environnement rempli de distractions par exemple

Dans la section suivante de l’article, nous verrons en détail chacune de ces causes. Mais avant cela, il est important de donner quelques précisions.

Notons premièrement que les gens procrastinent généralement pour différentes raisons. Par exemple, une personne peut procrastiner uniquement parce qu’elle est anxieuse. Une autre procrastinera en raison d’une combinaison de perfectionnisme, d’objectifs abstraits et de gratification différée. Par ailleurs, une même personne peut procrastiner pour différentes raisons, à différents moments et dans différentes circonstances, et toutes ces différences se reflètent parfois dans le type de procrastination que les gens pratiquent.

Deuxièmement, de nombreuses causes de la procrastination sont liées entre elles. Par exemple, la dépression peut entraîner un manque d’énergie, qui peut exacerber l’anxiété, laquelle peut augmenter l’aversion pour une tâche, ce qui peut entraîner la procrastination en raison de la priorisation de l’humeur à court terme.

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2 – Les causes majeures de la procrastination

Après avoir listé les causes majeures de la procrastination dans la section précédente, voici venu le moment de les voir en détail.

La priorité donnée à l’humeur à court terme

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils donnent la priorité à leur humeur à court terme plutôt qu’à leur réussite et leur bien-être à long terme. Par exemple, un étudiant peut remettre à plus tard un devoir important qu’il trouve stressant, car cela lui permet de se sentir mieux à court terme.

Ce phénomène se produit principalement lorsque les gens reportent l’exécution d’une tâche qui, selon eux, leur causera des émotions négatives. Cependant, cela peut également se produire lorsque les gens reportent quelque chose à plus tard pour créer, augmenter ou prolonger des émotions positives. C’est généralement ce qui se passe lorsqu’on privilégie par exemple des alternatives divertissantes comme les réseaux sociaux ou d’autres loisirs numériques.

La priorité donnée à l’humeur est une forme de réparation de l’humeur. Elle est étroitement associée aux concepts de retard hédoniste (reporter des choses en raison de la priorité accordée aux activités agréables ou du manque d’intérêt), de gratification instantanée (préférer les choses qui sont immédiatement satisfaisantes même si cela présente des inconvénients à long terme) et de principe de plaisir (tendance à rechercher les activités agréables et à éviter les activités désagréables).


L’aversion pour la tâche
 
Les gens procrastinent parfois parce qu’ils perçoivent leurs tâches comme désagréables. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard un appel téléphonique désagréable, afin de retarder les émotions négatives que cet appel impliquera.
L’aversion pour les tâches dépend de la perception subjective des gens. Par exemple, les introvertis peuvent trouver une certaine tâche sociale désagréable, alors que les extravertis peuvent la trouver agréable.

Une tâche peut être considérée comme aversive (c’est-à-dire désagréable) pour de nombreuses raisons, notamment parce qu’elle est frustrante, ennuyeuse, monotone ou incertaine (par exemple, parce que ses instructions sont incomplètes ou peu claires).

La peur et l’anxiété

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils sont anxieux ou ont peur de quelque chose. Par exemple, une personne peut retarder la vérification de ses factures parce qu’elle a peur de voir combien elle doit payer. De même, un auteur peut retarder l’obtention de commentaires sur son livre par peur d’être critiqué.

Les gens peuvent être anxieux ou avoir peur de beaucoup de choses, comme l’échec ou une évaluation négative par les autres. Ces inquiétudes sont souvent – mais pas toujours – irrationnelles, par exemple parce qu’elles sont injustifiées ou exagérées.

Se sentir dépassé

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils se sentent dépassés. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard le nettoyage de sa maison, s’il y a tellement de choses à faire qu’elle a le sentiment qu’elle ne va jamais finir.

Les gens peuvent se sentir dépassés pour de nombreuses raisons, par exemple parce qu’une tâche semble trop difficile ou comporte trop d’éléments, ce qui peut entraîner des problèmes comme le fait de ne pas savoir par où commencer ou de se sentir paralysé par l’énormité apparente de ce qu’il faut faire.

Le perfectionnisme

Les gens procrastinent parfois à cause de leur perfectionnisme. Par exemple, un blogueur peut ne pas accepter la possibilité d’avoir des défauts dans son article (même si ces défauts sont sans importance) et, par conséquent, continuer à revoir l’ébauche de l’article, même après qu’il soit suffisamment bon pour être publié.

Cette attitude est parfois associée à un désir ou à une intention de poursuivre une meilleure option plus tard, par exemple lorsqu’une personne tarde à commencer à faire de l’exercice physique à la maison parce qu’elle prévoit de s’inscrire dans une salle de sport, même s’il serait préférable pour elle de commencer à faire de l’exercice physique maintenant.

La gratification retardée

Les gens procrastinent parfois parce qu’ils veulent obtenir une gratification immédiate. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard la réalisation d’un projet dont elle ne recevra les fruits que dans un mois, parce que ces fruits sont si éloignés qu’ils ne lui semblent pas motivants.
Le fait que la gratification ne soit pas immédiate réduit la valeur perçue des résultats, ainsi que la motivation des personnes à agir. Ce phénomène s’applique aussi bien aux résultats positifs (par exemple, les récompenses) qu’aux résultats négatifs (par exemple, les punitions).

Un délai plus long peut affecter de manière plus importante la valeur des résultats, mais cette association tend à se stabiliser, car plus une gratification est éloignée dans le temps, moins un délai supplémentaire a d’importance. Par exemple, cela signifie que la différence entre un retard d’un jour et d’une semaine entraîne généralement le même résultat qu’un retard d’une semaine et de deux semaines.

La faible motivation

Les gens procrastinent parfois parce que leur motivation à agir est faible. Par exemple, un étudiant peut reporter la révision d’un cours pour un examen s’il ne se soucie pas d’obtenir de bonnes notes.

Divers problèmes peuvent réduire la motivation des gens, notamment :
  • Des résultats de faible valeur ;
  • La gratification retardée ;
  • Une faible espérance d’obtenir des résultats positifs (par exemple, en raison d’une faible auto-efficacité, ou d’une faible croyance en sa propre action et en sa capacité à contrôler les résultats).
  • La perception de l’incapacité d’influencer les résultats (par exemple, en raison d’un sentiment d’impuissance et du fait que seule la chance compte).
  • La difficulté à associer les tâches à leurs résultats ;
  • Les résultats et les actions ne sont pas alignées  avec nos valeurs personnelles ;
  • La faible motivation pour l’accomplissement c’est-à-dire un faible désir inné de poursuivre des objectifs.
L’effort attendu
Les gens procrastinent parfois parce que passer à l’action demande un effort qu’ils sont réticents à fournir. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard une tâche parce qu’elle s’attend à ce qu’elle demande beaucoup d’efforts, ce qu’elle ne veut pas faire maintenant.

Plus les gens pensent qu’un effort est nécessaire et plus ils sont réticents à le faire, plus ils sont susceptibles de remettre à plus tard.

L’inertie

L’inertie est la tendance des gens à continuer à faire ce qu’ils font déjà, ce qui peut les amener à continuer à procrastiner une fois qu’ils ont commencé. Par exemple, si quelqu’un sort pour voir ses amis alors qu’il devrait étudier, l’inertie peut l’inciter à continuer de remettre à plus tard, car pour étudier, il devra aussi rentrer chez lui, ce qui demande un effort supplémentaire.

Les objectifs abstraits

Les objectifs qui ne sont pas clairs peuvent rendre les gens plus enclins à la procrastination que les objectifs concrets et bien définis. Par exemple, des objectifs tels que “se mettre en forme” ou “commencer à faire de l’exercice” sont vagues et donc plus susceptibles de conduire à la procrastination qu’un objectif concret tel que “être capable de courir sur le réglage moyen du tapis roulant pendant 30 minutes d’affilée”.

Les objectifs concrets sont particulièrement efficaces lorsqu’ils sont associés à un plan d’action, comme “aller à la salle de sport le lundi, le mercredi et le vendredi juste après le travail, et passer au moins 20 minutes à courir sur le tapis de course à chaque fois”.

Les biais cognitifs
Divers biais cognitifs peuvent conduire à la procrastination. Par exemple, le biais du pessimisme peut conduire à la procrastination si une personne suppose à tort que son projet est susceptible d’échouer, ce qui la décourage de se lancer.

Voici quelques exemples qui peuvent entraîner la procrastination :
  • Le biais d’optimisme peut conduire à la procrastination si une personne suppose à tort qu’elle ne rencontrera aucun problème en travaillant, ce qui l’incite à tort à retarder le démarrage jusqu’à la veille de l’échéance. Cela est lié à l’erreur de planification, qui se produit lorsqu’une personne sous-estime le temps qu’il lui faudra pour accomplir une tâche future, tout en sachant que des tâches antérieures similaires ont pris plus de temps que prévu.
  • L’effet d’entraînement peut rendre une personne plus susceptible de procrastiner si elle voit ses pairs le faire.
  • L’autolimitation morale peut inciter quelqu’un à remettre à plus tard une tâche s’il vient d’agir d’une manière qu’il perçoit comme positive, par exemple lorsqu’il se sent à l’aise de remettre à plus tard sa séance de sport parce qu’il a suivi correctement son régime alimentaire plus tôt dans la journée.
  • La paralysie de l’analyse (ou paralysie du choix) peut amener quelqu’un à remettre à plus tard sa décision, si son indécision l’oblige à trop réfléchir à la situation chaque fois qu’il essaie de choisir. Cette situation peut être exacerbée par de nombreux facteurs, comme une surcharge de choix due à un trop grand nombre d’options.
  • Le biais de projection peut encourager les cycles de procrastination, par exemple si une personne se sent motivée juste avant de s’endormir et qu’elle est sûre d’être aussi motivée le lendemain, ce qui l’empêche de se préparer adéquatement à la procrastination à venir.
Les problèmes de gestion du temps
Certains problèmes de gestion du temps peuvent conduire à la procrastination. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard une tâche importante si elle ne parvient pas à établir correctement la priorité de ses tâches et, par conséquent, ne réalise pas à quel point il est important de terminer cette tâche à temps.

Ces problèmes sont souvent dus à des problèmes sous-jacents de régulation des émotions. Par exemple, si une personne a peur d’une tâche parce qu’elle doute de sa capacité à l’accomplir, elle peut se convaincre que la tâche est plus facile qu’elle ne l’est en réalité, afin de protéger ses sentiments à court terme.

Des traits de caractère problématiques

Certains traits de personnalité peuvent accroître la probabilité de procrastination. Par exemple, deux de ces traits clés sont l’impulsivité (la tendance à agir sur des caprices soudains sans réfléchir à l’avance) et la “distractibilité” (la difficulté à maintenir l’attention et la tendance à être facilement détourné des choses).

En outre, divers autres traits problématiques peuvent favoriser la procrastination, notamment la propension à l’ennui, la sensibilité au retardement des résultats, l’impatience, la paresse, le manque de persévérance, l’insécurité, le manque de confiance en soi et le manque de compassion envers soi-même.

Une faible énergie

Un faible niveau d’énergie mentale et physique peut conduire à la procrastination. Par exemple, une personne peut remettre à plus tard la vaisselle en rentrant chez elle, parce qu’elle est fatiguée d’avoir travaillé dur toute la journée.

Un manque d’énergie peut être causé par divers problèmes, comme le manque de sommeil, l’épuisement professionnel, l’épuisement émotionnel, etc.

Une faible capacité de maîtrise de soi

La maîtrise de soi (également connue sous le nom d’autodiscipline et de volonté) reflète la capacité des personnes à orienter leur comportement afin de poursuivre leurs objectifs, notamment face à des éléments tels que les tentations. Par conséquent, il est essentiel de pouvoir exercer une maîtrise de soi pour réussir à autoréguler son comportement et éviter la procrastination. On dit parfois que la procrastination est due à l’acrasie, qui est un état d’esprit dans lequel une personne agit contre son meilleur jugement, en raison d’un manque de maîtrise de soi.

Divers problèmes peuvent conduire à une faible maîtrise de soi, comme une prédisposition génétique ou encore l’épuisement.

Un environnement problématique

Divers aspects de l’environnement et des situations dans lesquelles évoluent les gens peuvent les rendre plus enclins à la procrastination. Par exemple, un étudiant peut être plus enclin à procrastiner s’il y a de nombreuses distractions et tentations dans son environnement ou s’il se trouve dans un environnement bruyant qui rend difficile la concentration.

De nombreux autres aspects de l’environnement et de la situation d’une personne peuvent favoriser la procrastination, comme le désordre, les horaires de travail décalés, les directives peu claires, le travail non structuré, une mauvaise adaptation à l’organisation, etc.

Conclusion

Comme nous l’avons vu tout au long de cet article, il existe de nombreuses causes qui poussent les gens à procrastiner. Tout le monde ne procrastine donc pas pour les mêmes raisons et toutes les causes évoquées plus haut ne concernent pas tous les procrastinateurs. Il est donc important d’identifier celles qui vous concernent afin de les juguler plus facilement.

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Les 7 meilleures applications de to do list

Le nombre d’applications de to do list disponibles sur le marché est tellement important qu’il est tout simplement impossible de toutes les tester. Comment donc faire un choix éclairé sans se perdre ?

La vérité est qu’il n’y a pas une seule bonne application qui convienne à tout le monde, parce que nous avons tous des modes de fonctionnement différents.

C’est pourquoi, dans cet article, j’ai regroupé les meilleures applications de to do list en essayant de trouver celles qui conviennent le mieux aux différents cas d’utilisation. De plus, il s’agit des applications les mieux notées par les utilisateurs sur les stores des différentes plateformes : Android, Windows, macOS et iPhone/iPad.

Je vous propose donc ici ce que je pense être la crème de la crème des applications de to do list et je suis convaincu que, quel que soit votre besoin, l’une de ces applications devrait vous convenir.

Avant de passer en revue la liste d’applications, voyons d’abord les caractéristiques principales des meilleures applications de to do list.

Les caractéristiques des meilleures applications de to do list

En testant plusieurs applications de to do list, vous remarquerez que certaines fonctionnalités permettent aux meilleures applications de se démarquer des autres :

– Ajout et organisation rapide des tâches : idéalement, une bonne application de to do list doit permettre l’ajout et le classement d’une tâche en quelques clics, tapotements ou frappes de clavier.

– Diverses manières d’organiser les tâches : il existe plusieurs paramètres ou critères possibles tels que les étiquettes, les listes, les projets et les dates d’échéance pour organiser les tâches, et les meilleures applications proposent au moins quelques catégories de ce type.

– Rappel des échéances fixées : les meilleures applications de to do list vous indiquent quand une tâche doit être accomplie, soit par notification ou par email.

– Synchronisation entre toutes les plateformes utilisées : puisqu’il peut nous arriver d’utiliser simultanément l’ordinateur et le téléphone, il est primordial qu’une application de to do list puisse se synchroniser a minima entre le bureau et le mobile. Et c’est une fonctionnalité qu’on retrouve auprès des meilleures applications de to do list

Les meilleures applications de to do list selon les cas d’utilisation  

1. Todoist : la meilleure application pour allier puissance et simplicité

Todoist

Todoist n’est certainement pas l’appli de to do list la plus puissante qui existe, ni la plus simple. Mais elle allie de manière intéressante ces 2 caractéristiques, tout en fonctionnant sur pratiquement toutes les plateformes existantes. C’est certainement la raison pour laquelle Todoist est à l’heure actuelle, l’une des applications de to do list les plus populaires.

L’ajout de tâches est rapide sur toutes les plateformes utilisées et l’application utilise un langage dit naturel. Par exemple, si vous tapez “acheter du lait lundi”, la tâche “acheter du lait” sera ajoutée avec le lundi suivant comme date d’échéance. Par ailleurs, vous pouvez ajouter de nouvelles tâches dans votre boîte de réception, puis les déplacer plus tard vers des projets pertinents ; vous pouvez également fixer des dates d’échéance.

2. Microsoft To do : la meilleure application pour les inconditionnels de l’écosystème Microsoft

Microsoft To Do

Pour la petite histoire, en 2015, Microsoft a racheté Wunderlist et a mis l’équipe au travail pour concevoir une nouvelle application de to do list. Microsoft To Do en est le résultat.

L’interface principale est propre et conviviale avec un ajout de tâches simple et rapide. Mais la véritable caractéristique marquante est l’intégration profonde avec l’écosystème de Microsoft. Ainsi les utilisateurs d’Outlook peuvent synchroniser leurs tâches avec Microsoft To Do. Les utilisateurs de Windows peuvent ajouter des tâches à l’aide de Cortana ou en tapant dans le menu Démarrer. Par exemple, vous pouvez taper “ajouter du riz à ma liste de courses”, et le riz sera ajouté à une liste appelée “courses”.

Vous pouvez définir des images de fond personnalisées pour chacune de vos listes, ce qui vous permet de savoir d’un seul coup d’œil sur quelle liste vous vous trouvez.

3. Tick Tick : la meilleure application avec des calendriers et des minuteries intégrés

Cold Turkey

TickTick est une application de liste de tâches en plein essor qui offre un large éventail de fonctionnalités sur à peu près toutes les plateformes imaginables. L’ajout de tâches est rapide, un raccourci clavier universel est également proposé sur les versions de bureau et des notifications et widgets sont épinglés sur les versions mobiles, ce qui permet d’ajouter rapidement une tâche avant de revenir à ce que vous êtes en train de faire. Les tâches peuvent être organisées à l’aide de listes, d’étiquettes et de dates d’échéance, et il est même possible d’ajouter des sous-tâches à n’importe quelle tâche.

TickTick offre également quelques fonctionnalités qui vont au-delà de ce que proposent les autres applications. Tout d’abord, il y a un minuteur Pomodoro intégré, qui vous permet de démarrer une session de travail de 25 minutes pour vos tâches. Deuxièmement, il y a l’intégration avec les divers calendriers existants, ce qui vous permet de voir vos tâches et vos rendez-vous au même endroit. Il existe également un outil intégré de suivi des habitudes, qui vous permet de savoir combien de jours vous avez respecté ou non vos engagements en matière d’exercice physique et de régime par exemple. Il s’agit d’un ensemble de fonctionnalités riche qui ne ressemble à rien d’autre sur le marché.

4. Things : la meilleure application pour les amateurs de design élégant

Things

Things est l’application de to do list qui combine à merveille la complexité et le minimalisme des autres applications.

Bien que regorgeant de fonctionnalités, elle est vraiment simple à utiliser. L’ajout de tâches est rapide et leur organisation l’est tout autant, avec des possibilités d’organisation multiples. Les zones peuvent contenir des tâches ou des projets ; les projets peuvent contenir des tâches ou des en-têtes qui peuvent également contenir des tâches ; et les tâches peuvent contenir des sous-tâches si vous le souhaitez. Cela peut sembler déroutant, mais ça ne l’est pas, ce qui témoigne de la qualité de la conception de Things.

Combinez ce mélange de fonctionnalités et de beauté avec des caractéristiques telles que l’ajout rapide des tâches, l’intégration à votre calendrier pour que vous puissiez voir vos rendez-vous tout en planifiant votre journée, des raccourcis clavier intuitifs, des rappels avec des notifications, etc. et vous avez un outil d’une puissance remarquable !

Le seul bémol est l’absence totale de versions pour Windows et Android. Si vous êtes un utilisateur Apple, vous devez absolument essayer Things.

5. Omnifocus : la meilleure application pour les utilisateurs ayant un système d’organisation très spécifique

Omnifocus

S’il fallait utiliser un seul mot pour décrire l’application OmniFocus, ce serait la flexibilité. Cette application exclusivement disponible pour l’écosystème Apple est construite autour de la philosophie GTD (Getting Things Done) de David Allen, mais grâce à une série de fonctionnalités, elle peut être utilisée pour pratiquement tous les systèmes d’organisation que vous pouvez imaginer.

Par exemple, vous pouvez créer trois types de projets différents, selon que vous devez effectuer les tâches dans un ordre précis ou non. Il existe six vues principales par défaut, qui vous permettent d’organiser vos tâches en fonction d’éléments tels que la date d’échéance, les projets et les étiquettes. Et si vous disposez de la version Pro, vous pouvez même ajouter d’autres vues.

Il existe une version Web de l’application destinée à une utilisation occasionnelle en dehors de vos appareils Apple, mais les utilisateurs non-Apple devraient chercher ailleurs. La synchronisation n’est proposée qu’entre les appareils Apple. 

6. Google Tasks : la meilleure application pour les habitués de l’écosystème Google

Google Tasks

Si vous utilisez déjà habituellement Gmail et Google Agenda, il est évident que vous devez essayer Google Tasks. En effet, elle se trouve directement dans la barre latérale de ces deux applications. De plus, elle dispose également d’une application mobile dédiée.

Le fonctionnement est assez intuitif et permet un ajout de tâches rapide avec des dates d’échéance. Vous pouvez aussi créer des listes pour classer vos tâches. Et à l’intérieur d’une tâche donnée, vous pouvez créer des sous-tâches.

Pour la version en ligne de l’application, l’intégration avec Gmail est un véritable avantage. En fait, vous pouvez transformer un email en tâche vers Google Tasks. Vous pouvez également voir vos tâches sur votre agenda Google, si vous le souhaitez.

Pour un utilisateur productif, la meilleure application de to do list est celle qui est toujours à portée de main. Si vous êtes donc le genre de personne qui a toujours Gmail ouvert sur son ordinateur, il est difficile de trouver une application plus pratique que Google Tasks.

7. Any.do : la meilleure application pour les personnes qui oublient d’utiliser des applications de to do list.

Any.do

Any.do propose une application mobile très astucieuse qui permet d’ajouter rapidement des tâches, de les organiser en listes et d’ajouter des dates d’échéance. Mais là où elle brille vraiment, c’est avec sa fonction quotidienne “Planifier ma journée”, qui vous oblige à programmer le moment où vous allez accomplir vos différentes tâches, afin que vous vous souveniez de faire réellement les choses. Any.do s’intègre aussi parfaitement aux calendriers Google et Outlook, ce qui vous permet de voir vos rendez-vous et vos tâches au même endroit. C’est exactement ce dont vous avez besoin si vous êtes le genre de personne qui ajoute des choses à une liste et les oublie.

La version de bureau n’est pas aussi élégante que la version mobile : elle est encombrée et plus que confuse. Néanmoins, la version mobile constitue à elle seule une raison suffisante d’essayer cette application.

Conclusion

Nous avons vu qu’il existe une multitude d’applications de to do list et qu’il était difficile de toutes les tester avant de faire un choix. Néanmoins, un certain nombre de critères distinguent les meilleures applications des autres. Il s’agit de : ajout et organisation rapide des tâches, diverses manières d’organiser les tâches, rappel des échéances fixées, synchronisation avec les plateformes utilisées.

Sur la base de ces critères et des évaluations d’utilisateurs sur les plateformes de téléchargement, nous avons ainsi passé en revue 7 applications qui se distinguent des autres : 

1. Todosist pour allier puissance et simplicité

2. Microsoft To do pour les inconditionnels de l’écosystème Microsoft

3. Tick Tick pour des calendriers et des minuteries intégrés
4. Things pour les amateurs de design élégant
5. Omnifocus pour les utilisateurs ayant un système d’organisation très spécifique
6. Google Tasks pour les habitués de l’écosystème Google
7. Any.do pour les personnes qui oublient d’utiliser des applications de to do list.
Il ne vous reste plus qu’à les tester et à adopter celle qui vous correspond le plus.

Les 7 meilleures applications pour vous aider à bloquer les distractions et à vous concentrer

Nous vivons dans l’ère digitale avec Internet, diverses applications, les réseaux sociaux, etc. Vous comprenez donc que les distractions ne sont pas bien loin. Même lorsqu’on essaie de se discipliner, on a vite fait de se laisser rattraper par la réalité de notre monde digital.

N’y a-t-il donc aucun moyen de s’en sortir ? Oh que non ! Il faut simplement réaliser qu’essayer de s’en sortir avec la seule volonté, n’est pas et ne sera jamais suffisant.

C’est pourquoi il est utile de chercher des outils pour nous aider à nous discipliner. Oui on peut s’en sortir dans la jungle du monde digital avec des outils numériques ! Autrement dit, des outils numériques pour nous protéger d’autres outils numériques qui nous distraient ! Et c’est là qu’interviennent les logiciels de blocage des distractions.

Comment fonctionnent-ils ? Si vous les activez, vous ne pourrez plus ouvrir quoi que ce soit de distrayant. Au lieu de cela, vous verrez un rappel que vous aurez au préalable configuré pour bloquer les applications, et vous serez encouragé à vous remettre au travail.

Dans cet article, nous verrons 7 outils considérés comme les meilleurs en matière de gestion des distractions. Ils facilitent la concentration, améliorant ainsi la productivité de ceux qui les utilisent.

1. Noisli : la meilleure application pour créer un environnement sonore idéal pour travailler et se détendre

Noisli app

Travailler dans un environnement tranquille et propice à la productivité est devenu de nos jours une sorte de luxe. Comment donc créer un environnement de travail permettant d’obtenir des résultats à la hauteur de nos attentes ? C’est précisément à cette problématique que répond l’application Noisli.

C’est un générateur de bruits de fond et de couleurs pour travailler de manière productive et/ou relaxante. L’application propose pas moins de 28 bruits de fond différents (pluie, vent soufflant, feu crépitant, bavardage de café, train en mouvement, oiseaux qui pépient dans une forêt, etc.), ce qui vous donne un large choix d’ambiances de travail.
Noisli dispose également de plusieurs playlists thématiques que vous pouvez choisir en fonction de votre besoin (productivité, motivation, relaxation, écriture, aléatoire, etc.).

Mais ce n’est pas tout ce que l’application offre. Vous pouvez aussi utiliser un minuteur (programmé par défaut à 25 min mais que vous pouvez modifier) pour faire des sessions de travail focalisé. L’outil vous donne également la possibilité d’utiliser un éditeur de texte pour prendre des notes à l’abri des distractions. Vous pourrez ensuite télécharger vos notes au format .txt ou les enregistrer directement dans Dropbox ou dans Google Drive.

Investissement : la version Pro commence à 10 €/mois (pour un paiement mensuel) ou 8 €/mois (pour un paiement annuel).

2. Freedom : la meilleure application de concentration pour bloquer les distractions sur tous vos appareils à la fois 

Freedom app

Une grande majorité des bloqueurs de distraction ne fonctionnent généralement que sur l’appareil il est utilisé directement. La bonne nouvelle est que Freedom peut bloquer les distractions (les sites web et les applications) sur tous vos appareils, simultanément. En effet, vous n’aurez plus besoin de bloquer Instagram sur votre ordinateur, pour ensuite l’ouvrir immédiatement sur votre téléphone. Si vous démarrez une session avec Freedom, vos distractions seront bloquées partout.

Vous avez la possibilité de configurer autant de listes de blocage que vous le souhaitez et de lancer ou de programmer des sessions. Il est important de noter qu’il existe un mode de verrouillage qui rend impossible la modification de vos listes de blocage lorsqu’une session est active. Ce point est à considérer si vous avez tendance à contourner vos bonnes intentions.

L’inconvénient majeur de l’outil est qu’il n’existe pas de version gratuite à long terme, mais seulement une version d’essai limitée qui vous permet d’exécuter six sessions sans distraction. Mais cela devrait largement suffire pour savoir si le programme vous convient.

Investissement : la version Premium commence à 8,99 $/mois (pour un paiement mensuel) ou 3,33$/mois (pour un paiement annuel). Essai gratuit limité à 1,5 heures de bruits de fond par jour.

3. Cold Turkey Blocker : la meilleure application de blocage programmé de l’ensemble de votre système

Cold Turkey

Cold Turkey Blocker est une application de blocage de sites à installer sur votre ordinateur. Elle vous permet de créer des listes de sites web et d’applications de bureau à bloquer, et à définir un calendrier de blocage. Il est par exemple possible de bloquer les réseaux sociaux et les sites de vidéos comme YouTube pendant chaque journée de travail. Vous pouvez également bloquer les applications de messagerie comme WhatsApp ou Slack, en début d’après-midi. C’est vous qui décidez ! Il existe même un mode appelé “Frozen Turkey”, qui vous empêche d’accéder entièrement à votre ordinateur : si vous l’activez, vous verrez un écran vide jusqu’à ce que l’interruption programmée soit terminée.

Vous pouvez bloquer les paramètres d’heure et de langue, ce qui vous empêchera de contourner un blocage programmé en modifiant l’heure de votre ordinateur. Vous pouvez même rendre impossible la désinstallation de Cold Turkey Blocker jusqu’à ce que le blocage programmé soit terminé.

Investissement : le plan Pro est à 35 € (paiement unique) avec un nombre illimité de blocages, la programmation et la possibilité de bloquer les applications de bureau ainsi que les sites Web.

4. Serene : la meilleure application pour la planification et le suivi des sessions de travail profond

serene-for-entrepreneurs

L’application Serene n’est pas seulement un bloqueur de distractions mais c’est un véritable système de productivité construit autour de périodes de profonde concentration dans le travail. Les utilisateurs choisissent une liste de sites web et d’applications qu’ils trouvent distrayants, puis les bloquent lorsqu’il est temps de se concentrer et de travailler. Mais cela va bien plus loin que le simple blocage.

En effet, l’application s’articule autour de la planification de votre journée. Vous dressez la liste des tâches sur lesquelles vous souhaitez travailler et indiquez le temps qu’elles vous prendront. Ensuite, quand il est temps de travailler, vous cliquez sur le bouton “Go Serene” pour lancer un minuteur. Toutes vos distractions seront bloquées, une musique de concentration facultative sera diffusée et vous vous rappellerez qu’il est temps de vous concentrer et l’application affichera votre compte à rebours chaque fois que vous tenterez d’ouvrir un site que vous ne devriez pas. Ces éléments fonctionnent très bien ensemble : non seulement vous bloquez les distractions, mais vous vous rappelez également ce que vous souhaitez accomplir.

Investissement : 4 $/mois (facturation annuelle). Essai gratuit limité à 10 heures de travail en profondeur.

5. LeechBlock NG : le meilleur bloqueur de sites web gratuit basé sur un navigateur

Leech Block

LeechBlock NG fonctionne sur la plupart des principaux navigateurs (Chrome, Edge, Mozilla). Il est gratuit et vous offre un grand nombre d’options pour bloquer les distractions. Vous pouvez établir des listes de sites à bloquer, puis les restreindre de plusieurs manières différentes.

Il est très facile de programmer des heures de blocage des applications. Vous pouvez également limiter le temps que vous passez sur les applications qui constituent de grandes distractions pour vous, en établissant des règles. Par exemple, vous pouvez vous accorder 30 minutes de WhatsApp par jour ou 20 minutes de YouTube. Vous pouvez être encore plus précis, si vous le souhaitez, en combinant les limites de temps avec un calendrier. Exemple : 10 minutes de Facebook toutes les heures entre 8 heures et 17 heures.

Pour un outil gratuit, LeechBlock NG est vraiment puissant. Vous pouvez même verrouiller les paramètres pendant les sessions de blocage si vous le souhaitez. Seul bémol : il s’agit d’une extension de navigateur, et non d’une application. Vous pouvez donc la contourner en changeant de navigateur.

Investissement : Gratuit

6. RescueTime : la meilleure application pour le suivi du temps avec blocage intégré des sites web

Rescuetime

Considérée comme l’une des meilleures applications de suivi du temps, RescueTime est bien plus qu’un bloqueur de distractions. En fait, il comprend une fonction de blocage des distractions appelée FocusTime, qui vous permet de bloquer les distractions en utilisant votre historique de suivi du temps.

Cette fonction est mise en oeuvre à partir des données que vous fournissez déjà à RescueTime, et elles vous permettent de classifier vos applications et sites web : productifs, distrayants ou très distrayants. Vous pouvez choisir de bloquer les applications distrayantes ou tout simplement toutes les applications et sites non étiquetés comme productifs. C’est un excellent moyen de bloquer les distractions sans avoir à créer une liste de blocage distincte.

Investissement : 12 $/mois. Il est à noter que la version gratuite de RescueTime ne comprend pas le blocage des distractions.

7. Forest : la meilleure application de concentration pour vous motiver à poser votre téléphone

Forest app

Forest est une application conçue pour vous aider à protéger votre temps. Mais comment fonctionne-t-elle ?

L’idée est simple et ludique en même temps : vous ouvrez l’application et vous dites que vous voulez planter un arbre. Puis vous posez votre téléphone. Si vous reprenez votre téléphone et passez à une autre application, votre arbre mourra. Mais si vous restez concentré pendant 25 minutes, votre arbre vivra. Au fil du temps, vous ferez pousser une forêt entière d’arbres, et cela vous rappellera que vous avez intentionnellement passé du temps à faire des choses utiles au lieu de vous laisser distraire par exemple par les réseaux sociaux. De plus, si vous utilisez une version payante de l’application, votre temps de concentration pourrait contribuer à financer de vrais arbres grâce à un partenariat avec Trees for the Future.

Forest dispose également d’une extension Chrome, ce qui signifie que vous pouvez également faire pousser des arbres sur votre ordinateur. Cette extension fonctionne comme toutes les autres avec en plus une option permettant de charger des sites distrayants si vous le souhaitez. 

Investissement : gratuit sur Chrome et Android, 1,99 $ pour l’iPhone. La version Android Pro coûte 1,99 $ (paiement unique), et offre la synchronisation entre les appareils et plus de variétés d’arbres.

Conclusion

Nous avons vu qu’il est difficile de ne pas se laisser distraire dans l’ère digitale dans laquelle nous vivons, et que la simple volonté n’était pas suffisante pour s’en sortir. C’est pourquoi il était utile d’utiliser des outils numériques pour nous aider à nous discipliner. Nous avons ainsi passé en revue 7 applications qui se distinguent dans cette catégorie : 

1. Noisli pour créer un environnement sonore de travail idéal
2. Freedom pour bloquer les distractions sur toutes vos applications à la fois
3. Cold Turkey Blocker pour un blocage programmé de l’ensemble de votre système
4. Serene pour la planification et le suivi des sessions de travail profond
5. LeechBlock NG pour bloquer gratuitement des sites sur votre navigateur
6. RescueTime pour suivre votre temps de travail tout en bloquant les sites web distrayants
7. Forest pour vous motiver à poser votre téléphone quand vous travaillez
Il ne vous reste plus qu’à les tester et à adopter celle qui vous correspond le plus.

Résumé du livre Rocket Fuel

Rocket Fuel

1. Informations bibliographiques

Titre :
Rocket Fuel
Sous-Titre :
The One Essential Combination That Will Get You More of What You Want From Your Business
Auteur(s) :
Gino Wickman et Mark C. Winters
Editeur :
BenBella
Date de publication:
Avril 2016
Categorie :
Entrepreneuriat
Pages :
208
Ma Note :
4/5

 

2. Synthèse Générale

Ce livre parle de la relation incontournable entre 2 profils dans la gestion efficace d’un business. Il s’agit du visionnaire et de l’intégrateur.

Il montre à quel point ces 2 rôles sont vraiment complémentaires et aide chaque entrepreneur à identifier son profil pour mieux se positionner vis-à-vis de ses associés ou de ses partenaires.

 

Le livre est divisé en 2 parties :

 

  • Dans la première partie, les auteurs posent le contexte en définissant le visionnaire et l’intégrateur ainsi que leur relation.

     

  • La deuxième partie est dédiée aux éléments pratiques d’organisation qui permettent aux deux profils de travailler efficacement ensemble.
Les auteurs terminent le livre avec un chapitre bonus proposant des outils pratiques de management et de leadership pour une meilleure gestion de l’entreprise.

 

3. Idées Clés

  • Chaque petite entreprise (TPE, PME) a besoin de 2 types de leaders : un visionnaire et un intégrateur.

Le visionnaire voit le futur, et l’intégrateur l’amène à manifestation. Il s’agit de 2 rôles différents mais puissamment complémentaires quand ils travaillent bien ensemble. 

Quelques exemples célèbres : Walt et Roy Disney (Disney), Henry Ford et James Couzens (Ford), Ray Kroc et Fred Turner (Mac Donald’s).

  • Chaque personne est soit visionnaire, soit Intégrateur. C’est très rare d’être à la fois visionnaire et intégrateur.

  • Autre appellation/analogie : entrepreneur (visionnaire) et manager (intégrateur)

IMPORTANT : tous les visionnaires/intégrateurs n’ont pas 100 % des éléments énumérés dans la suite. Ce sont des points génériques. Néanmoins chacun devrait se retrouver dans 80 % d’entre eux.

 

LES CARACTÉRISTIQUES DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • Générateur d’idées : un visionnaire a souvent des dizaines et des dizaines d’idées chaque semaine concernant l’avenir de l’entreprise. Toutes ne sont pas bonnes, certaines peuvent même être dangereuses pour la boîte… Mais quelques unes sont juste brillantissimes !

  • Vision globale : il n’est pas trop intéressé quand les sujets commencent à devenir trop détaillés. Il préfère avoir une vue d’hélicoptère (par opposition à la vue microscopique).

  • Orienté vers le futur : il réfléchit de manière stratégique et connecte plusieurs idées rapidement. Il voit ce que plusieurs ont du mal à percevoir concernant l’avenir de l’entreprise, les tendances et besoins futurs des clients, les produits et services.

  • Mentalité de chasseur : il “chasse” constamment de nouvelles idées, opportunités, solutions, etc. pour résoudre des problèmes complexes. Il a l’aptitude à “naviguer dans le brouillard”, il sait “comment avancer dans la bonne direction en l’absence de boussole et de panneaux de signalisation”.

L’INTÉGRATEUR

  • L’intégrateur amène à manifestation, implémente la vision du visionnaire.

  • L’intégrateur a plusieurs appellations : n°2, bras droit, COO, Chief of Staff, General Manager, etc.

  • Pour aller à une dimension supérieure, chaque entreprise doit avoir une personne jouant le rôle d’intégrateur.

  • L’intégrateur est comme la colle qui permet de relier les RH, les process, les systèmes, les priorités et la stratégie de l’entreprise.
  • Gestion de opérations courantes de l’entreprise : l’intégrateur aime gérer les aspects opérationnels du business, identifie et enlève les obstacles pour faciliter l’exécution. Il opère à un niveau plus détaillé que le visionnaire. Il voit les angles morts que le visionnaire ne voit pas.
  • La force tranquille : il est obsédé par la clarté et la lucidité organisationnelles pour permettre à toute l’entreprise de regarder dans la même direction (tous les départements) et que tout le monde ait le même niveau global d’informations (la main gauche sait ce que la main droite fait)
  • La voix de la raison : il filtre les idées du visionnaire afin que les collaborateurs se focalisent sur les plus pertinentes.
LE FONCTIONNEMENT (ADN) DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • A l’esprit entrepreneurial
  • A beaucoup d’idées régulièrement
  • Pense de manière stratégique
  • Est fortement impliqué dans le développement de nouveaux produits/services
  • Est une source d’inspiration pour les gens
  • Est impliqué auprès des employés et des clients pour communiquer la vision de l’entreprise
  • Créateur et protecteur de la vision de l’entreprise

L’INTÉGRATEUR

  • Il est bonne planification et organisation
  • Il est digne de confiance, c’est quelqu’un sur qui on peut compter
  • A une approche conceptuelle des choses
  • C’est un solutionneur de problèmes
  • C’est un bon leader-manager
  • C’est un gestionnaire efficace de conflits
  • C’est un catalyseur de la cohésion d’équipe
  • Il sait comprendre et évaluer les autres
LES DÉFIS DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • A du mal à rester focalisé : s’ennuie rapidement, commence plusieurs projets en même temps mais les amène tous rarement jusqu’au bout
  • A trop d’idées : l’abondance de nouvelles idées peut nuire aux anciennes idées voire les tuer. C’est le talon d’Achille du visionnaire.
  • Inconsistance : passe facilement du coq à l’âne et les équipes peuvent parfois avoir du mal à suivre.
  • Ne sait pas gérer les détails : a du mal à gérer les sujets très opérationnels puisqu’il préfère avoir une vue d’hélicoptère sur les sujets.
  • Faible développement des talents : peut être dans une posture de quelqu’un d’indispensable et d’irremplaçable et ne pas équiper les autres pour la relève (le moment venu bien sûr)
LA SOLUTION = embrasser pleinement sa nature de leader et déléguer l’implémentation de la vision à un intégrateur.

L’INTÉGRATEUR

  • Pas de gloire : l’intégrateur est souvent une personne de l’ombre. On parle plus du visionnaire que de l’intégrateur. Et il peut vouloir qu’on lui manifeste également de la reconnaissance.
  • Est accusé d’être pessimiste/négatif : l’intégrateur est celui souvent capable de dire NON au visionnaire, qui filtre ses idées et doit le convaincre de revoir les priorités en fonction du focus actuel de l’entreprise
  • Aller lentement pour aller rapidement : il est souvent “accusé” par le visionnaire de ne pas exécuter rapidement la vision. Mais la vérité est que l’intégrateur doit s’assurer de la cohérence d’exécution et de la disponibilité des ressources.

LA SOLUTION = travailler main dans la main en binôme Visionnaire/Intégrateur.

COMMENT LE VISIONNAIRE ET L’INTÉGRATEUR PEUVENT TRAVAILLER EFFICACEMENT ?


Les auteurs proposent 2 outils :

  • L’organigramme des responsabilités qui comprend 5 rôles majeurs : Visionnaire, Intégrateur, Ventes/Marketing, Opérations, Finances/Administration. Les 3 derniers reportent à l’Intégrateur, qui lui-même reporte au Visionnaire.
Il existe un certain nombre de difficultés courantes avec l’organigramme des responsabilités :
– Le Visionnaire qui ne veut pas lâcher prise pour laisser son Intégrateur assurer la supervision des autres fonctions.
– Le Visionnaire et l’Intégrateur qui veulent en plus de leur rôle occuper l’une des 3 autres fonctions, portant ainsi plusieurs casquettes

– Vouloir occuper à la fois le rôle de Visionnaire et celui d’Intégrateur

  • Les 5 règles : il s’agit d’un cadre de fonctionnement à mettre en place pour faciliter le travail

    – Rester sur la même longueur d’onde avec notamment une réunion mensuelle entre le Visionnaire et l’Intégrateur pour faire le point pro/perso et trouver des solutions aux problèmes identifiés

    – Le Visionnaire ne doit pas court-circuiter l’Intégrateur dans son rôle de gestionnaire opérationnel : si jamais un collaborateur ou un responsable des 3 autres fonctions de l’organigramme venait à aller se plaindre auprès du Visionnaire pour un quelconque problème, ce dernier doit le renvoyer vers l’Intégrateur avec qui il doit résoudre le problème directement.

    – L’Intégrateur est celui qui pilote le processus de prise de décisions : le Visionnaire doit laisser l’Intégrateur assurer ce rôle (c’est le signe qu’il lui fait confiance) et ce dernier doit également laisser la latitude nécessaire aux responsables Ventes/Marketing,  Opérations, Finances/Administration pour prendre des décisions au sein de leurs équipes respectives. Il n’intervient qu’en cas de nécessité.

    – Vous êtes un salarié lorsque vous travaillez “dans” l’entreprise : selon cette règle, si le Visionnaire et l’Intégrateur sont en même temps les fondateurs/propriétaires de l’entreprise, ils doivent reconnaître que leur rôle de salarié est bien différent de celui de fondateur/propriétaire.

    – Maintenir un respect mutuel : le Visionnaire et l’Intégrateur doivent avoir un respect mutuel l’un pour l’autre. Leur relation est une sorte de “mariage professionnel”, sans confiance, il ne pourra pas tenir sur la durée. Bien que l’Intégrateur reporte au Visionnaire, ce dernier doit le considérer comme un véritable partenaire et non comme quelqu’un d’inférieur.

4. Mon avis sur le livre

J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il permet de réaliser qu’au sein d’une petite entreprise, chaque personne doit véritablement être à la bonne place pour que l’entreprise fonctionne correctement. Par ailleurs, il démontre que le fondateur de l’entreprise a vraiment besoin d’un bras droit pour amener à manifestation les différentes idées et les projets qu’il a en tête.  On comprend également le rôle crucial que joue ce bras droit qui est l’intégrateur et la nécessité de le considérer comme un véritable partenaire pour que le duo puisse fonctionner à merveille.

Ce livre m’a personnellement permis d’identifier mon profil qui je le crois est Intégrateur. Mais je me suis posé une question tout au long de ma lecture : ne peut-on pas être Intégrateur sur certains projets d’entreprise et visionnaire sur d’autres ?