Résumé du livre Hyperfocus

Rocket Fuel

1. Informations bibliographiques

Titre :
Hyperfocus
Sous-Titre :
How to manage your attention in a world of distraction
Auteur(s) :
Chris Bailey
Editeur :
Pan Books
Date de publication:
Janvier 2020
Categorie :
Productivité
Pages :
256
Ma Note :
3,5/5

2. Synthèse Générale

Ce livre explore comment entraîner les deux modes les plus productifs de votre cerveau : le mode concentré (Hyperfocus) et le mode créatif (Scatterfocus). Le premier est nécessaire pour être très productif, tandis que le second est le plus adapté pour connecter des idées et résoudre des problèmes.

 

Le livre est divisé en 2 parties comprenant chacune 5 chapitres :

– Dans la première partie, l’auteur explique le mécanisme de gestion de l’attention, montre comment dompter les distractions et met un accent sur la puissance de la concentration en soulignant l’importance d’en faire une habitude.

– La deuxième partie est dédiée au pouvoir du “vagabondage intentionnel” de l’esprit et de l’orientation de votre attention vers l’intérieur. D’après l’auteur, c’est le mode le plus créatif du cerveau et il est extrêmement puissant lorsque notre intention est de résoudre des problèmes, de penser de manière plus créative, de trouver de nouvelles idées ou de faire le plein d’énergie.

 

3. Idées Clés

DE L’IMPORTANCE DE LA CONCENTRATION

– Nous sommes toujours concentrés sur quelque chose, même lorsque nous sommes perdus dans nos pensées intérieures.

– Pour favoriser la créativité et la productivité, apprenez à vous déconcentrer. Laissez votre esprit vagabonder et vous parviendrez à mieux relier les idées et à en trouver de nouvelles.

– La notion de Hyperfocus signifie hyperfocalisation c’est-à-dire se concentrer profondément sur une chose importante à la fois

– L’attention est la compétence la plus importante pour devenir plus productif, créatif et heureux.

CHAPITRE 1 : DÉSACTIVER LE MODE PILOTE AUTOMATIQUE

– Nous effectuons la plupart de nos actions en pilotage automatique sans même souvent être conscient de ce que nous faisons.

– L’attention est notre ressource la plus limitée et la plus restreinte. Il est donc important de la gérer avec intention pour devenir plus concentré, plus productif et plus créatif.

– Diriger votre attention vers l’objet le plus important de votre choix, puis maintenir cette attention est la décision la plus importante que vous puissiez prendre au cours de la journée.

– Nous devenons ce à quoi nous prêtons attention

– Selon l’auteur, il existe 4 types de tâches :

    • Les tâches productives et attractives : le travail utile
    • Les tâches productives et non attractives : le travail nécessaire
    • Les tâches non productives et attractives : le travail distrayant
    • Les tâches non productives et non attractives : le travail inutile

– Le travail utile est ce qu’il y a d’idéal pour la productivité. Ce sont les tâches dans lesquelles nous sommes le plus engagés et avec lesquelles nous avons le plus d’impact.

CHAPITRE 2 : LES LIMITES DE VOTRE ATTENTION

– Dans ce chapitre, l’auteur introduit une notion importante à savoir l’espace attentionnel. C’est la quantité de capacité mentale dont nous disposons pour nous concentrer sur les choses et les traiter au moment même.

– Les tâches requièrent un espace attentionnel différent selon leur complexité :

    • Les tâches habituelles nécessitent un espace attentionnel minimal
    • Les tâches complexes ne peuvent être accomplies correctement que si l’on s’y consacre pleinement.

– Les 3 combinaisons de tâches qui s’adaptent confortablement à votre espace attentionnel :

1. Quelques petites tâches habituelles. Nous sommes capables de respirer en courant, de faire attention à notre rythme cardiaque et d’écouter de la musique, tout cela en même temps.

2. Une tâche qui requiert la majeure partie de notre attention + une tâche habituelle. Écouter un podcast tout en effectuant des tâches d’entretien.

3. Une tâche complexe. Plus vous consacrez de temps et d’attention à ces tâches, plus vous êtes productif.

L’intention nous permet d’établir des priorités afin de ne pas surcharger notre espace attentionnel.

– Lorsque nous passons continuellement d’une tâche à l’autre, notre travail prend 50 % plus de temps.

CHAPITRE 3 : LE POUVOIR DE L’HYPERFOCALISATION

– Lorsqu’il s’agit de vos tâches les plus importantes, moins vous faites attention à certaines choses, plus vous êtes productif.

– Vous entrez dans l’hyperfocalisation lorsque vous engagez à la fois vos pensées et votre environnement extérieur et que vous les dirigez intentionnellement vers une seule chose.

Les 4 étapes de l’hyperfocalisation :

    • Choisissez un objet d’attention productif ou significatif
    • Éliminez les distractions externes et internes
    • Concentrez-vous sur l’objet d’attention choisi
    • Ramenez continuellement votre attention sur votre objet d’attention.

– L’hyperfocalisation consiste à garder à l’esprit un objet d’attention important et complexe pendant que vous travaillez.

CHAPITRE 4 : APPRIVOISER LES DISTRACTIONS

– L’auteur distingue 4 types de distractions :

    • Les distractions ennuyeuses et sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle
    • Les distractions amusantes et sur lesquelles nous n’avons pas de contrôle
    • Les distractions ennuyeuses et sur lesquelles nous avons un contrôle
    • Les distractions amusantes et sur lesquelles nous avons un contrôle

– L’auteur donne ensuite des astuces pour dompter les distractions dans plusieurs situations (email, téléphone, réunions) et montre comment mettre en place un environnement de travail productif. 

Comment créer un environnement productif :

    • Éliminez les objets qui peuvent faire dérailler votre concentration.
    • Introduisez des indices plus productifs dans votre environnement (par exemple, des plantes et des tableaux blancs).
    • Ordonnez vos espaces physiques et numériques lorsque vous avez terminé de travailler.
    • Écoutez de la musique simple et familière.

CHAPITRE 5 : FAIRE DE L’HYPERFOCALISATION UNE HABITUDE

– Pour entrer dans un état d’hyperfocalisation :

    • Rendez vos tâches plus complexes
    • Acceptez des tâches plus complexes

– Le défi face à une tâche par rapport à nos capacités :

    • Lorsque le défi est égal à nos capacités, nous sommes totalement immergés dans la tâche.
    • Si la capacité > défi, nous nous ennuyons
    • Lorsque le défi > la tâche, nous nous sentons anxieux

– La capacité de la mémoire de travail : c’est le nombre d’éléments d’information que vous pouvez conserver simultanément dans votre esprit (en général, environ quatre éléments d’information).

– Pour augmenter la capacité de sa mémoire de travail, l’auteur recommande de pratiquer la méditation.

Comment combattre votre résistance initiale à l’hyperfocalisation :

    • Réduisez la période d’hyperfocalisation souhaitée jusqu’à ce que vous ne ressentiez plus de résistance au rituel.
    • Remarquez quand vous “n’avez pas le temps” pour quelque chose. Vous avez toujours du temps, vous le consacrez simplement à d’autres choses.
    • Pratiquez l’hyperfocalisation tous les jours. Incorporez au moins un intervalle d’hyperfocalisation par jour.
    • Rechargez-vous. Résister au rituel peut aussi être un signe que vous avez besoin de vous recharger.

CHAPITRE 6 : LE MODE CRÉATIF CACHÉ DE VOTRE CERVEAU

– Scatterfocus : il s’agit du pouvoir du vagabondage intentionnel de l’esprit et de l’orientation de l’attention vers l’intérieur. C’est le mode le plus créatif du cerveau et il est extrêmement puissant lorsque notre intention est de résoudre des problèmes, de penser de manière plus créative, de trouver de nouvelles idées ou de se ressourcer.

L’hyperfocus consiste à se concentrer sur une seule chose, tandis que le scatterfocus consiste à se concentrer sur rien en particulier. Avec l’hyperfocus, vous dirigez votre attention vers l’extérieur ; avec le scatterfocus, vous la dirigez vers l’intérieur. L’un concerne l’attention, l’autre l’inattention.

–  Lorsque votre esprit vagabonde, il visite trois endroits principaux : le passé, le présent et l’avenir.

– Notre esprit vagabonde pour penser à l’avenir plus qu’à notre passé et notre présent réunis. Nous pensons généralement à l’avenir immédiat. La plupart de ce temps est consacré à la planification. C’est pourquoi le scatterfocus nous permet d’agir plus intelligemment et plus intentionnellement.

Les 3 styles de Scatterfocus :

    • Capturer. Identifiez ce qui vous préoccupe en laissant votre esprit vagabonder librement et en notant tout ce qui vous vient à l’esprit.
    • Résoudre les problèmes. Réfléchissez à un problème ou à une idée spécifique en gardant un problème en tête et en laissant vos pensées vagabonder autour de lui, le retourner et l’explorer sous différents angles.
    • L’habitude. Engagez-vous dans une tâche simple, comme une promenade, et saisissez les idées et les plans précieux qui remontent à la surface en le faisant.

CHAPITRE 7 : RECHARGER SON ATTENTION

– Plus nous nous dispersons souvent pour refaire le plein d’énergie mentale, plus nous avons d’énergie pour nos tâches les plus importantes.

– Les 3 caractéristiques d’une pause de travail rafraîchissante :

    • Elle doit être peu exigeante et habituelle
    • Quelque chose que vous avez réellement envie de faire
    • Quelque chose qui n’est pas une corvée

– Nos pauses doivent comporter quelque chose qui soit agréable et sans effort. Voici quelques exemples :

    • Faire une promenade dans la nature
    • Lire quelque chose d’amusant et non lié au travail
    • Écouter de la musique, un podcast ou un livre audio.
    • Passer du temps avec des collègues de travail ou des amis

– Plus vous devez réguler votre comportement – résister aux distractions et aux tentations ou vous pousser à faire des choses – plus vous aurez besoin de vous recharger souvent.

– Les 2 règles des pauses :

    • Faites une pause au moins toutes les 90 min
    • Faites une pause d’environ 15 minutes pour chaque heure de travail que vous effectuez.

CHAPITRE 8 : RELIER LES POINTS 

– Utilisez le scatterfocus pour devenir plus créatif en :

    • Reliant plus de points
    • Rassemblant des points de plus grande valeur.

– Lorsque nous sommes en mode habituel de dispersion, les déclencheurs potentiels d’idées proviennent de deux endroits : nos esprits errants eux-mêmes et l’environnement extérieur.

– Plus notre environnement et nos expériences sont riches, plus nous sommes en mesure de découvrir de nouvelles idées.

– Comment relier plus de points :

    • Allez dans des environnements plus riches. Immergez-vous dans un environnement qui contient des déclencheurs potentiels d’introspection, par exemple en vous promenant dans une librairie ou en observant les gens dans un restaurant.
    • Notez vos problèmes. Cela aide votre esprit à continuer à les traiter en arrière-plan.
    • Dormez sur un problème. Rêver, c’est se concentrer sur un problème : pendant que vous dormez, votre esprit continue de relier des points.
    • Prenez du recul. Le fait de retarder délibérément les décisions créatives – tant que vous n’êtes pas confronté à une échéance imminente – vous permet de continuer à établir des liens potentiellement plus utiles.
    • Laissez intentionnellement des tâches inachevées. Plus vous arrêtez brusquement de travailler sur une tâche créative, plus vous y penserez lorsque vous passerez à une autre.
    • Consommez des points plus précieux. Nous sommes ce que nous consommons. Consommer de nouveaux points expose une mine de nouvelles informations et de déclencheurs que vous pouvez utiliser pour résoudre des problèmes complexes.

CHAPITRE 9 : COLLECTIONNER LES POINTS

– Plus les points que nous rassemblons sont précieux, plus nous avons de choses à relier. Notre attention est toujours filtrée par ce que nous savons déjà.

– Les 4 types de points :

    • Utiles
    • Équilibrés
    • Divertissants
    • Vulgaires

– En règle générale, nous devrions consommer plus d’informations utiles, en particulier lorsque nous avons l’énergie nécessaire pour traiter quelque chose de plus dense ; consommer des informations équilibrées lorsque nous avons moins d’énergie ; consommer des informations divertissantes avec intention ou lorsque nous sommes à court d’énergie et que nous avons besoin de nous ressourcer ; et consommer moins d’informations vulgaires.

Comment faire du scatterfocus une habitude :

    • Déconnectez-vous d’Internet entre 20 h et 8 h du matin.
    • Utilisez un réveil pour ne pas être immédiatement distrait par votre téléphone au réveil.
    • Prenez une douche extra-longue
    • Faites en sorte de vous ennuyer pendant cinq minutes et remarquez les pensées qui vous traversent l’esprit.
    • Apprivoisez les distractions et simplifiez votre environnement pour vous assurer que votre attention ne déborde pas la prochaine fois que vous vous adonnerez à un passe-temps créatif.
    • Faites de l’exercice sans musique ou podcast

CHAPITRE 10 : TRAVAILLER ENSEMBLE

– Pour travailler de manière plus intelligente, planifiez les tâches qui requièrent une attention soutenue pendant votre temps de travail biologique et celles qui requièrent plus de créativité pendant votre temps de travail créatif. Réservez du temps pour ces tâches dans votre calendrier.

– Utilisez un rituel de concentration pour planifier votre semaine. Programmez-le chaque dimanche soir ou lundi matin. Décidez de vos trois intentions hebdomadaires et évaluez dans quelle mesure vous aurez besoin de vous hyperfocaliser et de vous disperser dans les jours à venir.

4. Mon avis sur le livre

J’ai beaucoup aimé la première partie de ce livre qui permet de bien comprendre le mécanisme de fonctionnement de l’attention et d’avoir une approche structurée pour pouvoir dompter les distractions avec notamment la compréhension des types de distractions.

En revanche, j’ai eu un peu de mal avec la deuxième partie du livre, notamment l’approche du mode créatif de notre cerveau et les chapitres 8 et 9 sur les points à relier et à collectionner dont je n’ai pas trop compris l’intérêt.

Dans l’ensemble, je dirai quand même que c’est un bon livre qui donne des bases solides pour mieux gérer son attention, apprendre à se focaliser et dompter les distractions.

Résumé du livre Rocket Fuel

Rocket Fuel

1. Informations bibliographiques

Titre :
Rocket Fuel
Sous-Titre :
The One Essential Combination That Will Get You More of What You Want From Your Business
Auteur(s) :
Gino Wickman et Mark C. Winters
Editeur :
BenBella
Date de publication:
Avril 2016
Categorie :
Entrepreneuriat
Pages :
208
Ma Note :
4/5

 

2. Synthèse Générale

Ce livre parle de la relation incontournable entre 2 profils dans la gestion efficace d’un business. Il s’agit du visionnaire et de l’intégrateur.

Il montre à quel point ces 2 rôles sont vraiment complémentaires et aide chaque entrepreneur à identifier son profil pour mieux se positionner vis-à-vis de ses associés ou de ses partenaires.

 

Le livre est divisé en 2 parties :

 

  • Dans la première partie, les auteurs posent le contexte en définissant le visionnaire et l’intégrateur ainsi que leur relation.

     

  • La deuxième partie est dédiée aux éléments pratiques d’organisation qui permettent aux deux profils de travailler efficacement ensemble.
Les auteurs terminent le livre avec un chapitre bonus proposant des outils pratiques de management et de leadership pour une meilleure gestion de l’entreprise.

 

3. Idées Clés

  • Chaque petite entreprise (TPE, PME) a besoin de 2 types de leaders : un visionnaire et un intégrateur.

Le visionnaire voit le futur, et l’intégrateur l’amène à manifestation. Il s’agit de 2 rôles différents mais puissamment complémentaires quand ils travaillent bien ensemble. 

Quelques exemples célèbres : Walt et Roy Disney (Disney), Henry Ford et James Couzens (Ford), Ray Kroc et Fred Turner (Mac Donald’s).

  • Chaque personne est soit visionnaire, soit Intégrateur. C’est très rare d’être à la fois visionnaire et intégrateur.

  • Autre appellation/analogie : entrepreneur (visionnaire) et manager (intégrateur)

IMPORTANT : tous les visionnaires/intégrateurs n’ont pas 100 % des éléments énumérés dans la suite. Ce sont des points génériques. Néanmoins chacun devrait se retrouver dans 80 % d’entre eux.

 

LES CARACTÉRISTIQUES DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • Générateur d’idées : un visionnaire a souvent des dizaines et des dizaines d’idées chaque semaine concernant l’avenir de l’entreprise. Toutes ne sont pas bonnes, certaines peuvent même être dangereuses pour la boîte… Mais quelques unes sont juste brillantissimes !

  • Vision globale : il n’est pas trop intéressé quand les sujets commencent à devenir trop détaillés. Il préfère avoir une vue d’hélicoptère (par opposition à la vue microscopique).

  • Orienté vers le futur : il réfléchit de manière stratégique et connecte plusieurs idées rapidement. Il voit ce que plusieurs ont du mal à percevoir concernant l’avenir de l’entreprise, les tendances et besoins futurs des clients, les produits et services.

  • Mentalité de chasseur : il “chasse” constamment de nouvelles idées, opportunités, solutions, etc. pour résoudre des problèmes complexes. Il a l’aptitude à “naviguer dans le brouillard”, il sait “comment avancer dans la bonne direction en l’absence de boussole et de panneaux de signalisation”.

L’INTÉGRATEUR

  • L’intégrateur amène à manifestation, implémente la vision du visionnaire.

  • L’intégrateur a plusieurs appellations : n°2, bras droit, COO, Chief of Staff, General Manager, etc.

  • Pour aller à une dimension supérieure, chaque entreprise doit avoir une personne jouant le rôle d’intégrateur.

  • L’intégrateur est comme la colle qui permet de relier les RH, les process, les systèmes, les priorités et la stratégie de l’entreprise.
  • Gestion de opérations courantes de l’entreprise : l’intégrateur aime gérer les aspects opérationnels du business, identifie et enlève les obstacles pour faciliter l’exécution. Il opère à un niveau plus détaillé que le visionnaire. Il voit les angles morts que le visionnaire ne voit pas.
  • La force tranquille : il est obsédé par la clarté et la lucidité organisationnelles pour permettre à toute l’entreprise de regarder dans la même direction (tous les départements) et que tout le monde ait le même niveau global d’informations (la main gauche sait ce que la main droite fait)
  • La voix de la raison : il filtre les idées du visionnaire afin que les collaborateurs se focalisent sur les plus pertinentes.
LE FONCTIONNEMENT (ADN) DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • A l’esprit entrepreneurial
  • A beaucoup d’idées régulièrement
  • Pense de manière stratégique
  • Est fortement impliqué dans le développement de nouveaux produits/services
  • Est une source d’inspiration pour les gens
  • Est impliqué auprès des employés et des clients pour communiquer la vision de l’entreprise
  • Créateur et protecteur de la vision de l’entreprise

L’INTÉGRATEUR

  • Il est bonne planification et organisation
  • Il est digne de confiance, c’est quelqu’un sur qui on peut compter
  • A une approche conceptuelle des choses
  • C’est un solutionneur de problèmes
  • C’est un bon leader-manager
  • C’est un gestionnaire efficace de conflits
  • C’est un catalyseur de la cohésion d’équipe
  • Il sait comprendre et évaluer les autres
LES DÉFIS DU VISIONNAIRE ET DE L’INTÉGRATEUR


LE VISIONNAIRE

  • A du mal à rester focalisé : s’ennuie rapidement, commence plusieurs projets en même temps mais les amène tous rarement jusqu’au bout
  • A trop d’idées : l’abondance de nouvelles idées peut nuire aux anciennes idées voire les tuer. C’est le talon d’Achille du visionnaire.
  • Inconsistance : passe facilement du coq à l’âne et les équipes peuvent parfois avoir du mal à suivre.
  • Ne sait pas gérer les détails : a du mal à gérer les sujets très opérationnels puisqu’il préfère avoir une vue d’hélicoptère sur les sujets.
  • Faible développement des talents : peut être dans une posture de quelqu’un d’indispensable et d’irremplaçable et ne pas équiper les autres pour la relève (le moment venu bien sûr)
LA SOLUTION = embrasser pleinement sa nature de leader et déléguer l’implémentation de la vision à un intégrateur.

L’INTÉGRATEUR

  • Pas de gloire : l’intégrateur est souvent une personne de l’ombre. On parle plus du visionnaire que de l’intégrateur. Et il peut vouloir qu’on lui manifeste également de la reconnaissance.
  • Est accusé d’être pessimiste/négatif : l’intégrateur est celui souvent capable de dire NON au visionnaire, qui filtre ses idées et doit le convaincre de revoir les priorités en fonction du focus actuel de l’entreprise
  • Aller lentement pour aller rapidement : il est souvent “accusé” par le visionnaire de ne pas exécuter rapidement la vision. Mais la vérité est que l’intégrateur doit s’assurer de la cohérence d’exécution et de la disponibilité des ressources.

LA SOLUTION = travailler main dans la main en binôme Visionnaire/Intégrateur.

COMMENT LE VISIONNAIRE ET L’INTÉGRATEUR PEUVENT TRAVAILLER EFFICACEMENT ?


Les auteurs proposent 2 outils :

  • L’organigramme des responsabilités qui comprend 5 rôles majeurs : Visionnaire, Intégrateur, Ventes/Marketing, Opérations, Finances/Administration. Les 3 derniers reportent à l’Intégrateur, qui lui-même reporte au Visionnaire.
Il existe un certain nombre de difficultés courantes avec l’organigramme des responsabilités :
– Le Visionnaire qui ne veut pas lâcher prise pour laisser son Intégrateur assurer la supervision des autres fonctions.
– Le Visionnaire et l’Intégrateur qui veulent en plus de leur rôle occuper l’une des 3 autres fonctions, portant ainsi plusieurs casquettes

– Vouloir occuper à la fois le rôle de Visionnaire et celui d’Intégrateur

  • Les 5 règles : il s’agit d’un cadre de fonctionnement à mettre en place pour faciliter le travail

    – Rester sur la même longueur d’onde avec notamment une réunion mensuelle entre le Visionnaire et l’Intégrateur pour faire le point pro/perso et trouver des solutions aux problèmes identifiés

    – Le Visionnaire ne doit pas court-circuiter l’Intégrateur dans son rôle de gestionnaire opérationnel : si jamais un collaborateur ou un responsable des 3 autres fonctions de l’organigramme venait à aller se plaindre auprès du Visionnaire pour un quelconque problème, ce dernier doit le renvoyer vers l’Intégrateur avec qui il doit résoudre le problème directement.

    – L’Intégrateur est celui qui pilote le processus de prise de décisions : le Visionnaire doit laisser l’Intégrateur assurer ce rôle (c’est le signe qu’il lui fait confiance) et ce dernier doit également laisser la latitude nécessaire aux responsables Ventes/Marketing,  Opérations, Finances/Administration pour prendre des décisions au sein de leurs équipes respectives. Il n’intervient qu’en cas de nécessité.

    – Vous êtes un salarié lorsque vous travaillez “dans” l’entreprise : selon cette règle, si le Visionnaire et l’Intégrateur sont en même temps les fondateurs/propriétaires de l’entreprise, ils doivent reconnaître que leur rôle de salarié est bien différent de celui de fondateur/propriétaire.

    – Maintenir un respect mutuel : le Visionnaire et l’Intégrateur doivent avoir un respect mutuel l’un pour l’autre. Leur relation est une sorte de “mariage professionnel”, sans confiance, il ne pourra pas tenir sur la durée. Bien que l’Intégrateur reporte au Visionnaire, ce dernier doit le considérer comme un véritable partenaire et non comme quelqu’un d’inférieur.

4. Mon avis sur le livre

J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il permet de réaliser qu’au sein d’une petite entreprise, chaque personne doit véritablement être à la bonne place pour que l’entreprise fonctionne correctement. Par ailleurs, il démontre que le fondateur de l’entreprise a vraiment besoin d’un bras droit pour amener à manifestation les différentes idées et les projets qu’il a en tête.  On comprend également le rôle crucial que joue ce bras droit qui est l’intégrateur et la nécessité de le considérer comme un véritable partenaire pour que le duo puisse fonctionner à merveille.

Ce livre m’a personnellement permis d’identifier mon profil qui je le crois est Intégrateur. Mais je me suis posé une question tout au long de ma lecture : ne peut-on pas être Intégrateur sur certains projets d’entreprise et visionnaire sur d’autres ?